Une petite lumière scintille, celle-ci me réveille de plein fouet. Je ne me sens pas très bien. J'ai mal au ventre et un niveau plus élevé à la tête, comme si j'aurais trop bus la veille. Je ne suis point capable de me mettre sur mes pieds. J'ai l'impression d'avoir des coups de poing à la tête. Peu après, mes oreilles ont commencé à siffloter, cela aggrave mon problème de crâne.
Après que le vacarme est cessé, je me tourne et m'assois. Je prends une grande respiration et me lève. Mes pieds commencent à marcher par eux même. Je me dirige vers la panoplie de personnes. Je me fais bousculer par tous les piétons, je suis traité au même égard qu'un vulgaire sac de papier. Je ne me doutais guère que les gens manquaient autant de classe et de savoir-vivre, de nos jours. Je n'en reviens pas, ils n'ont pas de respect pour les inconnus. Je suis outré. Cinq minutes au paravent, les passent se font moins, il y a plus de place pour circuler. Les locaux me regardent de travers, ils me jugent. Ceux-ci me contournent, sans me regarder directement dans les yeux. Cela m'attriste au plus profond de mon estime personnelle. Je continu à marcher, tout à coup un homme bien habillé, avec de la classe m'examine et me passe un petit commentaire désobligent :
-Est-ce une fête costumée ou bien tu as mauvais goût en termes de vêtement? C'est vraiment ridicule ce que tu portes, c'est extrêmement laid.
Je n'ose guère lui répondre. J'attends un moment puis le suis. Il entre dans une ruelle, j'y entre à mon tour. Rira bien qui rira le dernier. Avec mes ongles aiguisés, je griffe les murs de chaque côté de moi. Il ne m'entend point. À quelques mètres de lui, je cesse de faire un bruit. Je suis désormais derrière lui, Je lui transmets un souffle glacé dans le coup. Il sursaute et se rend compte de ma présence. À l'instant qu'il se retourne, je place mes mains sa gorge et l'étrangle. À l'aide de son émotion distincte, je sus qu'il me reconnut instantanément. Il finit par échapper son dernier souffle et meurt. Je retirer ses vêtements pour les porter. Au moment que j'ôtai mon uniforme, une lueur noire si échapper et forma une marque sur ma poitrine, la même que les hommes autour du feu la veille. Je mis son costard bleu marin et sortis de cette immonde ruelle.
Je continue à marcher devant deux ou trois pâtés de maisons. Je reconnus le quartier où me trouvais-je. J'y suis déjà passé au paravent. Je dois juste trouver la bonne adresse et la bonne maison. Mais où peut-elle bien se cacher? Elle ne doit pas être si loin. Je tourne par si par là. Après une bonne heure de recherche, je tombe directement devant celle-ci. Elle n'a pas changé étroite sur trois étages, fait de brique grise et toutes ces fleurs. Je monte les petites marches pour atterrir sur le paillasson. J'étais sur le point de frapper à la porte quand je vis Jeann en pleur. Elle tenait dans ses mains mon habit de prisonnier. Elle essuya ces larmes sur celui-ci. Je compris instantanément, je lui avais brisé le cœur. Elle m'en veut sûrement encore. Je ne sais point comment réagir. Je ne suis pas pour lui parler dans cet état. À ce moment précis, je compris que je suis véritablement un monstre. Un monstre que son seul et unique souhait est de faire souffrir émotionnellement les autres qui l'entourent. Je ne veux pas qu'elle reste dans cet état. De ce fait, je sortis d'une poche de mon complet un morceau de parchemin, une plume et de l'encre pour y écrire une lettre déçurent. Je sortis ma plus belle écriture et les idées se chamboulaient dans ma tête, cependant je suis assez fière du rendu final :
À toi ma chère Jeann,
Je t'ai sûrement déçu une deuxième fois. Je m'en excuse du plus profond de mon âme. J'ai vu ce soir, les sentiments que tu dégageais, cela m'a détruit. Je t'en supplie pardonne moi et pris pour nos deux. La vie est si difficile, à nous de décider comment l'améliorer. Je comprends comment tu te sens, j'ai vécu cela durant toute ma vie.J'ai toujours ététraité différemment des autres, cela fait mal à notre estime.
De la part de ton frère, Abraham, qui t'aime toujours.
Je pliai la lettre et la fit passer par la boite aux lettres situées dans la porte. Je ne veux pas qu'elle me voie pour ne pas être triste à mon tour. Je partis sur-le-champ, loin d'ici, dans un autre quartier. Je devais penser à autre chose et elle aussi. Nous nous verrons plus de la vie. Elle devra s'y faire et m'oublier de sitôt.
Une fois la nuit tombée, je m'assoupis sur mon sort. Pourquoi tout cela n'arrive seulement qu'à moi. Je ne comprends pas, chaque évènement de positif que je vis, se retourne contre moi. Suis-je méchant à ce point-là? Je ne sais pas où je me trouve, mais les gens qui m'entourent sont tous dépressifs. Je me fonds dans le décor, cependant mon cœur est toujours lourd. Je ne me sens toujours pas à ma place. Je suis qu'un obstacle dans la vie des autres. On me met à la poubelle comme un vieux chiffon sale. Je ne suis qu'une créature sans émotion, sans empathie. Tout cela n'est pas créé par moi, mais bien par Arimak. C'est lui le fautif dans l'histoire et non-moi. Les personnes que j'ai rencontrées croyaient tous que je suis méchant, car mon démon est invisible et de ce fait, personne ne le voit. D'un coup, je me fâche et hurle dans le vide pour espérer avoir une réponse claire :
-Pourquoi, pourquoi moi? Il y a des gens dans ce monde qui mérite de souffrir plus que moi! Je n'ai rien fait de mal, c'est tout qui produit tout cela!
-Ce n'est pas de ma faute si ta mère t'a mise au monde. Et ne mets pas tout le blâme sur moi! Je ne fais que te contrôler. Tout ce qui t'arrive : la mort de ta mère, la prison où t'es allé, la secte qui a fait passer ton cœur dans le monde des morts, c'est moi qui ai tout organisé. Je peux faire ce que je veux à qui je veux, répondit Arimak.
Je suis bouche bée, tout est claire. Toutes mes péripéties passées sont produites par lui. Il considère les humains comme des marionnettes et la planète pour un théâtre. J'ai une question qui me trotte dans la tête depuis tout ce temps. Je m'empresse de lui poser :
-Comment fais-tu pour contrôler les autres, y compris moi. C'est irréel de pouvoir produire cela. Un mortel ne peut pas faire une action pour un autre.
-Justement, je ne suis guère mortel, car je suis un démon. Je peux me faufiler dans la tête de la personne que je souhaite. Par exemple, pour la secte, j'ai possédé tous les hommes qui s'y trouvaient. Cette secte n'existe pas réellement. J'ai fait cela pour que tu sois à moi pour toujours.
J'ai bien peur de comprendre la situation. Je ne suis pas sorti du bois. Je vais vraiment devoir le détruire pour ne pas qu'il prenne complètement possession de mon corps et âme. Je vais devoir rester fort et tenir tête. Sa voix de manipulateur résonne de nouveau dans ma tête :
-N'oublie pas, tu es à moi, alors je peux désormais lire dans tes pansées et les effacer si nécessaire. Tu ne pourras jamais te révolter contre moi.
Est-ce une réalité ou une menace. Venant de lui, c'est dure de départager. C'est peut-être aussi pour me prévenir de quelque chose, mais de quoi. De ma mort, la mort de ma famille, la destruction du monde tel que nous le connaissons? Nul ne sait ce qui peut se passer avec cette chose venue des ténèbres.
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Venu Des Ténèbres (En Écriture)
HorrorAbraham Baker n'a jamais eu une vie comme les autres. Il a un don surnaturel, que seul un humain différent peut possédé. Il parle à un être qui est son ami, enfin selon lui. Il a une seule destinée, se venger. Cependant, il a toujours un être dans s...