Les journées dans la maison familiale des Dimartino étaient vraiment reposantes. Nicole m'aidait énormément avec Leia, de façon à ce que Marc puisse récupérer facilement de l'opération.
Nous avions enfin pu discuter plus longuement de toute cette histoire et de notre histoire.
Marc avait remarqué depuis plusieurs semaines que Fanny était étrange quand il parlait de moi ou de Leia. Il l'avait déjà plusieurs fois reprise à ne plus dire quoique ce soit de méchant sur moi et il trouvait qu'elle avait du mal à se contenir de balancer des horreurs.
Il n'aurait pas imaginé qu'elle entretenait autant de haine envers moi et d'après ce que le commissaire lui avait dit, Fanny avait projeté de me faire du mal d'une manière ou d'une autre. L'occasion avait été trop belle pour elle, je venais rendre visite à Marc.
Marc avait compris en entendant vrombir la voiture que c'était celle de Fanny et c'est d'instinct qu'il avait voulu me protéger.
Nous avons ensuite beaucoup et surtout discuté de nous deux. Maintenant que nous étions au calme, il voulait savoir.
Marc : Sarah, je sais que ce n'était pas que sur le coup de l'émotion que tu m'as révélé tes sentiments, mais ...
Sarah : mon coeur, j'étais et je le suis toujours : amoureuse de toi. Je n'ai plus peur de ce que je ressens, je ne veux plus craindre de te perdre et oui, je t'aime. Je t'aime tellement et depuis si longtemps ... qu'il y ait eu Leia ou pas, je t'aime.
Marc : et comment te sens-tu d'avoir perdu notre deuxième enfant ?
Sarah : je suis triste. Je n'ai pas eu le temps de me réjouir et de te l'annoncer, j'aurai tellement aimé voir ta réaction.
Marc : j'aurai été très heureux, et je le suis encore. Tu voulais me le dire : tu ne voulais pas me le cacher, pas comme pour Leia, même si je sais pourquoi tu l'as fait.
Sarah: pourquoi je ne te l'aurais pas dit ?
Marc : tu aurais pu regretter la façon dont cet enfant avait été conçu ? Je te rappelle qu'on était assez alcoolisés ce soir-là et nous n'étions pas vraiment un couple ...
Sarah : c'est vrai que ce n'était pas vraiment les conditions les plus romantiques pour concevoir un enfant, mais j'ai accepté cet enfant comme un cadeau de l'univers pour nous réunir : c'est pour cela que je venais te voir au travail.
—-Un mois s'était écoulé, Marc avait vu le médecin de l'hôpital du nord et celui-ci était satisfait de sa convalescence. La cicatrice était bien fermée. Marc devait quand même faire attention à ne pas encore faire d'efforts physiques trop brusques !
Nous avons décidé qu'il était temps de rentrer et nous ne voulions pas abuser de la gentillesse des Dimartino.La semaine suivante nous sommes donc revenus à l'appartement. Les médias avaient cessé de s'intéresser à l'affaire puisque de toute façon toute l'instruction judiciaire était en cours. Fanny était en liberté surveillée officiellement - mais elle avait été internée en psychiatrie.
Le procès pour tentative de meurtre, pour blessures volontaires n'aurait lieu que bien plus tard !!La presse s'était donc lassée du peu de détails croustillants à évoquer. Ils avaient même très bien résumé le fond de l'histoire : une jalousie poussant à la folie.
Pendant notre séjour dans la maison des Dimartino, Marc et moi dormions de nouveau ensemble mais nous n'avions rien fait. Déjà les premiers temps il souffrait trop de sa cicatrice et je pouvais rarement m'endormir contre lui. Puis vers la fin de notre séjour, il n'avait plus besoin de pansement mais je n'étais pas à l'aise et je n'envisageais absolument pas d'être intime avec lui alors que nous n'étions pas chez nous.
VOUS LISEZ
Sarah : une fille ordinaire (tome 2) / La vie d'adulte
RomanceLe lycée s'est fini par une rupture, son âme soeur est parti pour les études et elle se destine à une vie d'adulte avec son lot de responsabilités, de choix ... Sarah VonGotten cachera quelque chose d'important à l'amour de sa vie en attendant qu'i...