Bonjour à tous !
Je suis de retour avec une nouvelle partie sur comment commencer votre histoire.
Cette idée m’a été proposée par @Pandaaaheroes .
Je vais d’abord vous énumérer quelques façons de faire et par la suite, je vous dirai, selon moi, les points positifs et négatifs de chaque alternative. Les noms que j’ai donné aux façons ne vous diront pas grand-chose, alors je vais les expliquer un après l’autre, espérant clarifier les choses.
1. Le dialogue
Vous pouvez opter pour le dialogue comme début de votre premier chapitre. Ceci est assez courant et facile d’usage. Il vous faut simplement une bonne raison pour l’utiliser. Évitez les débuts d’histoire du genre : « Aliiiiiice, » me crit ma mère d’en bas des escaliers. Ça en devient lassant de toujours lire le même scénario. Optez plutôt pour un scénario subtil qui guidera vers l’action principale.
Je vous donne un exemple :
« Comment les as-tu trouvé ? Il me semblait qu’il n’en restait plus, » demandais-je à Timothy, qui agitait des billets quelque peu chiffonnés devant mon visage.
« Peu importe où je les ai trouvé, souris un peu, nous allons voyager sur cet immense bateau, n’est-ce pas génial ? » Sa voix était tel un chant joyeux.
[…] (Inspiré du Titanic)
Ici, le dialogue emmène dès le départ les personnages vers l’action principale, sur le bateau. Mais cela reste tout de même subtil. Nous n’avons aucune intérêt à savoir la routine du matin du personnage, d’ailleurs, si vous y tenez, vous pouvez la décrire plus tard, dans la tête du personnage, qui se remémore son matin inoubliable – remarquez le sarcasme. Mais dans certains cas, ça peut être intéressant de la savoir.
Points positifs : Commence au feu de l’action, évite les routines inutiles.
Points négatifs : Pour certains romans, si c’est mal utilisé, ce peut être ennuyant (comme la mère qui réveille sa fille) ou alors ça peut faire avancer l’histoire trop vite.
2. Dans la tête du personnage
Ceci est une méthode que moi-même j’ai de la difficulté à faire. Il s’agit de commencer l’histoire par la pensée du personnage. Non pas en décrivant ses actions, mais en parlant "psychologiquement" si on veut. Pour expliquer mon point de vue, je vais écrire un long exemple.
Exemple :
J’avais beau relire et relire infiniment ces pages bourrées de lettres en petits caractères, ma tête refusait d’absorber l’information, comme si la page était complètement blanche. Pourtant, je ne suis pas fatiguée, loin de là. Comment être fatigué quand on passe sa journée clôturé entre quatre murs de béton solide ? Cela aurait été moins pire avec Darby, mon ours en peluche. Depuis toute petite, il a le don de me réconforter. On dit souvent que seize ans, c’est trop vieux pour avoir des peluches. Pour ma part, je ne vois pas l’inconvénient. Mais ça semble poser problème quand les gens me voient promener Darby dans mon sac d’école, la tête sortant de l’ouverture. Ils me dévisagent ou rient très fort, la plupart du temps. D’autres me lancent des insultes ou essaient de me le voler. Mais je suis habituée à leurs petits jeux. C’est la même histoire lorsque je me balade avec ma bicyclette rose et mon panier violet décoré de fleurs jaunes. Ou alors quand je me cache dans ma case et éclate de rire, à l’école. D’ailleurs, ça a été la même chose quand j’ai présenté mes émissions pour enfants favorites, cette année, en exposé orale. On dit de moi que je suis dérangée. Et c’est pour ça que je suis ici, séquestré dans une petite pièce, à essayer de lire les pages que les hommes aux uniformes m’ont ordonné de lire. La seule chose que j’ai pu comprendre, c’est le titre : « Le crime, c’est mal. » En plus petit caractère, en dessous s’inscrit « Pour les mineurs sous troubles psychologiques. » Je n’y comprends plus rien.
(Texte pourri, désolé.)
On apprend plein de choses sur le personnage, dans ce paragraphe. De plus, il y a même des détails sur l’histoire, comme le lieu… On peut en déduire qu’elle en dans une sorte de prison, enfermer à lire quelque chose pour les fous, alors qu’elle n’en prend pas conscience. C’est ce que cette technique veut démontrer.
Points positifs: On en apprend davantages sur les circonstances de l'histoire et sur le personnage.
Points négatifs: Ça peut devenir long à lire et difficile à composer.
3. Suite à un événement important
Ceci est surement le plus vague. Au lieu de commencer par un début banale et inutile montrant le personnage qui se prépare, vous pouvez tout de suite sauter à après l'événement. Par exemple, votre histoire parle d'une fille qui déménage pour travailler au Canada. Le début de votre histoire peut être le point de vue du personnage suite à son diplôme d'université, ce qui annonce qu'elle n'ira plus à l'école mais bien au travail. C’est ce qui se passe après un événement important, qui nous guidera vers l’action. Dans ce cas, l’événement est la remise de diplôme et ça nous guide vers son déménagement. Je ne vais pas m’attarder sur le sujet, sachant que ça peut être un peu complexe. Utilisez votre imagination à ce stade-là.
Points positifs: On évite les blablas inutiles et on peut voir le cheminement du personnage sans forcément commencer dans le feu de l'action (par exemple, la fille est déjà déménagé).
Points négatifs: Tout dépend de comment on décide de construire notre premier chapitre.
J’espère vous avoir aidé avec cette partie. Je suis désolée des fautes, il assez tard et je suis épuisée. N’hésitez pas à laisser vos avis et à me proposer des sujets. À la prochaine.

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