Médusa 2

L'auto-diagnostique 1

Avant  de commencer : tous les auto-diagnostiques sont légitimes.

Je vais reprendre mon chapitre sur le TDI en ajoutant les ressources qui m'ont personnellement aidées à m'auto-diagnostiquer.

Mes symptômes ne sont pas récents. Mon trouble n'est pas récent. La dissociation en elle même a complètement explosé en février 2018. J'ai été diagnostiqué avec un trouble de stress post traumatique et la dissociation était très dure à gérer quotidiennement.

La dissociation c'est le fait de se déconnecter totalement de son corps et de l'environnement autour. C'est par exemple quand vous scrollez votre écran sur les réseaux sans vraiment faire attention à ce que vous lisez.

J'ai été dans cet état de dissociation plusieurs heures par jour pendant des mois. C'est ce que j'appelais à l'époque « me refermer ». J'étais comme hermétique au monde qui m'entourait, je me sentais affreusement isolé et ce, même entouré.

Ça se manifestait physiquement par le fait que je m'asseyais tout le temps par terre ( même si il y avait des chaises ) avec les yeux dans le vide. Et me tirer par la force de cette dissociation me rendait parfois méchant dans ma réponse aux stimulis extérieurs.

Je me sentais jamais moi-même, toujours avec cette impression que je parlais et agissais sans m'en rendre compte ( a l'origine de nombreux malentendus).

Ceci combiné au fait que je perdais la mémoire immédiate. J'étais incapable de me souvenir des cours appris la veille et incapable de retenir quand on me parlais. Alors souvent dans les conversations on me disait « mais siiii souviens toi, je t'en ai déjà parlé » et moi je savais absolument pas de quoi on me parlait. Ça a pu passer pour un manque d'attention ou un manque d'écoute, ce n'étais pas le cas et je suis désolé que vous l'ayez vécu comme tel. Bien sûr le manque d'empathie n'étais pas lié à ma mémoire mais à mon stress post traumatique, il n'a donc rien à voir.

Et également une absence de mémoire lointaine. Des bribes de souvenirs d'enfance. Il ne me reste rien de plus. De ma petite enfance à mes 8 ans et de mes 10 à 12 ans, je n'ai quasiment pas de souvenirs.

Ce chapitre est suffisamment long, je continuerais dans le prochain.