CHAPITRE 2 : Les enchères

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Je me présente à la sortie du camp. Je suis sincèrement soulagée par leurs manques de mémoire à propos de nos visages. Nous ne sommes considérés que comme des gardes-manger après tout...

Un vampire m'observe avant de me demander :

"- Raison de sortir, prénom, numéro de chambre et travail.

- Je m'appelle A...Rubis, chambre deux-milles.... Deux-milles-cent-dix-huit ! Couturière et poche de sang en devenir.

- Oh! Rubis... Oui bien sûr Monte dans le camion avec les autres.

- Très bien."

Je monte dans le camion qu'il m'a désigné et serre le pendentif en cœur de mon collier créé par ma sœur.

Puis une vague de sanglots et de remords m'atteint.

Je fond en larmes en ramenant mes genoux à ma poitrine.

Puis je me met à chuchoter assurément :

" Non. J'ai fait le bon choix ! Je l'ai sauvée d'une mort certaine !"

Je sèche mes larmes et la porte du camion s'ouvre sur un homme de la quarantaine.

Il nous fait sortir et je découvre un bâtiment qui ne sent qu'une chose: Le sang. Il met chaque personne dans un cachot et tous sont en train de supplier, de pleurer, de frapper les barreaux de leurs cage ou de hurler.

Tandis que moi... Je n'en ai que faire de l'endroit où je me trouve. J'ai fait ce choix et je ne le regrette pas.

D'autres hommes arrivent et emmène des prisonnier un par un quelques part. J'entends beaucoup de bruit, ça doit être les fameuses enchères où les humains sont vendues aux vampires et rarement aux démons.

Un vampire vient vers ma cellule et l'ouvre avec sa clef il me tiens par les épaules pour me faire avancer.

Il m'emmène dans une cage où une assemblée de vampire m'observe. Je vais m'assoire tranquillement au milieu de la cage. Il m'observe tous silencieusement.

Agacé je décide de râler :

"J'ai quelque chose sur le visage ?"

Quelqu'un entre dans l'endroit où je suis assise une seringue à la main.

" Ton bras "

Je tourne la tête vers lui, hausse les épaules et lui tend mon bras.

Il aspire de sa seringue une énorme quantité de sang.

Il sert à cette assemblée un peu de mon sang j'entends énormément de commentaires :

" Délicieux !"

" Wow... Ce sang est... Si... Bon... Je la veux !"

" Sucré !"

" Je vais l'acheter "

" C'est la première à ne pas avoir supplié j'aime son sang et son caractère !"

Celui qui nous a fait sortir du camion monte sur une estrade et dit :

"- Voici Rubis, 16 ans, dans le camps de Washington, Un sang de qualité et particulièrement sucré.

- Sucré ?! Je suis pas un bonbon en fait ! M'exclame-je.

- Tu as raison tu n'es qu'une humaine.

- Et vous n'êtes qu'un-

- Je serais toi je ne prononcerai pas ce mot.

BLOOD ADDICTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant