Sarah : une fille ordinaire (tome 2) / La vie d'adulte

45/... heureux pour toujours

Le jour J est enfin là. Rien ne pourra venir gâcher cette journée : notre journée à Sarah et moi.
J'ai choisi un costume dans les tons champagne. Mon frère est mon témoin de mariage et nous arrivons à la mairie. Je sais que c'est Mr le maire qui nous marie ce matin, nous avons ce privilège du fait de nos parents respectifs.

Il y a beaucoup de monde d'ailleurs, je ne me souviens pas qu'on ait invité autant de monde. Après la mairie est ouverte à tous, ça ne m'étonnerait pas que nos parents aient convié leurs invités !!

Je m'impatiente un peu d'attendre Sarah !! Même pas 12 heures sans elle et elle me manque terriblement !! Leia aussi n'est pas très à l'aise avec tout ce monde entassé autour.

La Porsche de John arrive et le brouhaha s'intensifie autour de nous. La mère de Sarah récupère Leia de sorte que je peux serrer chaleureusement la main de John lorsqu'il me dit : « je te souhaite de toujours la rendre heureuse car je peux t'assurer qu'elle l'est. Prends soin d'elle ! »

J'y compte bien mais j'apprécie sa bienveillance. Je m'avance pour aller chercher ma bien-aimée, j'ouvre la portière et elle est là, assise, ravissante comme toujours mais encore plus ... je lui tends la main pour l'aider à sortir de la voiture.
Elle est à présent debout face à moi : sa robe est splendide ou c'est elle qui rend la robe splendide !!? Je n'ai pas le temps de l'admirer plus longtemps, car nous sommes attendus dans la salle des mariages.Les acclamations se font entendre derrière nous. Sarah doit faire son effet avec sa magnifique robe.

La foule d'invités rentre s'installer puis le cortège peut commencer : Leia qui porte nos alliances sur un coussin suivi des témoins. Ma mère m'accompagne jusqu'à Mr le Maire, j'aurai cru qu'elle me ferait une crise d'hystérie, mais non, elle est calme et très digne et aussi très émue. Elle m'embrasse très tendrement et va s'asseoir à côté de mon père et de ma soeur. Je me retourne pour enfin admirer ma belle de toute sa hauteur, son père la tient par le bras, il est très ému lui aussi, il a même du mal à cacher son émotion. Cela m'émeut et me fait me projeter un instant des années dans le futur lorsque je me trouverai à sa place pour conduire Leia si elle se marie un jour. Puis mes yeux se posent sur ma ravissante moitié : sa robe est simple mais à la fois magnifique, je me rappelle qu'elle n'arrêtait pas de me dire qu'elle avait choisi une robe dite "robe sirène". En effet, la robe est près du corps et le bas s'évase en une magnifique traine. Elle est entièrement recouverte d'une dentelle dont les détails sont très minutieux. Sa silhouette est mise en valeur. Ses cheveux sont relevés en un chignon assez lâche où s'incrustent des barrettes à paillettes. Rien de trop, juste ce qu'il faut. Je reconnais les boucles d'oreilles que Pierre lui avaient offertes il y a tellement de temps - serait-ce l'objet ancien qu'elle a choisi ? - Son visage rayonne de bonheur et d'amour, le maquillage est juste léger et suffisant pour rehausser encore plus sa beauté.

Une fois arrivée à ma hauteur, son père l'embrasse et me la confie. Nous nous regardons avec tant d'intensité, qu'on oublierait presque toute la foule autour de nous. C'est le raclement de gorge du maire qui nous ramène à la réalité.

La cérémonie se déroule comme elle se doit, nous échangeons nos voeux de mariage et nos alliances. Le baiser tant attendu déclenche les applaudissements, les cris, les rires et les larmes. Enfin, nous sommes enfin unis pour la vie !!

Nous nous prêtons au jeu des photos, des très nombreuses photos !! Je comprends qu'il faille une journée entière pour un mariage. Le vin d'honneur a été offert par les Dimartino dans les jardins d'un des grands hôtels de la ville où nous feront également la soirée. La journée est donc  loin d'être terminée.

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Nous arrivons à l'hôtel, je commence à fatiguer un peu, mais je ne peux pas me permettre de le montrer, je cherche un moment pour annoncer la nouvelle à Marc. Les jardins de l'hôtel sont immenses ce qui permet de ne pas subir toute cette foule. Je me dis intérieurement qu'on aurait dû insister auprès de nos parents pour qu'on s'occupe de l'organisation. Je pense qu'on ne connaît même pas les trois quarts des invités, en tout cas pas aussi personnellement qu'on le souhaiterait. Heureusement que pour la soirée, il n'y a vraiment que nos amis les plus proches !!