L'histoire qui va vous être contée se déroule en des temps lointains. À une époque très avancée où la technologie est un atout indispensable, un conflit mondial ne tarde pas à éclater, opposant le bloc occidental au bloc oriental. Kwangsuk, un habit...
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kim minseok as kang youngtae ;
Kwangsuk revint au restaurant plus que déprimé. La journée n'avait pourtant pas si mal commencé. On pouvait dire que la deuxième partie tournait au drame. Mais bon, puisqu'il avait l'après-midi de libre, il allait en profiter pour finir de vider le sac de Rig et aller lui rendre.
La salle principale était encore remplie. Ces gens riches avaient-ils tant de temps à perdre à table ? Ils avaient vraiment rien à faire de leurs vies. Le jeune homme arriva derrière le comptoir et à son grand étonnement, toutes les pièces semblaient rangées. Mais surtout, le sac du voleur avait disparu. Pourvu que ses parents ne s'en soient pas débarrassé... Sinon Rig allait le planter.
Le tressé commença à chercher partout sous le comptoir, derrière toutes les babioles dont on ne se servait quasiment jamais – pourquoi est-ce qu'elles étaient entassées là, même ? –, mais aussi dans les casiers réservés aux employés. Aucune trace de l'objet tant convoité. Alors il continua sa quête dans l'arrière boutique, où encore plus de choses inutiles étaient entreposées. Surtout ses affaires, en fait. Peut-être qu'on avait pensé que le sac était à lui, dans ce cas il serait sûrement là.
« C'est ça que tu cherches ? », lui demanda une voix à l'entrée de la pièce, c'était encore Kaia.
Cette dernière se tenait à sa gauche, pendant que l'autre avait la tête dans une caisse remplie de vieux uniformes. Son bras droit était tendu et dans sa main se trouvait le précieux bien que Kwangsuk cherchait depuis au moins dix minutes. Elle avait dû finir de tout ranger, comme ça il n'avait pas à le faire. Le serveur s'apprêtait à attraper le bagage avant qu'elle ne le ramène à elle, elle attendait visiblement quelque chose de sa part.
« Qu'est-ce que tu fais là ? T'étais pas censé être au travail ? », questionna la blonde.
Si elle commençait comme ça, j'allais pas la supporter longtemps.
« Comme je suis arrivé en retard et que je n'avais pas mon uniforme, le patron m'a divisé ma paye par deux et m'a empêché d'aller travailler, car il n'allait pas "me payer quatre-vingt-dix centimes tout de même", lui expliqua-t-il en imitant ce ton hautain qui l'agaçait tant.
– D'accord, fit-elle très peu étonnée, elle devait connaître le tempérament du patron vu la tête que son collègue tirait à chaque fois qu'il revenait de l'usine. Et je peux savoir ce que c'est, toutes ces choses qui étaient dans ton sac ? »
Son interlocuteur eut particulièrement envie de lui rétorquer que l'objet ne lui appartenait absolument pas – mais ce serait bien trop long à expliquer –, et quand bien même ç'aurait été le sien, pourquoi fouillait-elle dedans ? Cependant, il était curieux de voir ce qui la dérangeait tant à l'intérieur.
Kaia soupira bruyamment et se rapprocha de lui pour que personne ne les entende. Le garçon espérait pour Rig que ce ne soit pas trop confidentiel. Dans une petite poche bien cachée à l'intérieur, il y avait des tonnes de codes de systèmes de surveillance de certains bâtiments importants de la capitale, des plans détaillés de l'intérieur de ces derniers, des potentielles positions de quelques uns de camps de déportés dont personne ne connaissait l'existence, la carte d'identité du voleur – le tressé fut bien étonné de remarquer que Rig n'était pas qu'un surnom – ainsi que celle d'un prénommé Min Jihu, et deux vieilles photos. C'était facile de reconnaître le propriétaire du sac au centre de la première. À ses côtés se trouvaient un garçon au visage allongé et une fille brune aux yeux bleus en amande, qu'on pouvait également voir sur une autre image trouvée avec.
