Chapitre 16

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Le temps de retrouvés notre chemin Happy et moi, nous avons marchés jusqu'au petit jour à l'Est. Depuis notre saut dans le vide; il me boudait. Traversant un très long pont suspendu en bois pour passer de l'autre côté d'un ravin, je le vois tremblé. Réalisant qu'il avait le vertige sans lui demandé son avis, je le pris dans mes bras.

- Allons c'est rien Happy, t'es vivant. Regardant devant moi.

- Q-Quoi ?! Hurle-il. Au dernière nouvelle un chat ça vole pas h-h-hun !!

- Sérieux ? Tu devrais visiter Kaibutsu no shima qui se trouve dans la mer blanche. Tu serais très surpris ! Vivivivi. Ris-je.

- Kaibutsu... Quoi ? Et la mer blanche ? Lucky ! L'eau s'est bleu pas blanc h-h-hun !

 - L'île aux monstres est une île céleste Happy. Que ce soit en mer terrestre ou bien sous les eaux marins, l'aventure est partout ! Sourie-je grandement, en forme de demi-lune.

 - Ah-ah et tu crois que je vais gober ça ?!

- Bah tu as bien mangé un fruit du démon qui t'offre la parole, non ? Le regardant amusé, avançant.

- Ah mais c'est vrai ça h-h-hun ! Cris-il la mâchoire jusqu'à sol. Y'a des gros poissons qui vole alors ?! S'exclame-il les yeux scintillant.

- Vivivivivivi. Ris-je. Tu n'auras qu'à prendre la mer pour découvrir ces merveilles, toi-même ?

- J-Je ne peux pas... Elevin est gravement malade... Miaula-il triste, les oreilles en bas.

- Oh ? Pardonne-moi Happy...

Je continue d'avancer alors qu'il devient intéresser par ce vaste monde et ces secrets. Je lui racontai mes traversés maritimes, quand j'étais dans la marine. Mes deux années de soldat, maintenant que j'y pense elles sont passées pour moi, en un clin d'œil.

- Attends, attends, attends h-h-hun ! Quand tu dis Garp... Garp La Poigne ?!

- Bah oui ? C'était mon instructeur quand je n'étais qu'une deuxième classe. Levant les épaules.

- Tu es allé jusqu'à quel grade dans la marine h-h-hun ? Demanda-il impressionné.

- Jusqu'à officier, j'étais en période d'essaye pour devenir lieutenant Junior. Parlant de voix neutre.

 - M-Malgré les expériences scientifiques qu'ils t'ont faites Lucky... ?

- Oui, Happy. Je n'étais qu'une arme accomplissant des tâches données. Même... si je commence une vie en cavale, aujourd'hui, je reste une arme gouvernementale.

- P-Pas pour moi ! Tu m'as libéré de la cabane et donner à manger ! L-L-La ont va m-même sauver Elevin et l'île... Sanglota-il.

- Quel petit chaton sensible. Pense-je une goutte derrière la tête. Bien sûr Happy, je te les promis ! Sourie-je grandement, un sourire en forme de D.

Quand Happy, était sur le point d'éclater en sanglot, prise d'une grande émotion, j'entends des rires gras venir de notre gauche. D'une réaction vive je plaquai une main contre les babines bleutée de mon ami, lui étouffant un cri, alors que je pars me planquer derrière un tronc d'arbre.

- Ga Ga Ga Ga Ga, nous l'avons cherché partout ! Où est ce monstre ?!

- Ils me recherchent encore ? Pense-je.

- L'Expérience 380, aurait agressé la fille d'Akama. Elle lui semblait traumatisée... elle la tout de même frapper avec son fer à lisser, jusqu'à qu'il perde connaissance !

- La fille anarchiste ? Je ne la pensais pas aussi violente... Pense-je, avec une goutte derrière la tête.

- Mais sinon que fait-on, Nora ? Tu sais très bien que si on rentre sans ce monstre... ont risque la mort.

- AIE !! Cris-je. Q-Qu'est ce que ?! Regardant Happy qui vient de me mordre la paume de la main. Oups... j'ai oublié qu-

- Tu es méchante Lucky ! J'ai besoin de respirer, moi h-h-hun ! Cris-il les dents en pointe.- Tu as entendu ? Ça venait de quelles directions ?!

- Hiiiiiiii !! Se crispant de peur, Happy, dans mes bras.

- Montrez-vous ! Ou comptez sur nous pour vous augmenter vos impôts et le nombre d'expériences que vous devriez faire sur vos familles !

 - Humm... Donc mon hypothèse était juste. Que faire ? J'y vais à l'instinct... prépare-toi, Happy. Murmure-je.

En écoutant les bruits autour de nous, j'arrivai à entendre les cœurs des êtres vivants présents dans cette forêt. Il était deux, dont un, en mauvaise santé, entendant son rythme cardiaque plus rapide que l'autre. Justifiant son manque d'exercices physique pour son corps.

- Montrez-vous, dernière fois !!! Hurla le plus gros.

D'un geste vif je lançai mon pied contre un tronc d'arbre non loin d'eux. Celui-ci s'effondra au sol, ses immenses racines sortirent de terre sous le poids du végétal en question. La sciure de bois qui servent de tapis naturel, forma un épais et opaque nuage dans les airs.

Là, Happy, en profita pour courir sur ce tronc d'arbre fonçant jusqu'à un des deux hommes. Avec ma vision changeante, j'arrivai à les voir en plein jour. Je fonçai jusqu'au plus fin, pour lui mettre mon poing en pleine face. Juste au niveau de sa pommette gauche, l'envoyant valser contre le sol ; formant une crevasse quand son corps fut au contact du sol.

Alors que Happy envoyait sa patte avant droite dans la nuque du plus gros pour l'assommer, celui-ci tomba comme une mouche sous le coup du chat bleu. Regardant les deux hommes à terre inconscient j'en profitai pour les déshabiller, les laissant en caleçon.

- Yeah c'était trop bien, Lucky, h-h-hun !! Dit mon ami, sautant partout. Bah, tu fais quoi ?

- J'enlève leurs fringues, avec ça, on va pouvoir s'infiltrer dans la base sans encombre ! Vivivivi. Ris-je.

- Oooh, je vois ! Sourit-il. Tu sais que je suis un chat... ? Miaula-il.

- Yes my cat... Soupire-je. Mais t'inquiète, Grand Mama m'avait appris à coudre, petite.

Il déglutit quand il me vit sourire froidement, lui montrant mes ongles longs et tranchants. Avec la sciure de bois sur le corps et sur le visage, je faisais peur. Je m'en servis comme ciseaux, découpant le tissu de l'uniforme du plus enveloppé.

- Oi Happy ! Viens voir, je voudrais prendre tes mensurations. Sourie-je grandement, un sourire ressemblant à un D.

- Oooh, d'accord, d'accord, Lucky ! Sourit-il.

- Alors... écarte les bras et les jambes, s'il te plaît. Vivivivi. Ris-je sous son regard touché.

- Yeah m'dame !

 Avec autant de tissu c'était facile de lui créer un uniforme original et classe à la fois. Je me changeai sous les yeux d'Happy ; là où il fut choqué quand il me vue.

A child's promiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant