« Souffrir de l'amour n'est pas une obligation, je suis partis comme je suis venu sans une explication »
Elaïa x PNL
⚠️ J'aime beaucoup PNL et je me sers de leurs image, leur vécu, leur rap pour cette histoire, après je ne connais pas leur vie par c...
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Elaia - Corbeil-Essonnes Mars 2017
La journée de travail est finie pour aujourd'hui. Mes quelques collègues que j'ai sont déjà partis depuis un moment et c'est ce qui fait que j'aime rester un peu seule dans mon agence a continuer de travailler. Ça m'évite de rentrer chez moi, de m'attendre à voir Imran me sauter dans les bras en me racontant sa journée d'école, ça m'évite de me sentir plus seule que je ne le suis déjà.
Alors que je viens de fermer l'agence je me dirige vers le parking où est garée ma voiture quand je vois une voiture blanche garée devant l'entrée faire des appels de phares. Je me dirige vers le conducteur car je sais exactement de qui il s'agit : Tarik. Je me demande même pas ce qu'il fait ici car avec lui tout est possible.
Tarik : Montes Elaïa : Bonjour à toi aussi je lui réponds en montant côté passager
Il ne dit rien et démarre en trombe. Son visage est toujours le même c'est à dire froid et fermé. Je ne peux évidemment rien dire là-dessus car c'est en partie ma faute. Je n'ai aucune idée d'où nous allons, il ne dit rien et reste concentré sur sa conduite et son joint en regardant dans les rétroviseurs de temps en temps.
Après presque 30 minutes de route qui m'ont parue une éternité dans ce silence pesant, l'ainé Andrieu s'arrête et en regardant autour de moi je vois que nous sommes face à une forêt. Une des rares forêts d'Ile de France soit disant passant. Et c'est dans cette forêt que Tarik et moi nous nous sommes embrassés pour la première fois. Alors je me retourne vers lui le regard rempli de questions.
Tarik : J'vais parler et j'te préviens me coupe même pas une fois sinon tu verras
Je lui réponds pas un hochement de tête positif et je suis réellement prête à l'écouter jusqu'au bout.
Tarik : Tu vois c'te putain d'foret? Bah j'regrette d'y avoir mis les pieds un jour, surtout avec toi. J'regrette d'avoir cru en tes putains d'paroles et tes putains d'sourire. Mais j'regrette pas d'tavoir aimé comme un ouf ça m'a apprit v'la les choses... Grâce ou à cause de toi j'sais même pas il fait un petit rire j'sais c'est quoi les femmes et wAllah que plus jamais j'me laisse bouffer comme as. T'a détruit le peu d'estime qu'il m'restait envers les femmes. Mon reuf même si j'veux le defoncer ça reste mon sang alors j'suis obliger d'encaisser. Mais toi putain toi t'es plus rien à mes yeux. J'te croise, j'te Salam et ça s'arrête al. Dieu sait que j'tai aimé et que j'taime toujours comme le pd que j'suis mais c'est finit Elaïa. T'existe plus. T'es plus rien. il me dit droit dans les yeux
Je sais pas si mon cœur a cesser de battre ou si au contraire il bat tellement vite que je le sens plus. Je tombe de 30 étages et encore c'est rien comparé à ce que je ressens à l'heure actuelle. Malgré que je le comprends ses mots me blessent, me déchirent. Que Tarik ressentent une haine si forte envers moi c'est tout ce que je ne voulais pas. J'aurai tout fait pour qu'il ne ressentent pas ça à mon égard.
Elaïa : Tarik... je... je suis désolée, que n'importe qui me haïsse je m'en moque mais pas toi, surtout pas toi Tarik : J'suis la seule personne justement à pouvoir te haïr comme as Elaïa. J'ai toutes les raisons pour putain tu t'rend compte ou pas de c'que t'a fait? On devait s'marier zebi juste on rentrait d'vacance et j'te disais oui devant Dieu
Tarik : T'sais j'suis pas un con j'ai capté q'toi et mon reuf vous vous connaissiez d'avant et que obligé y a déjà eu heja mais bon j'ai fermé ma gueule, j'ai rien dis pour notre bonheur à nous et toi t'es allé le baiser 2 mois avant le mariage?? dit-il avec un rire jaune en tapant sur son tableau de bord Elaïa : Je t'ai aimé Tarik, je t'ai aimé plus que n'importe qui Tarik : Ouais ptetre mais t'aime mon frère aussi plus que n'importe qui malheureusement t'aime deux frères et ça c'est pas possible alors ptetre bien que si on s'était connu en premier.. ptetre bien q'tout serait différent j'sais aps.
Tarik fixait un point invisible devant nous quant à moi je le regardais. En cherchant une once de plaisanterie dans son regard. Mais rien, il était neutre comme trop souvent d'ailleurs. Et à ce moment là, j'ai compris que je l'avais perdu. Pour de bon.
Tarik : Descends Elaïa : Pardon? Tarik : Descends d'ma caisse Elaïa : Mais t'es sérieux ou quoi? J'rentre comment moi?! Tarik : J'men bat les couilles j'tai dit descends
C'est en regardant une nouvelle fois son visage que je compris qu'il était tout à fait sérieux. Sans chercher la dispute je descends de sa voiture et en un quart de seconde le voilà déjà à plusieurs mètres devant moi me laissant seule face à une forêt, à 21h, à 30 minute de chez moi. J'essaie d'appeler Nabil mais il ne réponds pas, Lukas lui a été réquisitionné par sa mère pour pousser le caddie m'a t'il dit au téléphone. Je n'ai plus qu'une seule option et j'appelle donc Fattah pour lui demander de voler à mon secours.
Le temps passe et Fattah qui m'avait répondu positivement fait son apparition devant moi. On se fait la bise et durant le trajet il me demande de lui expliquer le pourquoi du comment je me suis retrouvée ici. Rapidement on se retrouve aux Tarterets et je vois Tarik déjà en bas avec Nabil, Moha et Samy.
Fattah : Dernière fois que j'la retrouve solo devant une forêt il dit en s'adressant à Tarik Tarik : Sinon quoi hein? Fattah : Tu sais très bien, fais pas l'chaud Tarik
Bizarrement Tarik ne réponds rien, il s'incline seulement en me lançant un regard noir et moi je sourie de toutes mes dents. L'arroseur arrosé.
