Votre Majesté... [ Swanqueen ]

Chapitre 1

Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans mon premier récit. Bien évidement je me devais d'écrire un récit Swanqueen.
Je vous laisse avec mon premier chapitre, j'espère qu'il vous plaira !

ps : Des chapitres plus longs sont à venir, mais pour le moment il faut que l'introduction et le contexte se mettent en place.
De plus, je ne suis pas à l'abri de laisser des petites fautes d'orthographe, je fais de mon mieux pour les éviter mais quelques fois ça arrive que cela m'échappe. N'hésitez pas à me le signaler dans les commentaires...

Bonne lecture à vous !

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pdv Emma :

- Princesse Emma ? Vous devriez descendre, vos parents vous attendent. Ils ont quelques choses à vous annoncer.

Je venais juste de finir de prendre mon bain après mon entraînement assez intense avec la garde royale. Il est tard et je n'ai qu'une envie c'est d'aller me coucher et voilà que mes chères parents veulent me voir, je prétexterai bien une excuse pour ne pas les voir ce soir mais je sais que ça ne passera pas. Alors je hoche la tête en guise de réponse et quelques minutes après avoir finis de sécher mes cheveux encore trempés avec mon bain, je sors de ma chambre et je rejoins mes parents qui doivent sûrement m'attendre dans le salon. Je ne sais pas pourquoi ils veulent me voir mais ça semble bizarre. Il doit sûrement y avoir anguille sous roche, comme d'habitude.
J'arrive dans le salon, mes parents m'attendent au tour de la grande table en bois qui règne au centre de la pièce bien trop immense pour nous trois.

- Ah ma chérie, te voilà enfin. Installe-toi, nous avons à te parler avec ton père.

Ma mère m'offre toujours ce sourire qui se veut chaleureux enfin je crois... je déteste ce sourire. Quelque chose ne va pas, ils ne sont pas comme d'habitude. Ça doit être pour encore me rabâcher pour les entraînements que je fais avec la garde royale, pour eux une femme n'a pas sa place dans ce domaine. Je suis sensée être une princesse en robe, qui prends soin de soi et pleins d'autres trucs ennuyants que je déteste plus que tout. Mais après tout ils ne s'en préoccupent pas plus que ça de ce que j'aime et de ce que je déteste.

- Si c'est pour me rappeler que les entraînements avec la garde royale ne sont pas fait pour moi, ça ne sert à rien. Je vous les déjà dis, je n'arrêterai pas.

Froide, distante. C'est ce que je suis avec mes parents depuis je ne sais combien de temps. L'époque où tout était plus simple est passée. Mon père intervint.

- Écoute Emma, il y en a marre ! Quand est-ce que tu vas comprendre que ces entraînements ne sont pas pour toi, ce n'est pas un avenir possible pour toi et tu le sais. Avec ta mère, on a réfléchis et on a trouver une solution.

Ma mère prends la suite.

- On va te marier Emma, de plus tu as interdiction à partir de maintenant de remettre un pied dans ses entraînements dangereux pour toi. Tu es une femme maintenant et ils nous faut un héritier pour notre royaume, nous l'avons choisis pour toi.

J'hallucine. Je me remémore la scène et non, je ne rêve pas. Je n'en reviens pas, ils veulent me marier. Je suis sous le choque. Ils ont dit ça tellement naturellement. Je ne peux pas me laisser marcher dessus.

- Il est or de question que vous me marier à quelqu'un, vous êtes complètement fous, vous avez pensé à mon bonheur dans tout ça ! Je m'en fiche de ce que vous pouvez penser, je vais continuer à faire mes entraînements que ça vous plaisent ou non ! Même le général dit que je suis la meilleure, je l'ai déjà battue des milliers de fois à l'entraînement !

D'un seul coup sans que je comprenne comment mon père se lève et me prend violemment le bras. J'essaye de me débattre mais sa force est trop grande. Il me fait mal. Ce n'est pas la première fois qu'il me fait mal comme ça à cause de ses excès de colère, ma mère n'a jamais rien dit. J'ai déjà pas mal de bleus aux bras et quelques uns sur les jambes quand il me donne des coups de pieds...
Il continue :

- Écoute moi bien ma fille. Tu n'as pas le choix, tu vas te marier et tu vas arrêter les entraînements. J'en ai plus qu'assez que tu n'obéisse pas, on ne te demande pas ton avis. Il faut que tu comprenne que tu n'as pas le choix que ça te plaise ou non. Ton avenir est déjà tout tracé alors ne tente pas d'en faire qu'à ta tête.

Tout au long de sa tirade il a resserré sa prise sur mon bras, mon sang ne circule plus et je ne sens même plus mes doigts. Dans un dernier élan, j'arrache mon bras de sa prise. Je suis incapable de formuler une phrase alors je pars en courant dans ma chambre.
Je claque la porte derrière moi. Comment ont-ils pu me faire ça ? Je leur ai toujours obéi durant toute ma vie mais maintenant je me rends compte qu'ils s'en foutent complètement de ce que je peux ressentir.
Ils m'ont trahis. Je ne peux pas rester ici, il faut que je parte avant qu'ils organisent le mariage et que je ne puisse pas faire marche arrière. Rien que l'idée de me marier avec un homme me donne la nausée, s'ils savaient que j'aime les femmes, je n'ose même pas imaginer leurs réactions.
Mais si je pars, où est-ce que je peux aller ? Dans le royaume de La Méchante Reine, cette idée m'a traversé l'esprit si rapidement, je pourrais être le général de son armée à près tout je suis la meilleure aux entraînements que se soit en pratique ou en technique et j'ai déjà battue le général de l'armée blanche des milliers de fois à l'entraînement, j'ai toute mes chances. En plus, il paraît qu'on peut jouer sa place quand on veut, il faut juste l'affronter et celui qui gagne emporte le poste. Je me souviens des soldats qui en parlaient pendant un entraînement. De plus, je connais tout les secrets de l'armée blanche, je pourrais les offrir à La Méchante Reine. Mais, même si ça semble possible, est-ce que ça va marcher ? Je ne peux être sûre de rien, mais une chose est sûre, je ne me marierai pas, pas maintenant et surtout pas avec quelqu'un que je n'ai même pas choisi.
J'en veux à mes parents, je veux me venger. D'un coup, je reviens à la réalité, c'est impossible. Je ne peux pas partir comme ça et tout laisser derrière moi. Que diraient mes parents ? Je me laisse tomber de désespoir sur mon lit. Ça y est ma vie est définitivement foutue. Je tourne alors ma tête vers la fenêtre sans trop savoir pourquoi et alors que mon regard était posé sur la douceur du ciel et de ces étoiles, une étoile filante traverse le ciel pour finir par disparaître quelques temps après. Je me relève soudainement, c'était un signe et j'étais décidée. C'est la seule solution possible. Je partirais cette nuit. Je n'aurai jamais imaginé penser ça mais je partirais, j'en suis sûre. Je réfléchirai aux conséquences de mes actes plus tard.
Rapidement, je prépare mon plan pour m'évader cette nuit. Je sais que les gardes vers l'écurie dorment tout le temps la nuit car il n'y a pas beaucoup de risque là-bas. Ce n'est ni une entrée ni une sortie principale. Alors je sortirais du château par une petite porte que je connais et je me rendrais dans l'écurie pour prendre mon cheval et m'enfuir au plus vite. Normalement, tout devrait bien se passer. Mon plan n'est pas vraiment au point mais j'improviserai au fur et à mesure, j'ai toujours été douée pour ça. Je décide de dormir un petit peu avant pour être en forme.

C'est dans la nuit que je me réveil, je suis excitée à l'idée d'enfin m'enfuir de cet enfer. Mais avant de partir je prends dans un de mes tiroirs un peu d'argent.
Alors doucement j'entrouvre la porte de ma chambre et me glisse à l'extérieur de celle ci, je ne jette même pas à dernier regard, je suis bien trop pressée de partir. L'excitation m'envahit pendant que je traverse le château sombre et silencieux. Je descends dans la cuisine et passe à l'arrière de celle ci, je trouve la petite porte et l'ouvre. L'air frais de dehors glisse sur ma peau, je me sens bien. Ensuite, je traverse la cour pour arriver vers l'écurie, comme j'avais prévue, les gardes dorment à point fermé. Je prends mon cheval et mon épée que j'avais laissé ici après mon entraînement d'hier discrètement. J'enfourche mon cheval, même si je n'ai jamais été très à l'aise avec les chevaux je sais me débrouiller. Doucement je quitte l'écurie et le châteaux par la même occasion. Une fois sûre d'être dehors, je commence à galoper le plus vite possible, je me sens enfin libre, un pois se retire de la poitrine, je souris. Tout s'est passé à merveille mais tellement vite. Je ne réfléchis pas plus et je continue mon chemin, heureuse et apaisée.