20. Une fin

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Je suis sous le choc.

Le démon ricane et sort du corps de mon père, qui tombe lui aussi, inconscient.

Soudain, j'éclate en sanglots. Mon père se réveille doucement, et en me voyant pleurer, me serre dans ses bras. Il me demande:

"Que se passe-t-il? Pourquoi Kagamiko est inconsciente? Et pourquoi tout le monde me regarde?"

Soudain, il voit Akemi à terre, se vidant de son sang. Il se fige à son tour.

La première à réagir est Sylvia. Elle a été infirmière dans sa jeunesse, m'avait déjà dit mon père. Elle essaye donc tant bien que mal de stopper l'hémorragie, pendant que sa sa sœur, la mère d'Akemi, ne supportant pas la vue du sang, appelle les urgences. En vain. Une ambulance ne tarde pas à arriver, et voyant l'état dans lequel est Akemi ainsi que la nature de sa blessure, ils appellent la police et emmènent l'élu de mon cœur à l'hôpital, en promettant de faire tout leur possible pour le soigner, mais que ses chances de survie sont très faibles. En le voyant s'éloigner sur le brancard, je ne peux m'empêcher de retenir de pleurer de plus belle tout en criant son prénom encore et encore, jusqu'à ce que le dernier de ses cheveux me soit invisible.

La police arrive, dresse la scène du crime. Je ne peux pas voir ça, il faut que j'aille dehors, crier la haine, la tristesse et la colère qui sont en moi. Me libérer, me lâcher. Je sors donc et comence à donner des coups de pied dans la neige, à hurler (pas de risque qu'on m'entende, il n'y a aucune maison à 500 mètres à la ronde). Tout à coup, je vois revenir un médecin en courant vers la maison. Il paraît désolé. Il rentre dans la maison. Je décide de le suivre.

"Je suis désolé, mais nous avons fait tout ce que nous avons pu. Il se vidait de son sang." dit-il.

"...Il est mort."

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