Chapitre 17 : café

1.2K 82 98
                                    

"Cassandre et Olivio, mettez-vous en place, on va commencer à tourner."

Je m'assois à la table et Oli s'installe en face de moi. Il me sourit et attrape mes mains. Je rougis légèrement et mon cœur s'emballe.

"Te fais pas d'idées, Cass. Il fait ça pour le clip, pas parce qu'il en a envie..."

"Cass, ça va ? me demande soudain Oli.

- Oui, oui. Pourquoi ?

- Je sais pas, tu avais l'air triste..."

C'est trop mignon, il s'inquiète pour moi !

"Si ça te dérange que je te tienne la main, dis-le moi, hein ! soupire-t-il d'un air triste."

Quoi ?

"Hein ? Mais non, pas du tout, je m'affole."

... Je n'aurais peut-être pas dû réagir aussi violement... Oups.

Il rigole et dit :

"Ok, ok !

- Bon, je voudrais pas vous déranger, tous les deux, mais on aimerait tourner, soupire Allan."

Je sursaute et rougis. Je constate qu'Oli a eu la même réaction et j'entends Flo éclater de rire. Je le foudroie du regard, mais ça a l'air de l'amuser encore plus.

Je souffle dédaigneusement et me plonge dans le regard d'Oli.

"Allez go ! s'exclame Allan. Ça tourne !"

Je le regarde et il me regarde. Depuis le collège, je me dis que je préfère les yeux verts ou bleus, mais ses yeux chocolat sont vraiment magnifiques... Il se rapproche de moi et son visage n'est plus qu'à quelques centimètres du mien. Mon cœur bat tellement vite que j'ai l'impression qu'il va exploser. Si j'avançais ma tête... A peine... On pourrait s'embrasser... 

"Ouah, c'était excellent ! On y croit à fond, franchement, bravo, nous félicite Allan."

Je souris aussi naturellement que possible, tout en tentant de repousser l'idée que moi, je n'avais pas l'impression de jouer...

"Pas mal pour une gamine."

Je me lève et me dirige vers Flo en plissant les yeux. Je m'apprête à répliquer mais Oli déclare d'une voix amusée :

"Bah allez, frérot, laisse-la tranquille !"

Je me retourne vers lui et réponds en riant :

"Eh, ça va, Prince Charmant, j'ai pas besoin de toi pour me défendre !

- Mais t'es encore qu'une gamine, dit-il d'un air innocent.

- Quoi ? je m'étonne d'un ton faussement scandalisé. Toi aussi, espèce de traitre ?"

Il rit et j'ajoute :

"J'vais te tuer !

- Olala j'ai peur, rigole-t-il.

- Tu te moques de moi, en plus ! Ha, ben voilà ta punition : zéro câlin aujourd'hui."

Il ouvre de grands yeux et j'éclate de rire.

"Bien fait pour toi, espèce de vieux ! je rigole.

- Roh, allez Cass, dit-il en m'ouvrant ses bras.

- Non non, aucun câlin pour toi aujourd'hui, je réponds en croisant mes bras sur ma poitrine."

Il rigole et m'entoure de ses bras. J'essaie vainement de me dégager, mais il me retient fermement.

Dans mon ciel étoilé... (Bigflo et Oli)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant