Lui, mon encre Tome 2

Chapitre 3: Hayley

Hello les amis. Une immense excuse pour ce retard de publication, mais j'ai profité de mes vacances pour me reposer et retravailler le premier tome. Plusieurs modifications ont été apportées mais n'entravent aucunement le tome 2. Bientôt, je publierai la réécriture. J'espère que la suite vous plaira. N'hésitez pas à commenter et voter. Encore merci de suivre les aventures de notre couple dès plus explosif.

Vingts jours se sont écoulés depuis que mon meilleur ami m'avait informé de leur retour en France. Je ne lui avais pas répondu de suite, car le fait de savoir que j'allais être susceptible de LE revoir dans peu de temps, m'avais complètement chamboulé. Toute la nuit qui a suivi, je m'étais posée la question à savoir si mon plan allait fonctionner. J'en ai jugé que c'était la meilleure décision, mais aussi la plus difficile n'ayant jamais été prise de ma vie, et j'espère que mon indifférence le brisera comme il l'a fait avec moi. J'avais également pensé à l'ignorer dans un premier temps, mais cela lui aurait permis de voir mes sentiments ébranlés par sa faute. Je ne veux surtout pas lui faire ce cadeau. C'est pourquoi, pendant vingts jours entiers, je me suis préparée psychologiquement à jouer ce rôle, et pas des moindres lorsque je lui ferais face. Déterminée, je suis enfin prête à l'affronter.

Kim est impatiente de revoir son amoureux, je la comprends, cela fait deux mois que Tyler accompagne le groupe de musiciens un peu partout en Europe, et son absence se fait plus pesante de jour en jour. Elle aura le bonheur de le retrouver demain, car leur dernier concert des « Four Boys », avant les fêtes de fin d'années, se déroule ce soir dans la ville de Marseille. Ils rentreront directement après leur représentation, à Cassis. Kim m'avait expliqué que leur producteur Eric, leur a autorisé exceptionnellement de passer Noël et le jour de l'an dans leur famille avant de retourner sur les routes, et finir leur tournée promotionnelle programmée jusqu'à fin janvier. Leur nouvel album doit sortir demain dans les bacs. Une aubaine pour tous les fans du groupe de Pop-Rock, le Père Noël aura exaucé leur vœu le plus cher. Les ventes vont explosées, que ce soit sur internet ou bien du côté de l'espace culturel des centres commerciaux.

- Bonjour Mlle BENETY ! m'apostrophe une voix féminine.

Je relève subitement la tête vers la jeune femme qui vient de me saluer, me sortant de mes pensées encombrantes dès le matin. Je reconnais Lucie, la standardiste de la maison de disque. Je ne m'étais même pas aperçue que j'étais enfin arrivée dans le hall d'accueil de la boîte. Il faut dire qu'avec ce froid hivernal à vous geler les os, j'arrive promptement sur mon lieu de travail, après avoir marcher d'un pas assuré et rapide. Je lui fais donc un signe de tête en guise de salutation et rejoins l'ascenseur au plus vite pour me rendre au cinquième étage.

Cela fait trois semaines que j'ai repris le travail et chaque matin, je m'affaire au même rituel. Je me dirige directement aux toilettes pour femmes et m'enferme dans une des cabines. La boule que j'ai au creux de l'estomac ne cesse de vouloir sortir et je suis donc obligée de rester là, assise sur la cuvette pendant plusieurs minutes, afin de calmer mes nausées. Heureusement, je n'ai pas grand-chose dans le ventre, je peux donc facilement les maîtriser. J'essaie tant bien que mal de respirer profondément et lorsque cela ne fonctionne pas, j'utilise mes remèdes naturels que je garde toujours au fond de mon sac. Au bout de dix minutes, mon angoisse s'estompe peu à peu et je décide donc de sortir des WC pour m'enfermer dans mon bureau. Bon nombre de mes collègues me soupçonne d'être en « cloque », comme elles aiment le penser. Pourquoi chercher à se justifier devant des vautours en quête de ragots stupides et faux ? Après tout, cela ne les regarde en aucun cas. Moi seule sait pourquoi je suis dans cet état.

A peine entrer dans celui-ci, mon téléphone standard se met à sonner. Je décroche à la hâte, ne regardant pas le nom de l'interlocuteur.

- Oui !