12. Dove Et Les Motels... Encore

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DOVE SE SENTAIT MAL, TRÈS MAL

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DOVE SE SENTAIT MAL, TRÈS MAL. Dick était rentrée après elle, et elle n'était toujours pas allée le voir. Pour lui dire quoi, de toute manière. "Désolée, j'ai paniqué en pensant à mon ex qui me battait et me violait." Elle n'était même pas sûre de savoir prononcer ses mots, de les dire à quelqu'un encore moins.

Alors, elle avait préféré l'éviter toute la soirée. Elle avait grappillé quelques heures de sommeil, mais à son réveil elle s'était sentit tout aussi mal.

Alors, elle était sortie de la chambre qu'elle partageait avec Rachel, et s'était dirigé vers un balcon pour prendre l'air.

Bien sûr, Dick s'y trouvait. Elle suivit son regard et vit Rachel et Gar dans le parking, discutant. Elle soupira. Eux aussi devaient discuter.

Elle s'assit à côté de lui. Il lui lança un regard.

— Tu penses qu'ils vont bien ?

Elle sourit, plaçant son coude sur son genou et son menton sur sa main.

— Ils sont mignons.

— J'aime bien la voir comme ça, une enfant normale.

Son sourire se fit plus doux, et elle pencha la tête sur le côté.

— Moi aussi.

Dick se tourna vers elle, son visage prenant subitement un air plus grave.

— Pourquoi ils la recherchent ?

Dove fronça les sourcils et se mordit la lèvre.

— Je pense que c'est lié à la prophétie qu'on a trouvé sur le mur de Kory.

— Comme quoi elle va provoquer l'apocalypse ?

Elle haussa les épaules et ramena ses jambes sous elle, s'asseyant en tailleur.

— N'importe quoi, continua-t-il. Les gens créent des histoires quand ils ne comprennent pas.

Dove leva les sourcils, surprise. Elle pensait pareil, mais elle ne se doutait pas que Dick aurait la même opinion qu'elle. Elle secoua la tête.

— Je suis d'accord avec toi. Le problème c'est que ça ne veut pas dire qu'ils ne nous tueront pas. Ils vont devoir apprendre à se défendre.

— C'est qu'une gamine. Lui aussi.

Elle croisa les bras, frissonnant en sentant l'air froid.

— Je m'en veux de les inciter à la violence, dit-il.

Dove le considéra quelques instants.

— Ce n'est pas de ta faute. Ils y sont contraints, c'est tout.

— Mais quand on emprunte cette voie, il n'y a pas de retour possible.

Il esquiva son regard alors qu'elle soupira, mâchonnant sa lèvre inférieure avec ses dents. Elle savait qu'il parlait de lui. Elle posa une main hésitante sur son bras, le forçant à la regarder.

Nyctophobia ⋆ Dick Grayson (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant