Chapitre quarante-sept 🏵

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- Fous-moi la paix !

Cette fois-ci, hors de question de se laisser faire, Natsu stoppe la porte avec sa main afin de la repousser. Surpris, Sting recule de quelques pas.

- Maintenant tu vas m'écouter ! s'écrie Natsu.

Le rosé attrape son beau-frère par le col de sa chemise, le soulevant du sol.

- Ta sœur va mal à cause de toi ! Qu'est-ce que tu attends pour aller t'excuser ?!

- Je ne peux pas la pardonner ! Elle est allée trop loin, je n'en peux plus !

- Dans ce cas explique-moi !

Le blond force Natsu à le lâcher puis remet correctement son vêtement.

- Elle a essayé de tuer Sorano...

- C'est qui encore ça ?

- Ma petite amie !

- Et tu ne t'es pas dit qu'il y avait une raison rationnelle à tout ça ?

- La seule chose qui me vient en tête c'est qu'elle est contre mon bonheur. Je ne comprends pas c'est quoi son problème. Elle appréciait beaucoup Sorano au début, alors pourquoi ?!

- Je ne sais pas ce qui l'a poussé à faire ça mais... Je t'interdis de dire qu'elle ne veut pas ton bonheur, après tout ce qu'elle a fait pour toi. S'il te plaît, rejoins-la immédiatement, expliquez-vous calmement.

- Je ne suis pas encore prêt à la voir.

Le vampire lève les yeux au ciel tout en passant sa langue sur ses canines. Il pose ses genoux à terre, les mains liées en avant, surprenant le blond.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Je suis en train de te supplier à genoux, ça se voit non ?

- Arrête, c'est ridicule.

Gêné de la manière si froide dont les yeux de Natsu le fixent, Sting baisse le regard vers ses chaussures, leur trouvant soudainement un grand intérêt.

- Je vais y réfléchir... marmonne-t-il en frottant son pied contre le sol.

- T'as plutôt intérêt de ramener tes fesses chez nous avant la fin de la semaine... Sinon mes crocs rencontreront ta jugulaire.

Sting déglutit difficilement et hoche la tête avec vivacité.

- Je serai chez toi demain... demain matin !

- J'aime mieux ça ! sourit Natsu en lui mettant deux petites claques. A demain, abruti.

Il ne relève pas sur le dernier mot tandis que le rosé quitte l'appartement.

**

- Il suffit que je gagne entièrement sa confiance et le tour sera joué.

- Tu es sûr de vouloir faire ça ?

- Oh oui, plus que tout au monde. Je dois me venger.

La jeune fille attrape son poignet.

- Mais faire ça ne la ramènera pas ! Elle est morte !

- Tu... Tu n'as pas besoin de me le rappeler, c'est assez douloureux.

- Si tu ne supportes pas la douleur... Pourquoi la faire endurer à quelqu'un d'autre ?

Il pousse son amie contre un mur et quitte la pièce d'un pas rapide, préférant partir avant de ne plus pouvoir se contrôler.

- Idiot... marmonne-t-elle en serrant les poings.

𝐁𝐥𝐨𝐨𝐝 (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant