La main verte

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Nous sommes restés un moment comme ça, moi en l'enlacant pour le réconforter.

《- Tu ne sera pas un mauvais père, justement tu reproduira pas les erreurs que tes parents ont pu faire.
- Alice je sais que tu pense que c'est seulement ça qui me bloque mais si la vérité tu n'étais pas prête à l'entendre..
- Qu'est-ce que tu veux dire ? Je suis prête à tout entendre de ta part. 》

Nous nous sommes relevés et assis sur le bord du lit. Castiel prit mon visage entre ses mains.

《- Ce ne sont pas des conversations qu'on à quand on se mets en couple très jeunes, et la plus part des personnes ne sont pas dans le même cas que moi.
- Arrête de tourner autour du pot, dit le comme tu as su bien dire tes mots hier..
- Je ne veux pas d'enfant, ça ne m'intéresse pas, je n'ai pas l'envie ni le besoin de devenir père. Voilà c'est dit. Et nous sommes toujours dans l'impasse. Tu veux le garder, je n'en veux pas. Que compte tu faire maintenant ? 》

Après ça demande d'avortement, sont explication par rapport à ses parents, j'ai eu une lueur d'espoir en pensant qu'il pourrait changer d'avis mais là vérité est bien là, il n'en veut pas. Je n'ai pas su quoi répondre et nous sommes tous les deux face à face à se regarder dans les yeux sans dire un mot.

Castiel c'est levé en direction de la porte de la chambre, avant de la franchir il s'est tourné vers moi.

《 - Je t'ai perdu de toute manière, le jour même où tu as su que tu attendais un enfant. J'aurais dû envisager qu'un jour ça arriverai. 》

Il sortit de la chambre et je me suis laisser tomber sur le lit en boule en pleurant le reste de larme qui pouvait rester de ses derniers jours.

Comment être dans une impasse aussi horrible. J'aime déjà ce bébé, c'est le fruit de notre amour avec Castiel. Je l'aime comme j'aime ce petit être. J'ai renoncer à ma carrière mais est ce que je serais prête à renoncer à mon envie d'être mère pour rester avec lui, mon grand amour.. Pourquoi est ce que ça m'arrive à moi.. Je ne peux pas contacter Chani, elle est parti pour quelques jours dans une tribu isolée et elle ne peut pas recevoir d'appele.

Je n'ai pas la force d'annoncer à Rosa et Alexy ma " super nouvelle " je n'aurai pas d'avis neutre et je les comprends.

J'ai continuer ma valise, je vais aller chez Chani comme elle me la proposer. Un changement d'environnement pourra que me faire du bien. Et qui c'est Castiel aura peut-être changé..d'avis...

Ma valise est sur le pas de la porte, il reste mon vanity et quelques babioles à prendre.

Castiel est sur le canapé le regard dans le vide. Cette fois ci il ne me retient pas. J'ai la boule au ventre et le cœur serré. Une si belle histoire terminé ? C'est dont ça mon Happy End.. Après tout les efforts que j'ai fais pour pouvoir revivre une histoire d'amour avec lui, c'est tout ce qui va rester de nous une valise sur un paillasson, une fille en pleure et un garçons sans expression.

《 - Je pars Castiel, tu sais que tu peux me joindre par téléphone, je te répondrais toujours. Et si tu changes..
- Non.
- Comment ça non ?
- Non plus de nouvelle, je ne veux plus en avoir, tu as fais ton choix, maintenant assume. 》

Le Castiel d'hier était là, l'homme sombre et méchant avait fait son grand retour.

《- Je te préviens, ne me demande rien, pas d'argent, pas de toit, et surtout pas de rencontre.
- Je pensais qu'on pourrait..
- Tu penses pas, tu fais rien, maintenant barre toi ! 》

Castiel c'est levé du canapé, à pris ma valise et la poussé assez fort pour qu'elle cogne dans ma voiture.

《- Mais arrête tu es fou ! Ma voiture.
- Fou peut-être mais toi tu le regrettera. Et il est hors de question que tu exposes cette histoire dans les journaux.
- Comme si j'étais quelqu'un comme ça.. Je suis déçu de toi Castiel.. mais tellement..
- Et moi dont ! 》

Voici les dernieres paroles échangés avant que je ne monte dans la voiture. L'épuisement du combat me mis à terre. La force de tout vouloir parfaitement, s'imaginer, rêver, espérer.. S'écrouler.
Quel bon résumé de ma vie.

Je suis sortie de la cour de la maison en direction de l'appartement, le trajet me paru bien long alors que c'est seulement à 15 mins de où j'habite, enfin habitais. Tout lui appartenait, les meubles, les tableaux, les ustensiles.. vraiment tout. Je n'avais pas le droit de travailler, seulement de rester à la maison et de patienter en attendant son retour. En y repensant, c'est comme même dingue ce que j'ai pu faire pour lui. Sacrifier ma passion pour son envie personnelle. Moi qui prônait pour la liberté de la femme, j'étais devenu le contrainre de mes revendications.

Ca y est me voilà devant chez Chani. La clé tourné dans la serrure je poussa la porte. Cette odeur de cannelle étais très agréable autre fois.. Je crois que je vais vomir.. J'ai couru en direction des toilettes le plus vite possible en enjambant la grande plante qui s'était couché sur le passage. Je n'ai même pas pris le temps de fermer la porte d'entrée. Ça y est les odeurs vont maintenant me déranger ? Les aléas de la grossesses comme dirait Chani.
Je vous passe les détails de cette fabuleuse scène de moi dans tête dans la cuvette.

《- Y'a quelqu'un ? Ohé ? 》

Oh super une visite après mon renversement.

《- J'arrive tout de suite.》

Un petit coup d'eau sur le visage et pas de dentifrice à côté de moi.. ahhrr

《- Je suis là, excusez-moi je viens d'arriver. Vous êtes ?
- Bonjour, Mademoiselle, je me présente je suis Madeleine, la voisine de Chani.
- Oh enchanté madame, je m'appelle Alice, Chani ma laisser sont apparemment le temps qu'elle rentre de sont périples.
- Je vois, je venais simplement vérifier que ce n'était pas un voyou qui aurait voulu cambrioler ma petite voisine adorée. 》

Madeleine avait cette voix de grand-mère toute rassurante et tremblante aussi. Je l'ai invité à prendre une infusion sans être sur qu'il en restais dans les placards. Par chance Chani à un stockage énorme à l'arrière de la cuisine. Nous avons pu discuter de tout et de rien, comme j'aurais pu faire avec ma propre mamy. Ce moment ma fait du bien. Je ne suis pas rester là à gamberger de toutes mes histoires.

Une fois Madeleine partit, j'ai décider de relever la Plante qui était tomber, sûrement du à sa taille qui avait doublé par rapport à son pot. Je me suis penché pour la ramasser.

Dit donc c'est pas léger tout ça, aller je peux le faire, je mis mes mains autour du pot et j'ai basculé comme j'ai pu pour le faire revenir droit. Mon ventre ce mis a tirer et une douleur aggripa mon ventre que je ne pu me relever.

Bordel, qu'elle plante de merde, la vache que ça me fait mal..

Castiel ❤❤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant