Chapitre 19

106 5 0
                                    


D'un mouvement je courue dans le tas, lâchant un cri de rage et de bataille, ma main droite en avant et ouverte, très vite suivi par Happy et Soka.

Je tranchai dans le tas les marines avec mes ongles longs et tranchants. La sensation de trancher de la chair comme du beurre, était vraiment, particulière à ressentir. Je pris appuie avec ma queue extensible pour me faufiler de murs en murs, en passant par le plafond, m'en servant comme piste de lancement. J'en profitai d'avoir une ouïe amélioré, pour attaquer dans une danse sanglante. Le sang giclé très rapidement, se mélange avec le mien, je me caler sur le rythme cardiaque des soldats, pour les abattre, telle une bête sauvage. Non, tel le monstre, qu'ils ont créé.

Je détestai me battre, ça, depuis ma première mission de soldat.

Mon corps, mes habits et mes pointe de cheveux trempés de sang, qu'il ne me restait que sous mon bonnet vert, des cheveux blancs neige, secs. Ce liquide rougeâtre et au goût de fer dans ma bouche, bien qu'il soit trop familier à mon goût c'est temps-ci ; la vue du sang me répugné. J'étais à la tête de notre petit trio sanglant.

Happy quant à lui, maîtrisait à la perfection le combat au corps à corps. Valsent des marines dans le décor, les cognant entre eux, les envoyant contre des fenêtres ou des murs à grandes vitesses. Ou bien les lancer au plafond tel un mauvais lancement de crêpes. Avec une grande agilité, il évita les coups d'épée et de balles ; par pure chance. Ainsi qu'une grande concentration dans ces mouvements et techniques de combat. Il était le moins violent, le plus humain de nous trois.

Soka quant à elle, arriva à courir avec des talons aiguilles. Sa robe a froufrou noire totalement déchirée, laissant montré ces fines jambes jusqu'à demi-cuisse, son dos nu dévoile une musculature, particulièrement sculptée et développé. Son buste généreux jusqu'à son ventre était mis à nu, il avait de gros trous dans sa robe tâchée rapidement de son propre sang. Sa crinière rose volé quand elle frappe, malgré que celle-ci, soit collée à son corps ou à son visage, à force d'accumuler du sang sur elle. La Rose, utilisé comme son arme principale, un grand morceau de verre tranchant. Le serrant tellement fort dans ses mains, qu'elle s'ouvrit sans s'en rendre compte, ses paumes de mains. Prise par l'adrénaline elle donna des coups maladroits, mais juste et efficace aux soldats.

- Les gars, il nous faut les armes vers un placard à balai ! Cris-je.

- Je sais o-où ont p-... Donne un coup de genoux dans les parties d'un soldat, le mettant hors compétition. Suivez-moi ! Cris-elle, d'un cri rempli de force et d'hargne.

- Oi ! Cris-ont d'une même voix.

Happy et Soka courraient à perdre souffle, alors qu'avec les expérimentations ont m'avait fait, je n'avais pas ce problème de respiration. Je courre à leurs rythmes, sur les bruits des talons aiguilles de l'anarchiste aux cheveux rose bonbon. Ont se faisait un chemin entre les soldats de la marine et les scientifiques de cette base. Par un accord sourd, nous ne frappons que les marines. Les hommes de sciences, nous les évitons ou les assommons.

- L-Le... Ah... Ah... Reprenant son souffle. Le placard se trouve au cinquième é-étage ! Souffle-elle, en tête de course.

- Laisse-moi faire, alors ! Dis-je en me jetant au sol le poing en l'air.

Je lançai un cri de force, lorsque mon poing rentra en contact avec le sol du laboratoire. Il s'écroula sous nos pieds et celui de nos antagonistes. Grands nombres de crevasses se formèrent dans leurs couloirs. A cause du grabuge que nous avions fait, la base ressembla un énorme morceau de fromage troué.

Nous arrivons finalement au cinquième, la tête dans les gravas tel un château de cartes. J'arrivai la première me récupérant gracieusement, tel un félin. Avant de me recevoir sur le dos Soka, me faisant tomber à la renverse, créent une crevasse sous notre poids. Happy quant à lui...

- Ouaaaaaaa trop bien, Lucky !! Encore, encore, h-h-hun !!! Dit le chat bleu, les yeux scintillent, sautillant de partout.

- Aaaaaah tu voulais nous tuer ou quoi ?! Hurla l'anarchiste, sortant des gravas, les dents en pointe.

- Ah ? Bah ont est vivant, non ? Vivivivivivi. Ris-je.

- T'es cinglé ?! Bien sûr que non. Ont auraient pu mourir et toi tu ris ?!! Hurla-elle, me tenant par le collet, me secouant.

- Vivivivivivi. T'es drôle Soka ! Tu réponds à ta propre question. Ris-je.

- La ferme, la ferme, la ferme ! Cris-elle en pleurant, me frappant.

- Dites, ont le refait h-h-hun ? Sourie le matou.

- Aaaaaah, si tu veux. Sourie-je idiotement, de nombreuses bosses sur le crâne.

- Même pas en rêve !!!! Cris la rose, lançant un caillou sur notre ami poilu.

- Dit, pour quoi tu cris ? Demanda le bleuté, se curant le nez, évitant d'un mouvement de tête le projectile. H-h-hun !

- Elle a ses règles, Happy, c'est pour ça... Chuchote-je.

- Oooh c'est pour ça h-h-hun ! Hé Hé Hé Hé !! Rit-il.

- VOS GUEULLES !!!!!!

Là, un long silence ce fis sous la crise de nerf de Soka, mais aussi sous l'entente de bruits de talons venant vers nous. L'ambiance se fit malsaine d'un seul instant. Soka, trembla sous mes traits du visage se faisant dur ; à glacer le sang. J'avais de la haine dans mes pupilles bleus cyans. Happy déglutie me sautant au cou, voulant rechercher du courage en allant dans mes bras. Alors qu'en reniflant l'air ambiant je reconnais une odeur familière, un parfum avec un mélange de fleur orangé et de menthe poivrée.

- ... Merde. Barrez-vous. Crache-je durement.

- H-Hein ? T-Tu nous fais quoi, là... ? Me relâchant le collet. Enfin... L-Lucky ! Bégaie l'anarchiste.

- Planqu- Commence-je.

Les deux sursautèrent quand ils entendirent un rire enfantin, de folie, s'étendre dans ce qu'il reste du couloir Nord-est du cinquième étage. Ils regardèrent autour de nous, Soka se redressa rapidement serrant dans ses mains, son morceau de verre poisseux de sangs. Me redressant par la même occasion, étant assise dans un amas de gravas. Mon ami bleuté, ne me lâcha pas d'un seul instant mon haut. Je posai une main sur son crâne, dans un signe de protection.

- Cette timbrée m'a retrouvé. Pense-je, fronçant les sourcils.

Il fallait agir. J'ai agi à l'instinct, sans réfléchir certes. Mais deux innocentes vies humaines, était bien plus importante que la mienne.

A child's promiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant