New family

Chapitre 18 : Vérité

Moi : Mais alors...Est-ce que vous croyez que ce qu'il nous a raconté sur nos vies d'avant est réel ? Est-ce que mes parents sont vraiment de la mafia ?! Et si c'était de simple personnes banales qui n'avaient jamais rien demandé ?! 

Je me met soudain à paniquer. J'ai si peur que le peu de chose que je connaisse sur moi n'est jamais été réelle...Et dans ce cas c'est comme si je ne l'étais pas vraiment non plus...

Les larmes me montent aux yeux. S'il faut...on ne m'a jamais abandonné...s'il faut...mes parents m'aimaient !!! 

Je me met à pleurer pour de bon. Loïc surpris essaye de me prendre dans ses bras mais je ne veux pas, j'ai besoin d'être seule, j'ai besoin de connaître la vérité. 

Je me prépare rapidement et sors de la chambre sans laisser le temps aux autres de me rattraper. J'arrive à l'accueil. A mon plus grand étonnement, une dame est encore présente à cette heure ci devant son poste de travail.

J'essuie rapidement mes larmes et me dirige vers elle d'un pas pressé.

Moi : Excusez moi...est-ce que je pourrais utiliser votre ordinateur dix petites minutes s'il-vous plaît ? 

Dame : Non mademoiselle, je suis désolée mais je ne suis pas autorisée à faire cela. 

Moi : Ah...je comprends...alors veuillez m'excuser...je vais m'y prendre autrement mais je vous assure que ce n'est pas contre vous.

Elle fronce les sourcils ne comprenant pas ou je veux en venir tandis qu'en un coup bien placé, je fais en sorte qu'elle s'endorme. 

Je me met devant l'écran et observe par la même occasion qu'elle regardait une vidéo...elle peut parlait avec ses interdictions franchement...ça m'étonnerait qu'elle soit autorisée à divaguer sur youtube pendant les heures de travail.

Je fais une recherche sur les fillettes disparues aux alentours de la date à laquelle je suis entrée dans le centre d'espionnage. 

Finalement après avoir longuement analyser chaque profil, je trouve enfin une photo de moi et un numéro de téléphone à appeler si l'on me retrouver...je regarde le nom de mes parents. De riches entrepreneur. Ce sont bien mes parents. Il ne m'a pas menti sur ça. Ce sont bien ceux de la mafia...mais j'ai disparu à leurs yeux. Ils ne m'ont pas abandonné.

Je fais des recherches plus poussées en accédant à des parties cachés du net. Cette fois je me rends compte qu'ils ont dépensés des milliers d'euros pour me retrouver auprès d'espions...des espions de MON centre d'espionnage !!! Ça veut dire qu'il encaissaient l'argent en sachant très bien ou j'étais et en faisant croire que j'étais introuvable ?!!! 

Je regarde qui était chargé de la mission de me retrouver. Et je suis d'autant plus étonner et en colère lorsque je découvre que ce n'est autre que la mère de Shean !!! Mais quelle garce celle là !!!

Sur un coup de folie, j'utilise le téléphone fixe pour appeler le numéro qui est indiqué. Après plusieurs sonnerie, la voix endormie, rauque, d'un homme répond.

Homme : Oui ? C'est pour quoi ? 

J'avale ma salive. Mon ventre se tord et je ne suis plus sûre de savoir ce que je fais...Je réponds tout de même, la voix cassée par la tristesse et la colère. 

Moi : Je m'appelle Ally Daver. 

Je fond en larme, je ne sais pas vraiment pourquoi...je me sens si mal...

Un silence s'installe avant qu'il ne finisse par réagir. Je l'entends parler à une personne à côté de lui, sûrement ma mère.

Homme : Chérie réveille toi ! * à moi * Ally ? Mais... tu dois être si grande...qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? Où tu es ? Comment tu nous as retrouvé ? J'ai tellement de question ! 

Je sens de la tristesse mais aussi de la joie dans sa voix...et ça me brise le coeur...on m'a privé d'une famille tout ce temps...et je ne leur en veux même plus de faire parti de la mafia...ils m'aiment, ils m'ont toujours aimé et cherché et c'est tout ce qui compte.

Moi : Je...je ne peux pas te raconter au téléphone papa...* sanglot *

Laurence : Je vois. Ne dis rien de plus. Raccroches. Je vais te retrouver, je te le promet. 

Son ton est froid. Mais il n'est pas en colère contre moi. Je le sens. Je crois qu'il est surtout inquiet. 

Moi : Je sais...

Je raccroches et repars dans la chambre. Une fois la porte fermée, je me laisse tomber le long de celle-ci et fond en larme. 

Cette fois je laisse Loïc me prendre dans ses bras quand il me rejoint. Et il pleure avec moi.