Chapitre 2: Le début des rumeurs

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Lundi matin, 16 Novembre

Il y avait énormément d'agitation ce matin quand je rentrais dans la salle où j'enseignais. Un court silence s'installait quand ils me voyaient. J'ignorais pourquoi, mais je sentais que ce n'était pas bon signe.

Des chuchotement commençaient. Ceux-ci habituelle me détendait un peu. Mon regard croisait celui de Maeva qui semblait... Mal? J'allais lui demander ce qui n'allait pas quand l'occasion me le permettrait. 

Je prenais la parole pour devant mon groupe.

Rayan: Je constate que le weekend a été mouvementé au point de devoir en parler.
Élève A: Il a été plus mouvementé pour d'autre.

Avait-il dit, alors que des rires suivaient ces propos. Il devait s'être passé quelques chose que tout le monde était au courant sauf moi.

Élève B: Alors professeur, combien vous en avez baisé ce weekend?

J'arquais un sourcil face à la question du jeune homme. Encore plus fois plusieurs rire s'était fait entendre.

Melody: Un peu de respect s'il-vous-plaît!

Melody semblait énervé et Maeva blêmissait à vu d'œil. J'en profitais pour détendre l'atmosphère et remettre l'élève à sa place.

Rayan: Une seule... Ta mère.

Plusieurs éclat de rire suivaient mes propos. Ce n'était pas ceux qu'un professeur devait avoir, mais au point où j'étais rendu pourquoi pas. J'enseignais a ma façon et j'entretiens une relation spécial avec une de mes élèves.

Rayan: Allons allons du calme. La prochaine fois que vous posez une question monsieur Miller, assurez-vous qu'elle soit pertinente pour avoir une réponse pertinente. 

Le reste du cours se passait mieux, mais je sentais que Maeva n'allait pas. À la fin du cours, elle s'était sauver. Avais-je fait quelques choses se mal? Je lui écrivais un message à ma pause quand le directeur arrivait dans ma direction. Je rangeais celui-ci.

Directeur : Bonjour Rayan, comment allez-vous?
Rayan: Très bien et vous Arthur?
Directeur : Ça va bien je vous remercie. Je fais le tour du personnel pour rappeler qu'il est important de savoir poser des limite avec ses élèves.
Rayan: Je suis d'accord avec vous.
Directeur : Et que nous ne tolérons aucunement qu'un professeur entretiens une relation amoureuse ou sexuelle avec un ou une élève.

Avait-il des doutes? Était-ce dû à ce vendredi? Était-ce pour ça que Maeva semblait mal et m'avait fuit à la fin du cours?

Rayan : Ce qui est normal. Aucun établissement ne tolèreraient ce genre de comportement non professionnel et... criminels.

Oui criminels, car ce que je faisais était un crime.

Directeur : Exactement. C'est tout ce que je devais vous dire. Je dois continuer pour finir d'avertir tout le personnel.
Rayan : Bonne journée Arthur.
Directeur : Vous aussi Rayan.

Il me regardait avec soutenance. Ce n'était pas bon du tout. Qu'est-ce qui s'était passé. Je décidais de prendre mon téléphone une fois qu'il était partie et d'écrire à Maeva.

"Salut Khloé, comment vas-tu?"

Sa réponse ne se faisait pas attendre.

"Pas bien du tout. On est mal Rayan, très mal."

L'inquiétude me gagnait.

"Expliques-moi"
"Des élèves nous on vu danser et quitter la soirée ensemble. La rumeur cours que nous sommes ensemble. Je panique Rayan."
"C'est bien ce que je pensais. Essaie de rester calme. On va faire profil bas pour un moment."
"Tu as aussi entendu des rumeurs?"
"Non, mais ton attitude, ceux des élèves et ensuite le directeur m'ont misent sur la piste."
"Le directeur??? Il est au courant?? Oh mon dieu Rayan. Je suis tellement désolée. Tout ça c'est de ma faute. J'aurais dû te laisser tranquille."
"Khloé calme toi. Je crois qu'il a eu vent des rumeurs, mais il m'a simplement fait un rappelle concernant certaines règles de l'établissement. Il fait le tour des professeurs pour se rappele. Personne n'a de preuve. Que des rumeurs ça va se calmer. Je dois te laisser. Je dois préparer mon autre cours, mais on se reparle ce soir?"
"D'accord Rayan... Bonne journée. Tu me manques."
"Toi aussi Khloé et tu me manques aussi."

À chacun des regards qui se posait sur moi, je me demandais si c'était dû à ces rumeurs. Néanmoins, j'arrivais à me concentrer. La journée semblait interminable. Alors que je venais de donner mon dernier cours de la journée, je ramassais calmement mes effets pour rentrer chez moi. C'est à ce moment que mademoiselle Kelly Anderson venait à ma rencontre. Étrangement, j'avais un mauvais pressentiment.

Kelly: Monsieur Zaidi, puis-je vous parler un instant.
Rayan: Bien sur. Comment puis-je vous aider.
Kelly: J'aurais une proposition à vous faire qui pourrait nous être bénéfique à tout les deux.

Non ce n'était pas bon du tout.

Rayan: Je vous écoute.
Kelly: Je ne fais jamais ce genre de proposition, mais vous... Je ne compte même pas le nombre d'étudiante qui fantasme sur vous, y compris moi.
Rayan: Je pense qu'il serait mieux d'en rester...

Je n'avais pas le temps de finir qu'elle avait presser son corps contre le mien. Bien qu'elle ne m'intéressait pas, mes semaines d'abstinence jouait contre moi.

Kelly: On pourrait s'amuser ensemble et vous, vous me donner de bonne note. Qu'en pensez-vous?

Je déposais mes mais sur ses épaules pour la repousse. Étant professeur, je devais faire attention où je mettais les mains.

Maeva: C'est une blague?
Kelly: Tu vois pas que tu déranges?

Je repoussais le plus doucement qu'il m'était donner de faire à ce moment, ce qui voulait dire, pas beaucoup.

Maeva entrait dans la salle d'un air menaçant.

Maeva: Je viens de croiser le directeur, il était encore ici. Je crois qu'il serait ravi d'apprendre tes activités Kelly.
Rayan: Ma... demoiselle Hastings, ce n'est pas du tout ce que vous croyez.
Maeva: J'en ai rien à faire de ce que tu fais Rayan.
Kelly: Ok... Ça devient trop bizarre. Je me casse.
Maeva: Fait donc!

Kelly quittait la salle de cours et Maeva la suivait, sauf qu'au lieu de sortir. Elle fermait la porte. Elle se tournait vers moi l'air furieuse.

Maeva: Alors quoi? C'est ton nouveau passe-temps de baiser tes étudiantes?
Rayan: Maeva pas ici.
Maeva: Quoi? Tu as peur que le directeur tombe sur nous? C'est pour ça que tu ne veux pas coucher avec moi? Parce que tu es occupée a en baiser d'autre et comme tes vieux, tu fournis pas?
Rayan: J'ai que 33 ans... Mais ce n'est pas la question. Je ne vois personne d'autre. Comment peux tu croire que je sois comme ça?
Maeva: Peut-être parce qu'en faite je ne te connais pas. On passe son temps à parler de moi ou de tout sauf de toi. Je ne sais pas tellement de chose sur toi au final. J'en ai appris plus lors de notre première soirée que depuis deux mois.
Rayan: Écoute, elle sait coller sur moi sans que je ne m'y attends et..
Maeva: Et elle t'a ordonner de mettre tes mains sur ses épaules.
Rayan: J'allais la repousser.
Maeva: Mais bien sûr!
Rayan: S'il te plaît calme toi Maeva.
Maeva: Me calmer? Tu n'arrêtes pas de me dire ça depuis le début de la journée. Comment on peut rester calme dans une telle situation?
Rayan:  Ne cris pas s'il te plaît.
Maeva: Tu dois être habitué à ce genre de situation au final. Vu que tu es "super calme".
Rayan : Pas du tout, j'essaie juste de me maîtriser. Écoute rentre chez toi, je vais faire pareil et on s'appelle sur Messenger. On va en discuter dans un endroit plus sécuritaire.
Maeva: Discuter de quoi? On a plus rien a se dire Rayan.
Rayan: Maeva...

Elle tournait les talons et sortait rapidement de la classe. Je n'avais pas compris la violence de sa réaction. Peut-être qu'avec tout ce stresse, elle avait finalement explosé. J'espérais que ce soit passager.

Le temps d'une soirée [Arrêt]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant