IV - « J'ai la tristesse d'un dernier salam dans une cour d'assise »

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Flashback Elaïa- Corbeil-EssonnesSeptembre 2013

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Flashback Elaïa- Corbeil-Essonnes
Septembre 2013

Les mains moites, le front dégoulinant de sueur, dans cette salle l'attente me semble interminable. Vous savez quand vous attendez une réponse qui changera votre vie ? Qui peut vous détruire ou au contraire vous reconstruire ?

- Madame Saminadin ? m'appelles le docteur en s'avançant vers moi J'ai ici vos résultats médicaux qui s'avère être exact, avez vous besoin d'aide pour la suite ?
Elaïa : Non merci docteur je vais me débrouiller
- Très bien je vous souhaite alors une bonne journée et surtout n'hésitez pas si besoin

Je prends les résultats et je sors de cet hôpital. 5 minutes. Il a fallu 5 minute pour que ma vie change. Comment vais-je pouvoir annoncer ça à mes proches ? Mais surtout à eux. Cette nouvelle va tout détruire. Ma vie et leurs vie. Je ne peux même pas me rassuré en me disant que ça va aller car je l'ignore complètement. Je n'ai aucune idée de la réaction de chacun.

Je rentre maintenant chez Tarik et Nabil car oui après plus de 5 ans de relation nous avons décidé que je m'installe chez eux avec son frère. C'est plutôt sympa de vivre avec eux.

En arrivant en bas du bâtiment je vois Tarik avec Nabil, Casper et Samy. Tarik vient à ma rencontre en m'embrassant le front.

Tarik : Ca va habiba ? T'étais passé où ?
Elaïa : Euh... j'étais partis chercher un médicament à la pharmacie pour mes migraines
Nabil : Préviens la prochaine fois ça fait 1h il s'inquiète et nous aussi
Elaïa : Ca va j'me suis pas enfui à Dubai aussi
Tarik : Dubai qu'elle me dit dit-il en parlant aux garçons Dubai pas Dubai tu préviens point casses pas la tête toi aussi
Elaïa : C'est toi tu parano toujours pour rien
Tarik : Tu crois j'suis ton pote ou quoi ? il dit en m'attrapant à la nuque Repars une fois comme ça alors qu'il fait nuit tu vas voir
Casper : Du calme les amoureux, peaceee tout va bien

Sans attendre une seule remarque de plus de la part du grand Tarik je remonte à notre appartement commun à lui, son frère et moi.

Je préfère ne rien dire pour l'instant de mes résultats médicaux, ils ne sont au courant de rien et ça restera comme ça le temps que je réfléchisse. Mon idée est réconfortée rien qu'à voir son caractère a lui.

Je commence alors à faire à manger pour nous ainsi que Casper qui va sûrement venir manger comme très souvent. Musique à fond avec mes marmite et ma cuillère en bois pour mes lasagnes, j'entends d'un coup des sirènes de police et des lumières bleues remplir toute la cité. Connaissant les activités illégales des frères je me dois de descendre les escaliers à toutes vitesse.

PNL | « J'tai aimé comme pas deux » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant