40. Dove Et Bruce

673 56 22
                                    

ASSISE DANS LA BAIGNOIRE, L'EAU TROP CHAUDE COULANT SUR ELLE, DOVE AVAIT L'IMPRESSION QU'ELLE COMMENÇAIT À LENTEMENT PERDRE L'ESPRIT

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

ASSISE DANS LA BAIGNOIRE, L'EAU TROP CHAUDE COULANT SUR ELLE, DOVE AVAIT L'IMPRESSION QU'ELLE COMMENÇAIT À LENTEMENT PERDRE L'ESPRIT. Elle devait trouver une solution pour retrouver Dick. Elle devait le sortir de là. Dieu seul savait ce qu'ils faisaient aux flics qui allaient en prison—elle ne voulait pas l'imaginer. Pas du tout. Si elle commençait à le faire...eh bien, elle avait peur de finir par devenir définitivement folle.

Elle éteignit l'eau et soupira, les gouttes creusant des sillons rouges sur sa peau. Elle passa deux mains tremblantes dans ses cheveux mouillés collant à son front. Elle passa encore quelques minutes dans la baignoire, assez longtemps pour que l'eau devienne froide, avant de se décider à sortir.

Une serviette autour d'elle, elle tenta pour la vingtième fois d'appeler le numéro de Bruce Wayne que Dick lui avait laissé.

Bruce Wayne. Je ne suis pas disponible pour le moment, rap–

Ah bout de nerfs, Dove lança son téléphone sur le mur dans un cri. L'écran se brisa, et éclata au sol. Des larmes coulèrent et elle les écrasa sur ses joues, ses doigts tremblants.

Avec un soupir contrôlé, elle se releva, s'habilla rapidement, et prit ses affaires. Elle paya la chambre d'hôtel, et se dirigea droit vers la voiture de Dick, sa queue de cheval serrée se balançant avec chacun de ses pas.

Si Bruce ne répondait pas, elle ferait en sorte qu'il lui parle, coûte que coûte.

Même si ça voulait dire qu'elle allait devoir retourner à Gotham et s'exposer au Manoir.

ELLE PASSA DANS LES RECOINS LES PLUS RECULÉS DE GOTHAM. Elle fit en sorte que les caméras de la ville ne puisse pas l'identifier, et de rester hors des grands axes de communications. Elle pouvait presque sentir l'épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Mais elle devait le faire, pour Dick.

Elle se gara dans l'allée du manoir, et sortit, de dirigeant au pas de course vers l'entrée du manoir Wayne, frappant durement au battant. Pas de réponse.

— Monsieur Wayne ! cria-t-elle au vide. S'il vous plaît j'ai besoin de vous parler. C'est urgent !

Elle pouvait sentir les larmes de désespoir lui monter aux yeux. Elle pouvait sentir qu'elle allait mourir bientôt, très bientôt. Son horloge interne bourdonnait, et elle ne se donnait que quelques jours ; une semaine, tout au plus. Mais elle ne mourrait pas tant que Dick était en prison. Elle allait le libérer, coûte que coûte.

— Je vous en prie, hurla-t-elle à nouveau, des larmes pleins les yeux. C'est au sujet de Dick.

La porte grinça lorsqu'on l'ouvrit, et elle renifla bruyamment, essuyant ses larmes et essayant de reprendre contenance. Un homme âgé la regarda, un sourcil haussé.

Nyctophobia ⋆ Dick Grayson (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant