Draculien ou le cousin raté de Dracula

Chapitre 9

Hey !

Et voilà un nouveau chapitre et cette fois-ci, j'ai été assez rapide ! Félicitez-moi pour ma rapidité ! :D

Sinon, je me suis pas trop penchée dessus parce que je ne le fais pas, mais est-ce que vous avez tenté le NaNoWriMo et où on êtes-vous ? (Ou que vous ne voulez plus jamais en entendre parler jusqu'à la fin du mois ? x') )

En tout cas, j'espère que ce chapitre vous plaira :D

Sur ce, bonne lecture o/

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Pour que vous ayez toutes les informations en votre possession, il va falloir que je vous raconte l'histoire de cette guitare maudite depuis le début.

Au cours des décennies et des siècles, mon manoir a abrité des tas et des tas de conflits, parfois, sans même que je n'en sois l'initiateur. Des fois, je n'ai été qu'une simple victime dans certaines histoires.

J'aimerais vous raconter ces innombrables histoires, mais malheureusement, je crains de manquer de temps pour se faire, à mon plus grand malheur.

J'ai donc le temps d'un chapitre que pour une seule et unique histoire de mon passé. Celle-ci s'est déroulée en plein milieu des années 60, l'époque de Woodstock que Culadra chérit tant encore aujourd'hui.

Cette année, j'avais décidé d'organiser une petite réception en dehors d'Halloween. Le printemps me semblait interminable et cette année, je m'étais senti un peu seul. Alors, j'avais invité toutes mes connaissances à se joindre pour une inoubliable soirée.

Immédiatement, je reçus de nombreuses réponses, toutes très enthousiastes. Beaucoup de personnes s'étaient montrées très altruistes et avaient proposé de ramener à manger ou de m'aider quant aux préparations. A priori, tout semblait se dérouler à merveille.

Et ce fut le cas le jour même.

Nous étions tous heureux de nous retrouver. J'ai pu revoir des connaissances que je n'avais pas croisés depuis bien longtemps.

Dracula était même présent, c'est pour dire ! Vraiment, en apparence, tout semblait aller pour le mieux.

Même Drakuler se faisait une joie d'être là tout en récitant de longs poèmes avec une telle ardeur et ferveur à en faire pâlir toute la pièce.

— Attends, attends... T'étais là toi ? m'interrompt Dracoola en se tournant vers l'allemand.

— Bien évidemment.

— Et pourquoi j'étais pas là moi ?

— Et pourquoi moi non plus j'étais pas là ? rajoute Dracoca-cola.

— Parce que vous n'êtes tout simplement pas venu. J'étais à tes côtés Dracoola quand tu as reçu l'invitation et tu as dit – je cite – "De toute façon, je m'en branle de cette invitation et j'aimerais pouvoir me torcher le cul avec si seulement je faisais encore caca".

— Je... Je ne suis pas sûr d'avoir dit ça, se défend-il d'un ton hésitant.

— J'ai même un enregistrement le prouvant.

— Oh... Bah... Comme c'est étonnant ça !

Comme toujours, Dracoola ne se rend pas compte à quel point il s'enfonce comme ça.

— Ah mais je sais pourquoi je n'étais pas là ! lance Culadra. J'écoutais The Doors moi en concert ! C'était tellement mieux qu'une fête nulle !

— T'as vu The Doors en concert ? s'écrie Draca. Putain mais c'est vraiment pas juste ! Je pouvais pas être transformée avant moi ?

— Tu n'existais pas à cette époque Draca, rétorqué-je fermement.

— À quel moment ça semble impossible ? On est des vampires tout de même, on a connu bien plus réaliste des fois ! Alors pourquoi je ne pourrais pas exister bien avant ma naissance d'une manière ou d'une autre ?

— Je suis bien d'accord avec la petite, affirme le clochard.

— Bon ! Est-ce que je pourrais reprendre mon histoire ? les coupé-je, m'emportant légèrement.

Draca lève les yeux au ciel et soupire, et personne ne se plaint davantage. Encore heureux, j'ai une histoire à raconter !

Je reprends donc mon histoire.

Cette réception se déroulait exactement comme je le souhaitais. Nous discutions, nous dansions et pour certains d'entre nous, nous mangions.

Jamais je n'aurais pu imaginer une meilleure fête que celle-ci et jusqu'à là, tout était vraiment parfait. À ce moment, je m'imaginais déjà en garder de magnifiques souvenirs et revivre en boucle et en boucle cette soirée dans mon esprit. Je croyais dur comme fer que rien ne pourrait briser ce calme.

Tout aurait pu être parfait... jusqu'à l'arrivée du gâteau.

— Quoi ? Encore un gâteau ? s'écrie Draca. Mais c'est quoi le problème avec les gâteaux encore ?

— Est-ce que je peux poursuivre mon histoire ?

— Désolée, mais en une soirée, je viens d'apprendre que trois histoires se sont mal déroulées à cause d'un gâteau. Lui aussi il est hanté le gâteau ?

— Non. Tout ne peut pas être hanté, la contredis-je.

— Bah je sais pas moi ! On est des vampires quand même ! On s'engueule pour une guitare hantée, alors plus rien ne m'étonne maintenant !

— Tout n'est pas magique non plus ! Il y a des limites tout de même !

— Malheureusement, il y a des limites nulles. Parce que, moi, je peux pas voir un concert de The Doors mais lui oui ! rétorque-t-elle en pointant Culadra du doigt.

— Désolée petite. T'es pas née à la bonne époque, lance-t-il d'un air désolé.

— Je sais, lâche-t-elle, tristement.

Il la prend dans ses bras pour lui faire un câlin et je ne sais pas si je devrais être dégoûté par cette scène ou, au contraire, trouver ça très mignon.

Dans le doute, je vais juste continuer mon histoire... Et je serais à peine étonné de ne pas pouvoir finir de la raconter en un chapitre. J'avais prévu un seul et unique chapitre pour cette histoire. Malheureusement, j'ai oublié à qui je raconte cette histoire.

— Oh un papillon ! s'écrie Dracoola.

— Il est vraiment magnifique ! ajoute Dracoca-cola.

Les deux andouilles s'extasient sur le papillon et j'ai vraiment perdu l'attention de tout le monde.

Je pense qu'on devrait lancer les paris sur le nombre de chapitres qu'il me faudra avant d'atteindre la fin de cette histoire. Avec un peu de chance, j'en ai pour moins de dix... Mais je ne mettrais clairement pas ma main à couper, surtout pas avec eux.