Chapitre 8 - Les négociations commencent

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Nous étions dans notre chambre, le prince et moi, quand on entendit toquer à la porte.

-Oui? fis-je en ouvrant, ayant demandé à Katsuki de se planquer dans la salle de bains tandis que j'ouvrais.

Un homme me tends un bandeau en demandant le prince.

Je mets le bandeau.
Ces dédales font partie de la śecurité.
À part les gardes ici, personne ne connaît ces dédales.

Moi même, je ne suis pas autorisé à voir les chemins que nous empruntons.
Je ne suis là que pour la garde rapprochée, je suis considéré comme un invité, mais aussi comme un garde.

En gros j'ai un statut tellement particulier qu'ils m'ont laissé venir.

Une fois de plus, on nous conduit dans les couloirs, escaliers qui montent, qui descendent, puis plus rien.

On nous enlève les foulards, et je vois une porte dorée, devant laquelle les Royaux nous attendent.

-Bien, nous pouvons y aller, dis Mitsuki avec un sourire de vaincqueuse.

Je ne peux m'empêcher de sourire face à ce comportement.
Quand il s'agit de négociations non diplomatiques, personne ne l'égale.
Niveau tact, son mari est mieux placé.

Nous entrons tous les quatre, je vais me placer sur un des bords de la salle circulaire, entre deux gardes près d'une porte.
Je suis juste en face de Katsuki, et parfois nos regards se croisent.

La table en forme de cercle accueuille tous les plus grands dirigeants de ce monde.
Nottament un homme qui me semble louche.

Devant sa place trône une carte avec son nom.
Enji Todoroki.
J'ai déjà entendu parler de lui, c'est un général de guerre très puissant, mais fort heureusement, son pays est ruiné, il n'a plus aucune force armé.

Je sens quelque chose qui me brûle la nuque...
Je détourne le regard d'Enji Todoroki et de son fils, à sa droite, qui semble avoir une dent contre son père.

Je croise celui, insistant, de Katsuki.

Il tape avec un stylo sur un carnet de notes...

Qu'est-ce que...?
C'est du morse?

Je donne un coup de coude discret au garde à mon côté droit.

-Je dois retourner à la chambre avec le fils Bakugo, soufflais à son oreille en désignant le message qu'il me lance.

L'homme regarde à ma gauche, et hoche la tête.

“Danger, gauche Deku.”

Il répéte son message jusqu'à ce que je bouge de ma place avec le garde pour venir le chercher.

Il se lève précipitemment, et nous nous eclipsons sans donner d'explication.

Je remercie le garde qui m'a aidé.

-On doit retourner à la chalbre du coup, dis-je en pointant les couloirs qui tournaient déjà à gauche et à droite depuis notre point de vue.

Il appele un autre garde, et nous nous faisons bander les yeux.

Une fois devanr la chambre, il me fait un salut militaire :
-Nous restons devant la porte.

Il la referme, et je tourne la clé par sécurité.

-Pourquoi tu as dit qu'il était dangereux? Comment tu peux  savoir ça?

Il s'assied nonchalament sur son lit, et hausse les épaules.

-Méle-toi de ton cul! me réponds-t-il.

Je souffle.

-Tu ne peux pas prévenir d'un danger, sans donner d'explications ensuite!!!

Il hausse de nouveau les épaules.

-Je t'explique ce que j'ai senti. Je ne te dirais pas pourquoi, car çane te concerne pas.
J'ai senti ses phéromones, fin pas exactement ça, mais pour toi on va dire que si, et il avait de mauvaises intentions.

-Pardon? Je te signale que j'étais plus proche de lui que toi! m'écriais-je.
Et puis, qu'est-ce que ça veut dire “pas exactement des phéromones, mais on va dire que si”. Explique un tout petit peu.

Katsuki râla et partit s'enfermer dans la salle de bains.

-Donc je suis sensé le protéger de dangers que je ne vois même pas mais que lui voit. Parfait, j'ai réussi ma journée! soufflais-je ironiquement pour moi-même.

J'entends l'eau couler dans la salle à côté.

Oui... Si on considère les évènements de ce matin, oui, j'ai réussi ma journée.

C'est un Oméga. Je crois que je suis encore chamboulé par ça.

J'entends toquer, et j'ouvre au père et à la mère de mon blond... du blond.

Katsuki sort de la salle de bains une serviette enroulée autour de la taille.

-Fils indigne! Va t'habiller maintenant! s'écria Mistuki.

-Va te faire foutre, vieille sorcière! répliqua-t-il en s'asseyant sur son lit.

-Nous voulions juste vous informer que ce soir il y a une sorte de banquet, si vous voulez venir, dit Masaru, évitant ainsi une altercation entre mère et fils.

Katsuki haussa les épaules, clairement je-m'en-foutiste.

-Dites-moi... Pourquoi êtes-vous partis? interrogea Masaru.

Je plaquai ma main sur la bouche de mon amant.

-Il m'a dit que le garde à ma gauche avait de mauvaises intentions, qu'il l'avait senti dans ses phéromones “enfin, pas exactement ça”, railla Izuku.

Les deux parents se regardèrent.

-Hum... Izuku, tu viendras dans notre chambre tout à l'heure, nous devons parler sérieusement, indiqua Mitsuki à l'interressé, et toi je te conseille de ne pas faire de conneries! ajouta-t-elle à l'intention de son fils.

Katsuki lui balança un fuck, et les parents de mon amant fermèrent la porte.

Katsuki m'attira sur le lit avec lui, embrassant mon cou.

-Katchan~ gémis-je malgré moi.

Il arrêta de me faire le suçon qui se trouvait bien en évidence sous mon oreille, et me regarda.

-Qu'est-ce que t'as dit?

-Pardon... C'est sorti tout seul... m'excusais-je.

Il embrassa de nouveau mon cou.

-J'aime bien... On dirait un surnom de gamin mais bon... En attendant que tu rejoignes mes darons... On a un peu de temps, nan? dit-il en défaisant la boucle de ma ceinture, et en glissant sa main dans mon pantalon.

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959 mots.

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