Je me réveillais, baignant dans mon propre sang, déçue d'être en vie.
Je me levai, épuisée d'avoir tant pleuré, mes bras, mes cuisses, mon corps était recouvert de croûtes de sang brune. Mes vêtements étaient imbibés, tachés, et irrécupérable. Le parquet aussi était rougit. Visiblement j'avais perdue une océan de globules rouges, pourtant j'allais bien. Du moins, j'allais mieux.
Je marchais péniblement jusqu'à la douche. Me déshabillais entièrement face à la glace. j'étais répugnante, immonde, sale... J'eu un haut le coeur. Je rentrais dans la douche, l'eau chaude me picotait, me brûlait, me faisait atrocement souffrir, mais moins que le souvenir d'hier. Je lavais mes plaies, éspérant laver mon âmes, mon coeur et ma vie.
Je sortis douloureusement de la douche enroulant ma seviette autour de mon corps osseux et difforme. J'attrapais l'éponge sur le bord de mon lavabo et m'accroupis sur la tâche de sang luisant sur mon parquet. Je tentais tant bien que mal d'éffacer les traces de ma lâcheté, mais je ne faisais visiblement qu'étaler, la couleur cramoisie prenait du terrain. J'abandonnais mon ouvrage et partis m'habiller. Un jean noir et un plull feront l'affaire, tout ce dont j'ai besoin c'est de cacher les marques de ma faiblesse derrière le tissue. J'enfilais mes chaussures, attrapais mon sac de cours et soupira avant de passer la porte de ma chambre. Je descendis les escaliers sans le moindre bruits et voyant ma génitrice éveiller, je courrais jusqu'à la porte d'entrern l'ouvrit sortit, et couru. J'avais peur de ma mère, et courir loin d'elle me faisait pousser des ailes, je me sentais plus libre. J'attends avec impatience ma majorité, quand j'irais dans l'internat d'une fac, loin d'elle et de ses coups, et de ma souffrance
J'arrivais à l'école, sentait les regards sur moi, mais bizzarement, j'avais la tête haute.
Je n'ai rien fait de mal ! Je veux plus ressentir cette tristesse, je veux être libre ! Je veux me sentir chez moi quelque part, je veux être aimé et aimer en retour ! Je ne mérite pas d'être méprisée, je ne serais plus une victime ! Je vais retrouver mes amis, leurs dire le fond de ma pensée, les faires comprendre que je ne suis pas mauvaise. Je vais parler à Castiel, lui dire à quel point il compte à mes yeux, lui dire que tout ne peut pas être fini, que je suis là ! Je suis une battante, et je vais me battre pour mes idées, pour mes opinions, je vais vivre pour mes rêves. JE VAIS VIVRE.
Toute ses pensées positives me donnèrent de sourire. Je passa le seuil du portail scolaire, sûre de moi et positive.
Puis je vis...
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PDV Castiel
J'étais sur le chemin de l'école, j'étais sur mon portable, avec ma bande d'amis on débattait au sujet de Lucie. Malgrés qeue je lui en veuille beaucoup, je commence à me dire qu'elle n'a pas pu..être à l'origine de tout ça, il doit y avoir une erreur.. Donc avec les potes ont à décider de la laisser s'expliquer aujourd'hui. On va savoir son point de vue et peut être qu'elle pourra rejoindre notre groupe d'amis.
Donc je finissais de répondre au message de Rosalya quand, en fermant la page, je vis le profile google Photo de Lucie. Curieux j'y jettais un coup d'oeil. Elle est belle, elle n'a pas beaucoup de photos. Je me promenais sur son compte quand je vis le dossier "selfies", je cliquais me demandant sur quel genres de selfies j'allais tomber.
Mon sourire s'effaça de mes lèvres. Je fus pétrifié. Il y avait des photos de mutilations, de scarifications, de corps anorexiques...Il ne me pris pas longtemps pour réaliser que ce corps sanguinolent et maigre était celui de Lucie.. Des photos d'elle en larmes, des ses poignets coupés, les ses cuisses scarifier, de son coprs ravagé. Mon premier reflexe fût de prendre un screen, et je l'envoyais à Rosalya. Alors que j'attendais une réponse, je continuais de scroller dans ses photos. Certaines dates de l'année dernière, voir de plus loin..Le dernier qu'elle a enregistré date de hier soir, c'est une vidéo je cliquais.
-"Je vous jure que j'ai essayé, mais j'y arrive plus. J'en peu plus, les coups à la maisons..sont mon quotidien. Je n'ai pas de chez moi. Mon seul parents me tape, me frappe, m'insulte, me rabaisse et me terrorise... J'ai des bleus sur tout le corps, des coupures, des cicatrices, des equimoses..après j'ai essayer de..de me réfugier dans la mutilation. J'aurais jamais dû, je ne sais même plus à quoi ressemblait ma peau ou quelle est la sensation de n'avoir pas avoir mal. Et puis.. il y a eu ce professeur qui..a profiter de ma détresse, de mes secrets, de ma faiblesse pour..pour avoir des, des..des rapports avec moi..J'avais pas le choix..Je l'ai laissé me toucher, je l'ai laissé me rendre sale, maintenant je me dégoute..Il m'a fait des choses que je n'auserais même pas cité..Heureusement, la sonnerie à toujours retentit avant qu'il ne..enfin..qu'il ne me..aille plus loin..qu'il la mette dedans. Puis la vidéo à été diffuser et tout ce qui m'étais chère c'est effondrer. J'ai perdu mes amis et..le garçon que j'aime..Maintenant je crois que je subis du harcèlement..enfin je sais pas vraiment si s'en est..en tout cas je me fais frapper à l'école,on me verse de l'eau sur la tête, enferme dans les toilettes, découpe ma jupes, lance des boules de papiers, on me siffle, et les regards sur moi sont hautains, haineux et remplient de dégout... Je crois que moi même je me dégoutte. Et ce soir j'ai revu le prof..il m'a..m'a..violer enfin je..je ne sais pas si on considère ça comme du viol..mais il..m'a embrassé, toucher et..sa main..sa main elle..etait dans mon jean et..et j'ai eu si peur..je me dégoute, je suis salie, je me répugne, m'épouvante..Je...je ..AIDEZ MOI.. je vous en supplis..J'ai jamais voulu tout ça moi.. Je voudrais en finir...actuellement il y a du sang partout..je commence à avoir la tête qui tourne.. avec un peu de chance c'est la fin et.. je n'aurais plus à endurer tout ça.. j'en peu plus..tuez-moi."
Je n'ai plus les mots, je me suis mis à pleurer, je me sens si mal, pour elle, pour moi. Je l'ai laissé seule alors qu'elle était au plus mal, je n'ai pas été là pour elle. Je ne l'a la mérite pas, je lui dois toutes les excuses du monde. Je dois la sauver, la sauver de sa mère, la sauver des autres, la sauver du monde.
J'étais arriver à l'école, je la cherchais du regard. Désespérément.
Je vis Ambre, elle s'avança vers moi.
-"Au sujet de Lucie, tu as réfléchis ? Je peux toujours rendre sa vie pire"
-"Ta gueule conasse, t'a pas interêt à t'approcher d'elle !"
-"Ohh tu sors les crocs dis donc, et bein d'accord, je ne l'embêterais plus jamais"
-"Je suppose que tu veux quelque chose en echange, je te préviens c'est mort je ne sortirais pas avec toi"
-"Très bien " elle sembla regarder dans le vide, "dans ce cas, embrasse moi !"
Je crois que je vira au rouge, cette folle psychopathe, veux que je l'embrasse. Cette idée me révulse.
-"Tu ne t'approchera plus JAMAIS de lucie, c'est bien clair ?"
-"Parfaitement" fit elle.
Je m'approcha doucement d'elle, dégouté. Je pris son visage entre mes mains et posait hésitant mes lèvres sur les siennes. Elle mit ses mains dans ma nuque pour forcer et approfondir le baiser. Je la sentis sourire contre mes lèvres, avant de me lacher et regarder à sa gauche. Je tournais la tête dans la direction de son regard. Je pétifier. Sous mes yeux, Lucie, en pleure qui me tourna le dos et commença à courir. C'est pas possible, elle s'est fait une mauvaise idée de la situation...Je m'appretais à partir la rattraper mais Ambre m'attrapa le bras.
-"Laisse la pleurer Castiel"
Mon bras partit tout seul, et ma paume s'abatit contre sa joue.
-"TOI TU FERMES TA GUEULE ! Tu es la pire personne que je connaisse et t'a interêt à ne plus croiser ma route si tu veux pas que je te fasse bouffer tes cheveux !"
Les larmes lui montèrent aux yeux alors que sa joue douloureuse virait au rouge.
Je partis en courant, je dois retrouver Lucie au plus vite.
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Make me smile again. (Castiel)
FanficLucie cache de nombreux secrets, commencant avec des problèmes familiaux accompagnés de drames scolaires. Elle va avoir besoin de l'aide de quelqu'un pour lui faire reprendre pied dans son océan de soucis.