Ramenez la coupe à la maison

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Ça y est c'est leur du départ. Toutes mes valises sont faites, un taxi m'attendant dehors, il ne me reste plus qu'à dire au revoir à tout le monde.
Je vois les premiers garçons à descendre.
Les autres doivent sûrement encore dormir après tout je ne leur en veux pas, il est encore très tôt et ils ont besoin de se reposer. Malgré la fatigue, quelques-uns uns sont venus me faire des câlins, m'encourager, me dire des à bientôt et de me souhaiter un bon voyage.

Antoine: Alors mademoiselle la lâcheuse on m'abandonne maintenant à quelques jours de près de la finale.

Moi: Oh Pauvre petit bout de chou, aller tu vas pouvoir survivre et puis c'est pas comme si je partais pour toujours. Je reviendrai.

Antoine: Mouais.

Agrippant mes hanches pour me ramener à lui, ses lèvres s'écrasant contre les miennes, Antoine m'embrasse une dernière fois. Une chaleur se répandit aussitôt dans mes veines. Mon cœur bat à vive allure.
A la fin du baiser j'ouvris les yeux pour le regarder. Son regard impérieux qui s'insinue toujours dans mon esprit.
Je rassemble toutes mes dernières forces, suffisantes pour m'écarter de lui.
Qu'est-ce que c'est difficile de dire au revoir et surtout de laisser derrière nous quelque chose qui nous a rendu heureuse.

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Le trajet de Claire Fontaine jusqu'à l'aéroport ne fut pas très long, deux heures pas plus.
Arrivée à l'aéroport, j'ai dû patienter plusieurs heures avant que j'attende mon vol.

J'embarque mes valises et me voilà en chemin pour m'engouffrer à cet avion en poussant un long soupir

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J'embarque mes valises et me voilà en chemin pour m'engouffrer à cet avion en poussant un long soupir. Malgré tout cela je suis contente de repartir pour ce pays.
BRÉSIL 🇧🇷 ME VOILÀ, J'ARRIVE!

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«Je crois que ma mère n'a pas compris le principe de la cabine d'essayage, parce que si tu ouvres la moitié du rideau pendant que je me change, autant se changer dehors».
Je commence à comprendre cette publication maintenant. Cela fait une heure qu'on fait les boutiques avec ma mère et à chaque fois que je vais dans une cabine d'essayage, elle n'arrête pas d'ouvrir grand le rideau sous prétexte de vouloir voir ma tenue. Non mais maman attends déjà que je finisse d'enfiler ma tenue pour que tu puisses le contempler car tout à l'heure c'est un homme qui a eu la chance de contempler un bout de mes fesses ouais.

Au bout d'un moment, on décide de faire une petite pause dans un petit restaurant charmant et unique en son genre. Je commande mon plat  préféré, la Feijoada: un plat très populaire et typique du Brésil. Ce plat aux couleurs du pays et à base d'haricots, résume à lui seul le Brésil. Ce que j'aime le plus dans la Feijoada c'est bien sûr ses goûts ses saveurs exquis mais plus précisément sa magnifique histoire: son métissage. La Feijoada est composée d'haricots noirs-rouges, de riz et de légumes. En effet, les haricots noirs représentent les anciens esclaves africains et les haricots rouges, les indiens natifs du pays. Le riz blanc, les premiers colons portugais, les légumes verts et les suprêmes d'oranges, eux, représentent les couleurs «aureverde» or et vert du drapeau national!
Hum j'ai hâte de le manger. Quant à ma mère elle se faire plaisir avec la Canja da machugada:
La Canja, c'est tout simplement une petite soupe énergisante à base de et de bouillon de légumes que l'on prépare normalement pendant le Carnaval afin de redonner de l'énergie aux carnavaliers et aux danseurs qui se trémoussent en dansant la Samba sur leurs magnifiques chars tout au longs de la nuit. 
Un délice typique des nuits endiablées de Rio et de son carnaval célèbre.

Lui et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant