Partie 5 : « Cette fille... »

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« Fait chier... »

Le compte rendu de leur livraison était terrible. Pas de mallette remplie de bijoux et en plus ils se sont faits voler la mallette d'argent. Il connaissait la sentence appliquée dans le cas où la livraison s'est mal passée.

Les deux acolytes se sont rendu au restaurant afin de faire le bilan de leur transaction devant leur patron. Celui-ci les a laissé entrer. Le patron faisait signe à sa compagnie de chambre de le laisser seul. En ne voyant pas sa mallette, il se doute que quelque chose ne va pas « Sanji, où sont mes bijoux ? »

« Et bien, les deux personnes nous ont tendu un piège et nous ont volé la mallette remplie d'argent. Nous les avons perdus de vue avant d'abandonner les recherches. »

Un rictus se dessine sur le visage de leur patron, il n'était pas du tout content de cette nouvelle. « C'est rare de votre part que vous ratez une livraison aussi simple comme celle-là. » Le patron était étonnement calme dans son intonation de voix.

Sanji repensé à la scène dans cette petite ruelle. La jeune femme savait instantanément l'attirance qu'il avait pour elle et en a profité. Son décolleté à moitié découvert, son visage d'ange, il n'arrêtait pas d'y penser depuis tout à l'heure. Cette fille...

« Sanji ! » Criait son patron, le sortant de ses pensées.

Le cuisinier avait horreur qu'on vienne le déranger dans ses pensées. « Enfoiré ! J'essaie de me souvenir de la tête de nos ennemis. Ces deux femmes nous ont roulé ! » l'insulte était partie toute seule de sa bouche, mais il n'en avait que faire. « Dit nous ce que tu comptes faire de nous ? Nous viré ? Impossible, la cuisine est peut-être la seule chose pour lesquelles les clients sont accros dans ce restaurant. »

Zoro essuie son visage d'incompréhension. Ce cuisinier de merde se laisse encore porter par ses émotions.

« Il est vrai, Sanji. Je ne peux pas te virer, par contre... » Le patron avait claqué des doigts, des mercenaires sont apparu devant les deux acolytes.

« Tu détestes t'en prendre à des femmes, pas vrai ? Tu ne veux pas que je les traque pour pouvoir les tuer ? Alors, je te propose un marché. Pendant cinq minutes, mes gars vont te tabasser sans aucun remord, si tu n'es pas mort d'ici là. Je laisserai ces dames tranquilles. » Envoie un sourire narquois le patron. Il n'avait aucun scrupule quand il s'agissait de faire régner l'ordre dans son restaurant.

« Il refuse. Tue-les, nous n'en avons rien à foutre d'elle. » Prends la parole le bretteur. Il était hors de question pour lui d'assisté à ça. Il était le seul à pouvoir lever la main sur lui.

Sanji prenait une cigarette en bouche et envoyait la fumée dans la chambre. « J'accepte le vieux. »

Le bretteur avait hurlé dans la pièce, refusant un tel acte. C'était complètement débile pour lui. Zoro s'est fait jeter de force en dehors de la pièce. Ils ont dû s'y mettre à cinq mercenaires pour le faire sortir.

Le bretteur entendait les coups s'enchaîner à l'encontre du cuisinier à travers la porte. Le bretteur soupirait, qu'est-ce qu'il est borné, bordel. Il avait lâché l'affaire et était descendu au bar. Il se faisait servir un verre par le barman en attendant le retour de Sanji.

-

Quelque minutes plus tard, Viola avait rejoint le bretteur au bar du restaurant. Sentant un regard insistant de la jeune serveuse, Zoro tourna la tête.

« Je veux que tu me dises, comment ça s'est passé avec Baby hier soir ! » Lui demande la jeune serveuse en lui souriant.

Avec une expression ennuyée, Zoro a rendu le geste et en monotone a répondu « Tu dois connaître la réponse, vu le sourire que ta sur ton crâne. »

Réécriture | Azur's restaurant (Zoro, Robin) (Sanji, Nami)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant