Prosterne-toi!

Chapitre 2 - Pourquoi moi?

Le soir-même, je retourne dans l'aile de la résidence où sont rangées mes affaires, et je les emballe.

Je cherche ma valise, partout, mais ne la trouve pas.

Cela pourrait être une excuse pour être en retard?

Non, les conséquences et ma punition à ce retard seraient bien trop grandes, pensais-je en me massant la gorge.

Je finis par aller taper à la porte en face de la mienne, celle de mon second.

Ma meilleure-amie m'ouvre, une Alpha récessive, comme moi.

Elle n'a pas participé à la selection, comme moi, pour deux raisons; elle fait déjà partie de l'équipe veillant sur le prince, mais de nuit, et pas personellement, et le prince Katsuki a demandé qu'il n'y ait que des hommes a cette sélection.

Là, les raisons sont connues seules de lui, et des Royaux semble-t-il.

-Ochako-chan, tu ne saurais pas où est ma valise s'il te plaît? J'ai... J'ai été selectionné pour...

Elle m'arrête d'un geste de la main, en regardant par la fenêtre l'air anxieux. Elle est encore en pyjama, dormant le jour et travaillant la nuit.

-Il est quelle heure? demande-t-elle en baillant.

-À peine 17 heures, tu as le temps...

-Oh, cool... fait-elle d'un air endormi, en se frotant les yeux. Entre dans ma chambre et explique-moi pourquoi ta valise s'est enfuie.

Devant mon air hahuri elle compléte :

-C'est pas ça? Ouais, bon, explique-moi quand même, dit-elle en me tirant dans sa chambre.

Ok. Je ne sais pas pourquoi, mais je me dis qu'elle n'est pas encore complétement réveillée.

-J'ai eté choisis pour assurer la garde excusive du prince et je dois faire ma valise ce soir mais je ne la teouve plus, débitais-je d'une traite.

-Ah! J'ai entendu les gars, vaguement pendant mon sommeil, entrer daans ta chambre. Je ne peux juste pas te dire lesquels, annonce-t-elle en haussant les épaules.

Merde... Je fais comment moi?

-Tu sais pourquoi?

-Bah... Je suppose qu'ils ne veulent pas me voir partir... répondis-je assez vaguement.

-Pourquoi toi, en particulier, qui a été choisi.

-Je n'en ai pas la moindre idée, dis-je en secouant la tête. Moi aussi, je me demande pourquoi moi. Je vais aller chercher ma valise dans les chambres.

Je me dirige vers la porte et l'ouvre brusquement, laissant tomber à mes pieds un tas de gens.

-Qui a ma valise? demandais-je en les enjambant.

Aucun ne réponds, et ils partent tous en courant, effrayés. Je ne fais pas si peur que ça? Si?

Je me retourne, et me heurte au torse de quelqu'un de haute stature.

-Putain, mais vous pouvez pas faire attention- Oh! Mon roi! dis-je en faisant une réverence.

Il rit.

-Je dois te parler, Midoriya, fait-il la mine grave.

Merde... Je suis trop en retard?

Il me pousse vers ma chambre, et me fait asseoir sur le lit, où sont éparpillées toutes mes affaires.

Il commence à me parler, non comme à un employé, mais comme un fils.

-Il faut que tu retiennes quelques petites choses, Midoriya, avant d'entrer au service de mon fils.
D'abord, il ne faut pas que tu te laisses faire par lui. S'il te demande quelque chose, tu es en droit de ne pas l'executer, car tu es mon employé.