Chapitre 10 : La maison des Evans

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Je sors de la douche encore les cheveux un peu mouillé, mais on doit partir je n'ai pas le temps de les sécher plus. Les autres sont déjà dans la voiture. Je tire sur la poignée du côté passager avant mais ça ne s'ouvre pas. Je fais des signes à Shean pour lui faire comprendre.

Il redescend un peu la vitre pour me parler.

Shean : Désolé Rose, tu ne peux pas venir.

Moi : Quoi ?! Mais pourquoi ?! Je veux venir ! 

Shean : S'il y a un problème tu risques de paniquer. Tu tiens trop à Sam. Et tu pourrais le mettre en danger et nous aussi.

N'importe quoi ! Je suis bien plus professionnelle que ça ! Après c'est certain, s'il y a un soucis, je ferais tout pour l'aider mais je ne compromettrais pas notre mission non plus ! 

Moi : Arrêtes tes bêtises Dylan, laisses moi entrer.

Il me lance un regard désolé et démarre la voiture à toute allure. Ça ne va pas se passer comme ça ! Je me sens terriblement vexée, trahit. Tant pis, s'il faut utiliser la manière forte pour avoir le droit de m'y rendre, je le ferais ! 

J'appel Noah.

Noah : " Rose ! Ça va ? "

Moi : " Oui...enfin...en fait je voudrais te demander un service..."

Noah : " Je t'écoutes. "

Moi : " Mon frère est invité à la fête du tien aujourd'hui mais...le laisser seule loin de moi...ça m'angoisse...je suis un peu une mère poule avec lui ! C'est le petit dernier et il est siiiii mignon ! "

Je l'entends rire à l'autre bout du fil. 

Noah : " Ça tombe bien ! C'est moi qui doit surveiller ces monstres ! Et j'aurais bien besoin d'aide ! "

C'est encore mieux que ce que je pensais. Non seulement je serais la-bas pour m'assurer que tout va bien mais en plus il sera trop débordé pour se rendre compte de quoi que ce soit.

Moi : " Il n'y a pas tes parents ? "

Noah : " Non, seulement moi et les mômes. "

Moi : " Par contre, j'ai un soucis...je ne sais pas comment je vais me rendre chez toi. C'est mon frère qui a amené Sam. "

Noah : " Je ne peux pas partir d'ici et laisser les enfants...hum...ça te va si je t'envoies mon chauffeur ? "

Il a un chauffeur personnel ?! 

Moi : " Oui, pas de problème, merci beaucoup Noah ! Je te revaudrais ça ! "

Comme convenu, vingts minutes plus tard une voiture noir se gare devant chez moi et un homme en costard en sort pour venir m'ouvrir la porte. 

Par réflexe, je pose ma main sur ma cuisse droite ou se trouve mon flingue, caché sous ma jupe. J'ai appris à me méfier des gens en costume avec de grosses voitures. 

Bien sûr il ne se passe rien et j'arrive entière chez Noah. Je descend et il y a déjà beaucoup d'enfants, ainsi que Loïc qui fronce les sourcils en me voyant. Je dis bonjour à Noah et aux autres gamins avant de sortir à mon " frère " l'excuse que j'ai sorti à Noah. 

Toute l'après-midi, à chaque fois qu'une personne a besoin d'aller au toilette parmi les enfants, je l'accompagne moi-même. La première fois j'ai du demander où c'était à Noah. Mais au moins, à présent, ce sera moi qui accompagnerais Loïc, c'est certain.

C'est donc ce que je fais. Je l'accompagne jusqu'à la porte. Mais au lieu de le faire entrer dans la pièce, je lui dit qu'il peut y aller, mais qu'il a 10 minutes top chrono. 

Au bout de 5 minutes, Noah me rejoint.

Noah : Ah tu es la ! Je te cherchais !

Moi : J'ai juste amener mon frère au toilette.

Noah jette un oeil à la porte. Je fais de même et je m'aperçois d'une erreur à laquelle j'aurais du penser. Lorsque la porte est fermé à clef, un motif rouge apparaît, mais là, il est vert. 

Noah fronce les sourcils.

Moi : Il est claustrophobe, il ne ferme jamais à clef.

Il hoche la tête compréhensif. Loïc ne va pas tarder à revenir et il ne faut pas que Noah soit dans les parages quand ça arrivera...bon, il retrouvera le chemin tout seul, je vais éloigner Noah.

Moi : J'ai soif, il y a quelque chose à boire ?

Noah : Oui, mais tu n'attends pas ton frère ?

Moi : Il n'y a qu'un couloir à traverser, il s'en sortira. * sourire *

Noah me rend mon sourire et me fait signe de le suivre. Un peut plus tard Loïc nous rejoint et demande lui aussi à boire. J'observe le moindre mouvement de sa part. Il n'a pas l'air satisfait. 

Une fois la petite fête fini je dis au-revoir à tout le monde et je rentre avec Shean qui me sermonne sur tout le trajet à propos de mon irresponsabilité. Et pourtant je penses avoir était d'une grande aide dans l'histoire. 

Une fois arrivée à la maison on s'installe à table. 

Shean : Alors Sam, racontes nous. 

Loïc : Il y avait des caméras partout.

On se raidit tous à l'entente de cette phrase. Oui c'est vrai...j'en ai aperçu une...mais quelle cruche ! Pourquoi est-ce qu'on y a pas pensé ?! C'est logique ! 

Moi : Et du coup...

Loïc : Ne vous inquiétez pas. Une fois dans le bureau du père, je les ai désactivé et j'ai supprimé les séquences suspectes. 

Ce gosse me surprend un peu plus chaque jour.

Tom : Comment est-ce que tu sais faire ça ?

Loïc : Quand je me cachais pour pas allez aux cours de combat au centre, je rejoignais le meilleur des espions informaticiens. Je lui posais plein de question et il m'a appris beaucoup de chose. Je préférais ça que de frapper dans des sacs. 

Moi : Bravo en tout cas, c'est bien joué.

Shean : Oui mais tu aurais dû nous dire que tu avais ce genre de compétence avant. 

Loïc hoche la tête, désolé. 

Tom : Peu importe, est-ce que tu as trouvé quelque chose ? 

Loïc : Mr Evans reçoit toutes sortes d'email au niveau de ses affaires illégales, il les cachent mais avec du codage simple, je les ai retrouvé sans soucis. La plupart des informations n'ont aucun rapport avec notre mission. Par contre, deux fois par semaine depuis la disparition de celui qu'on recherche, il reçoit des mails d'un certain : Rewan211. 

Tom : En quoi ça nous concerne ?

Loïc : Rewan peut très bien être l'anagramme de Erwan surtout que dans la liste des espions, Erwan se trouvait à la place 211 avant de disparaître. 

Moi : Mais oui ! Tu est un vrai génie ! 

Loïc sourit fier de lui. Je ne pensais pas qu'il nous serait si utile. 

Shean : Donc c'est lui qui envoie des messages ? 

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