Chapitre 14

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On s'était déplacer jusque devant le temple, pour avoir une grande piste de d'entraînement ainsi que de décollage.

Mon souffle était saccadé, je sentais que tout le sang de mon visage était partis. Je devais être blanc comme un linge. Blaze lui trépignait d'impatience. Il agitait ses ailes dans tout les sens, les ouvrants et les fermant frénétiquement.

- C'est à toi de lui dire quand partir. Déclara Maître Sheng avec un sourire. Tu es celle qui doit lui indiquer le chemin, pour le reste c'est à lui de faire.

Mon corps était raide, mes mains tremblaient, mon cœur battait au même rythme que les tambours... J'inspirais une dernière fois, l'air de la nuit glaça mes poumons, c'étais maintenant où jamais.

- Blaze. On y vas. Dis-je d'une voix que j'espérais confiante.

A peine prononcée ces mots, qu'il ouvris les ailes en grand. Il commença à courir, je sentais sous mes jambes les muscles de son corps bougeait. Il ouvrit en grand ses ailes et donna une impulsion et il battis des ailes dans un claquement sourd. Je vis le sol s'éloigner et là je je ne retiens pas un cri d'angoisse.

Je fermais les yeux en m'accrochant au cou de Blaze. Je le sentais monté de plus en plus haut, a une vitesse folle. Je n'arrivais plus a crié, ma voix était bloqué dans ma gorge, je criais mentalement, ma tête tournais.

J'avais peur. Je réalisais mon plus grand rêve, mais je n'étais même pas capable de regarder. J'avais envie d'ouvrir les yeux, mais je nis arrivait pas. Je sentais le vide sous mes pieds. N'est-ce pas la sensation que j'ai toujours voulu ressentir ? Mon cœur battait dans ma poitrine, d'excitation ou de peur ? Peut-être les deux en même temps. J'avais le souffle court, Blaze continuait de monter, mais à un rythme plus doux.

Etrangement, je me sentais bien, bien avec quand même une certaine appréhension. Je me tenait contre le cou de Blaze et se dernière volait calmement, il volais désormais en ligne droite il ne montais plus. J'entendais le bruit de ses ailes battre à un rythme régulier. Il poussait des petits cris, comme pour m'encourager à contempler se qu'il voyait.

- Bon....

J'ouvris un œil, puis l'autre. Du vide, voilà se qui avait sous mes pieds. J'agrippais encore plus fort le cou de Blaze. Enfin, il y avait du vide et loin, très très loin en bas, la forêt... L'immense forêt vue du haut, vue du ciel !

C'était magnifique ! La forêt était magnifique, il faisait sombre, mais j'arrivais à distinguer les contours des arbres, leur cimes, leur branche... Toute cette nature sauvage et mystérieuse, j'avais le souffle coupé. On voyait les contours des montagnes et les collines, les rivières... Tout était à la fois grand, et petit, attirant et effrayant... Un mélange de toutes sortes de sentiments m'envahit, un mélange qui me faisait me sentir bien.

Le vent foutait mon visage, faisant partir dans tous les sens mes cheveux noirs corbeaux. Mon regard se tourna ensuite vers le ciel, si les arbres était magnifique, alors le ciel lui était... indescriptible.

Il y avait, dans le ciel nocturne, des milliers d'étoiles. Toute plus brillante les une que les autres. Formant un complexe dessin fait de points lumineux.

Une traînée d'un bleue-mauve barrait le ciel. Une galaxie, je la voyais depuis le sol tout les soirs, là comme posé dans le ciel, mais là, c'est différent, là, c'etait plus...impressionnant.

- Blaze ! Blaze ! Merci Blaze ! Criais-je euphorique.

Il poussa un cri strident en montant encore plus haut dans le ciel. Je m'accrochais à lui avec un petit cri, sous le coup de sa lancée, j'ai failli tomber. Il montais, montais sans s'arrêter. Je voyais les étoiles de plus en plus proche, tellement proche, que j'avais presque le sentiment de pouvoir les toucher si je tentais la main.

Combattante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant