Pdv Sara
2 semaines plus tard
Bon, je veux bien admettre que ça a été un peu plus compliqué que prévu de le retrouver mais je ne me suis pas laissée décourager pour autant.
J'ai réussi à trouver le numéro du poste de police où il travaille, qui m'a ensuite conduit jusqu'à chez lui où une femme m'a répondu. Elle a dit s'appeler Joyce Byers, elle était tellement surprise de m'entendre que je ne savais pas trop comment réagir sachant que je ne la connais même pas. Elle m'a dit qu'elle essayait justement d'aider mon père à me retrouver et que c'est pour ça que c'est elle qui me répondait vu qu'il n'était pas là et que sa maison était leur "base de recherche", elle m'a parlé de tellement de choses en si peu de temps que j'ai limite oublié pourquoi j'appelais. Elle m'a dit qu'ils étaient à Hawkins et qu'ils pouvaient très bien venir me chercher. Je leur ai répondu que je trouverais un moyen de rejoindre l'Indiana mais qu'une fois arrivée à Indianapolis j'aurai besoin qu'on vienne m'aider parceque je ne suis pas sûre qu'il y ait beaucoup de cars jusqu'à Hawkins. Je me rappelle que lorsqu'elle m'a dit :
"Bien sûr, j'ai promis à Jim de tout faire pour te retrouver alors je vais lui transmettre sans faute, comptes sur moi."
J'ai sû que je pouvais la croire sans aucun doute.
On a finit par raccrocher en se donnant un lieu de rendez vous et un jour pour.
C'est comme ça que je me suis retrouvée dans un bus en direction d'Indianapolis.
Pas que je ne sais pas conduire au contraire mais je n'ai juste pas de véhicule. À votre avis, ce n'est pas par magie qu'on se retrouve balotée d'une famille à l'autre, faut donner de sa personne et c'est ce que j'ai fait. Vu les conneries que j'ai faite je peux vous dire qu'ils ont toutes les raisons de croire que je ne devrais pas avoir de véhicule entre les mains.
Pour tout vous dire, le peu d'affaires que j'ai dans mon sac est loin d'être distrayant. Traduction: Je me fais profondément chier.
La cassette dans mon magnétophone est largement usée vu que c'est au moins la 15 millième fois que je la rambobine. J'ai abandonné l'idée de dormir, mon cerveau n'est pas décidé à ralentir la cadence à laquelle les pensées défilent alors je regarde juste la route, tête contre la vitre, qui, je précise secoue beaucoup trop.Ce n'est qu'après une nuit dans un hôtel pourri et plus de 20h de route que j'arrive à Indianapolis. Arrivée là bas je m'asseois sur un banc pour réfléchir à ce que je suis en train de faire. Je n'arrive pas à savoir si c'est une bonne décision, je veux dire je ne demande que ça d'avoir une vie normale et une famille mais je sais très bien que ça ne sera jamais comme avant, à part le fait que j'ai grandi, il a aussi dû changer, comment ne pas l'être quand votre enfant meurt à l'aube de ses 6 ans. J'ai peur qu'il ne se souvienne pas, peur que s'il découvre ce que je suis devenue il ne veuille plus de moi, j'ai tout simplement peur qu'il ait peur de moi.
Je me lève en essayant tant bien que mal de chasser ces pensées de mon esprit et me dirige à l'aide d'une carte vers la rue du café dans lequel je dois le retrouver.Pdv Jim
Je suis terrorisé. Oui je l'avoue. J'ai peur comme ce n'est pas permis. Je suis dans ma voiture avec Joyce qui a absolument tenu à m'accompagner et même si je ne lui dirai pas je ne voulais pas faire ça seul, je la remercie intérieurement d'être aussi bornée et d'avoir autant insisté pour venir, j'ai donc feint de céder à sa demande en lui disant que si elle y tenait tant que ça, elle pouvait m'accompagner. Elle s'est proposée pour conduire sachant très bien que j'avais besoin de réfléchir en paix pendant le trajet. Je vois Joyce me lancer un coup d'oeil pour voir comment je vais lorsqu'elle me dit :
Joyce : Ça va aller. Je sais très bien ce qu'il se passe dans ta tête, arrête de stresser.
Jim : C'est si facile à dire. Comment veux tu que je ne stresse pas ? Tu réagirais comment toi si t'allais retrouver ton enfant que tu croyais mort, qui est maintenant une adolescente sûrement pas ressortie intact d'un laboratoire qui fait des expériences sur les enfants et qui ne doit sûrement pas se rappeler de moi ! dis je essoufflé après ma tirade.
Joyce : Jim, je ne suis pas à ta place mais j'ai eu un petit aperçu avec Will de ce que ça fait de perdre son enfant même si ce n'est que sur une courte durée. Mais je sais que malgré tous tes doutes, tu es l'homme le plus heureux sur cette terre et que tu trépignes d'impatience à l'idée de la revoir. Si ça peut te rassurer elle doit être dans le même état que toi, voir même pire.
Jim : Tu n'as pas tord. Ne me regarde pas comme ça je ne vais pas te dire que tu as raison, cette phrase est trop dure à faire sortir de ma bouche dis je en rigolant accompagné de Joyce.
C'est vrai qu'elle doit aussi énormément appréhender mais j'aimerais tellement la prévenir pour lui dire de ne pas le faire.
Joyce : Ça tombe bien, on arrive.
Jim : Quoi ? dis je surpris en regardant autour de moi et vois le nom du café où on doit la retrouver.Pdv Sara
Il est 14h, heure à laquelle on doit se retrouver dans le café dans lequel je suis. Je me suis mise assez loin de la porte pour avoir le temps de le voir entrer. 《Tu as encore le temps de partir》 me dit une petite voix dans ma tête. Je la chasse directement de mon esprit, c'est hors de question, si je suis venue ici, c'est pour une bonne raison. Je regarde mon reflet dans ma tasse de café comme pour me convaincre que je vais y arriver.
La sonnette du café retentit mais lorsque je vois que c'est une femme qui est en train de rentrer, je reporte mon attention sur ma table.Pdv Jim
Quand Joyce pousse la porte du café, je sais qu'il n'y a plus de retour en arrière possible. Après quelques secondes d'hésitation, je me décide à rentrer. Je regarde autour de moi pour me familiariser avec les lieux et surtout pour voir si elle est là. J'essaye de trouver un visage qui me paraît familier lorsque j'aperçois au fond, seule à une table, une jeune fille blonde. Je la regarde fixement, comment être sûr que ça soit elle. Au fond je le sais, j'ai juste peur.
Ce n'est que lorsqu'elle lève la tête vers nous que je sais. Lorsqu'elle me voit, malgré la distance qui nous sépare je vois cette lueur dans ses yeux. Elle me regarde fixement, bouche bée. Joyce à mes côtés comprend et me dit 《 Vas-y 》. Je prends mon courage à deux mains et avance vers elle. Ce n'est que lorsqu'il n'y a plus que deux tables qui nous séparent qu'elle se lève et vient vers moi. J'ai l'impression que le temps s'arrête lorsqu'elle se jette presque dans mes bras. Je n'arrive pas à croire que je la tiens dans mes bras, ma fille. Je ressers mon étreinte autour d'elle pour lui faire comprendre que plus jamais elle ne sera seule.
Pdv Sara
Quand je l'ai vu et que j'ai compris, j'avais l'impression de ne plus rien contrôler. Après quelques secondes d'hésitation qui m'ont paru interminable, je me lève et instinctivement je lui saute dans les bras. Quand je dis instinctivement, c'est vraiment parce que je n'ai jamais fait ça avant. Quand il m'étreint à son tour, je sens les larmes monter. Après quelques minutes que je voudrais être des heures, je me recule. Je vois que en ce qui le concerne les larmes ont coulé. Je lui fais signe de venir s'asseoir à lui et à la personne qui, à ce que jai compris l'accompagne vu le regard ému qu'elle avait en nous voyant comme ça.
Lorsque je me retrouve face à eux deux, je ne sais pas quoi dire, j'ai tellement de choses à leur dire que je ne sais pas par où commencer. La femme voyant notre hésitation à tous les deux me dit en me tendant sa main :
Joyce : Je suis Joyce, Joyce Byers.
Je sers sa main en retour.
Sara : Et moi Sara dis je en lançant un regard à mon père. Sara Hopper continuais je en souriant.
Je vois leurs visages s'illuminer, surtout celui de mon père.
Sara : Je suppose donc que c'est vous que j'ai eu au téléphone, il y a deux semaines.
Joyce : C'est bien ça dit elle en me souriant chaleureusement.
Je vois que mon père me regarde scrutant tous mes faits et gestes.
Sara : Tu peux parler au lieu de m'épier si tu veux, je ne vais pas disparaître dis je en plaisantant.
Il me sourit et se confond en excuses.
Jim : Pardon, je veux dire ne me prend pas pour un malade mais je veux juste tout enregistrer au cas où. Il y a tellement de choses que j'ai loupé que je ne veux pas oublier ce moment. J'ai du mal à réaliser.
Je lui prend la main pour lui faire comprendre que je suis bien réelle.
Sara : Je suis bien là et si ça ne vous dérange pas je ne compte pas repartir.
Joyce et Jim : Ah bon ? Disent ils inquiets.
Je me rends compte qu'ils n'ont pas compris ce que je voulais dire en leur disant que je ne comptais pas repartir.
Sara : Enfin si je veux repartir. Avec vous ....à moins que... dis je hésitante.
Jim : Ne dis même pas la bêtise que tu t'apprêtais à nous dire. Il n'y a pas de " à moins que". Bien sûr qu'on veut que tu repartes avec nous, à ton avis pourquoi on est là.
Je leur souris n'ayant jamais été aussi heureuse qu'à l'annonce de cette phrase.En espérant que ce chapitre vous a plu, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez😉
Allez la bise 💕
La musique en début de chapitre est : King Of Shadow de Kat Cunning
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Dead Girl || Billy Hargrove
FanfictionAlors que tout Hawkins cherche Will Byers dont le shérif Hopper il n'est pas prêt de ce qu'il va découvrir. À deux doigts de retrouver un enfant, un deuxième inattendu va revenir d'entre les présumés morts. Sa fille Sara est bel et bien en vie. Ch...