Le lendemain matin, après une nuit revigorante. Je m'étirais, Isheer ronflait légèrement ses cheveux bruns dans tous les sens, je jetais un coup d'oeil vers la salle de bain où la porte vient de s'ouvrir. Sur le seuil, Osvald, serviette tombant sur les hanches, une autre dans la main gauche s'essuyant ses cheveux. Mon regard ne put s'empêcher de suivre les gouttes d'eux qui longeaient son cou, ses clavicules et son torse couvert de tatouages anciens. Sur son biceps, une phrase en grec ancien, si mes notions de cours n'étaient pas trop rouillées, roulait sur son muscle à chaque mouvement. Je continuais mon inspection minutieuse, ce corps était l'un des mieux sculptés et harmonieux que je n'ai jamais vu.
- Tu veux peut-être que j'enlève ma serviette pour que tu puisses poursuivre ton examen ?
La voix d'Osvald me fit sursauter, je sortis de ma torpeur en relevant les yeux pour fixer les siens, son sourire était goguenard. Cette attitude me surpris de sa part, même si sa froideur des premiers jours était maintenant partie depuis plusieurs semaines, et que je remarquais facilement que m'embêter l'amusait. Une allusion directe à sa virilité fut perturbante.
- Non, merci ce ne sera pas nécessaire. J'avais envie de me claquer, mon ton n'était pas aussi assuré et ironique que je l'aurais souhaité.
Je me mis rapidement sur pied et le bousculais légèrement pour prendre sa place dans la salle de bain.
Son rire résonna toujours à travers la porte close lorsque je rentrais dans la cabine de douche.
Nous nous dirigions tous les trois pour notre petit-déjeuner, Isheer et Osvald prirent tous les deux, un café et un assortiment carnivores, composés d'œufs au plat, de bacons, de saucisses fumés. Je me contentais du nectar noir accompagné de brioches grillées à la confiture. Ma brioche à du mal a passé lorsque Osvald, en face de moi, fait jouer ses sourcils, tout en croquant un morceau de bacon.
Ma toux m'égratigna la gorge, Isheer me tapota gentiment le dos.
- Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu n'arrives plus à manger ? Rigole mon collègue.
- Oui Kaya, qu'est-ce qui se passe ? Continua Osvald.
- Tout va parfaitement bien. Je jetais un regard noir à mon vis-à-vis.
Le chauffeur du Président islandais nous attendait devant l'hôtel pour nous accompagner à l'hôpital.
- Bonjour à vous, je vais rester avec vous aujourd'hui, pour vous présenter les différentes victimes.
Nous le saluons tous et rentrons dans la voiture noire pour un trajet plus long que la veuille.
L'hôpital, un grand bâtiment gris a façade n'était plus de la dernière génération, nous passons par la porte des employés, divers médecins, infirmières et urgentistes en tenue de travail vaquait à leur occupation à un rythme effréné.
En progressant dans les couloirs blancs désinfectés de l'établissement le chauffeur, Ludvik, d'après les recherches qu'Isheer à entreprit hier soir, commença à nous faire un récapitulatif de la situation de chaque victime.
- Les patients ont donc différents diagnostics le premier a été brûlé au troisième degré, il est conscient mais immobilisé et est faible. Le deuxième patient a eu sa jambe écrasée par une poutre, il a dû être amputé hier. Un autre à un traumatisme crânien, ce qui a entraîné une perte de mémoire, les médecins ne savent pas encore déterminer si cela sera définitif, vous risquez donc de ne pas en tirer beaucoup d'informations. Les deux autres patients sont dans un coma profond artificiel, leurs blessures étaient trop importantes, mais leurs fonctions vitales pour l'instant redevenues stables.
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La Traqueuse
ÜbernatürlichesKaya, est une jeune femme possèdant un gêne lui permettant de prendre l'apparence d'un fauve féroce. Elle est recruté par une agence secrète et devient : la traqueuse . Elle a pour mission de poursuivre et rammener les cibles à l'agence. Mais pour...