chapitre 3 : Une nuit de risque

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Je marchais avec mon sac vers la porte de la chambre. Je passais devant Claire sans rajouter un mot.

Claire: Elle a quel âge? Elle est plus jeune que moi?

Je me retournais observant attentivement mon ex-femme. Pourquoi elle demandait ça?

Rayan: Sérieusement Claire, je croyais que les choses étaient ok entre nous. Pourquoi tu fais ça?
Claire: J'ai essayé de prendre sur moi Rayan, mais je n'y arrive plus.
Rayan: Donc, je vais avoir le droit à ça chaque fois? Parce que ça risque de créer des tentions entre nous.
Claire: Je sais... Enfin tu n'as toujours pas répondu.
Rayan: Je n'ai pas à te répondre. C'est ma vie privée.
Claire: 27? 28? Ou même 25?

Si tu savais, pensais-je.

Je me retournais marchant en direction de la porte. Il était hors de question que j'aille ce genre de discussion avec elle. Dans l'état où elle était, j'avais tout sauf confiance en elle.

Claire: C'est ça, casse toi comme tu le fais si bien. J'espère qu'elle est bonne au moins.

Je me retournais une seconde fois, surpris. Était-elle folle de me crier dessus  devant Jordan qui nous regardait dans le salon.

Jordan: Maman pourquoi tu cris sur papa?
Rayan: Ne t'en fait pas mon grand, tout va bien.
Claire: Bien sûr tout va bien. Papa va seulement baiser cette conne.
Rayan: Claire!

Je ne ma regardais pas. Je regardais mon fils qui semblait vraiment affecté par la dispute que je tentais de contrôler. Je déposais mon sac au sol et allait prendre mon fils dans mes bras. Claire quittait la pièce pour s'enfermer dans sa chambre.

Rayan: Va chercher ton pyjama pour ton bain mon grand.
Jordan: D'accord.

Il s'exécutait sans rien rajouter. Ce qui n'était pas dans ses habitudes puisque Jordan détestait les bains. Je prenais mon téléphone et téléphonais à Maeva.

Maeva: Rayan ça va?
Rayan: Écoute... Je vais devoir rester à l'appartement. Claire m'a crier dessus devant notre fils et je sens qu'il est perturbé. Je ne peux pas partir. Je suis vraiment désolé. Je...
Maeva: Tu n'as pas à te justifier. C'est ton fils, je comprends la situation.

Rayan: Merci... Enfin j'aurais aimé pouvoir être avec toi.
Maeva: Moi aussi... Vivement que Claire dégage de chez toi. Je suis certaine qu'elle a fait exprès.
Rayan: Je crois surtout qu'elle a perdue le contrôle. Elle ne ferait jamais ça à notre fils. C'est une bonne mère. 

Maeva: Oui sans doute... Enfin je ne sais pas être objective en ce qui la concerne. Je la déteste.
Rayan: Je sais qu'elle n'est pas facile, mais il n'y a aucune raison de la détester. C'est à toi que tu fais du tord avec ce genre de sentiment.
Maeva: Rayan, elle a couché avec toi, alors qu'elle savait qu'on avait recommencer à ce voir. Si ça ce n'est pas une raison. En plus de créer des tentions et des problèmes.
Rayan: Je comprends...
Maeva: Tu sais quoi? Elle ne m'empêchera pas de passer ma nuit avec toi.
Rayan: Mais mon fils...
Maeva: Je sais, mais c'est moi qui m'en vient chez toi.
Rayan: Quoi??
Maeva: Elle ne m'a vu qu'une fois et je mettrais une capuche s'il le faut. Je ferais attention et je partirais tôt demain matin.
Rayan: C'est beaucoup trop risqué.
Maeva: Fait moi confiance. J'arrivais!
Rayan: Attends...

Elle avait déjà raccroché. Je sentais une boule de stresse s'installer dans mon ventre. Mon fils revenait avec son pyjama. Je lui souriais du mieux que je pouvais. Nous allions tout les deux dans la salle de bain. Je faisais couler son bain dans lequel il entrait. Je lui donnais ses choses pour ce laver.

Mon téléphone sonnait, je répondais.

Rayan: Allo?
Maeva: Rayan, je suis devant ta porte. Tu m'ouvres que j'aille me cacher dans ta chambre.
Rayan: Oui j'arrive.

Je raccrochais sous le regard de mon fils.

Jordan: Tu t'en vas papa?
Rayan: Non, je reviens deux minutes.

Je me levais avant de marcher rapidement pour ouvrir la porte.

Rayan: Salut, entre ma chambre est a droite, la porte est ouverte. Je dois retourner surveiller mon fils dans son bain.
Maeva: D'accord...

Je lui avais à peine laisser le temps de répondre que je m'étais déjà élancer vers la salle de bain. Même si mon fils avait 4 ans, j'avais toujours peur de le laisser seul et qu'il se noie. Un jour j'allais devoir le laisser se laver sans que je ne le surveille. J'avais du mal a me concentrer sur lui Sachant qu'elle m'attendait dans ma chambre. Quand nous avions fini le bain, je sortais avec mon fils pour le mettre au lit, mais Claire était là.

Claire: C'est bon, je vais le mettre au lit, tu peux y aller. Et Jordan, excuse maman. Elle a dit des choses qui n'était pas correcte.
Rayan: Ok.

Je me penchais pour prendre mon fils dans mes bras et lui déposer un baisé sur le front.

Rayan: Dors bien mon grand. Je t'aime.
Jordan: Je t'aime papa.

J'allais vers l'entrée récupérer mon sac et je me dirigeais vers ma chambre. Maeva regardait ma commode sur laquelle se trouvait des photos.  Elle se tournait vers moi. Je m'avançais vers elle pour l'embrasser.

Rayan: C'est très risqué d'être ici alors que Claire est là.
Maeva: Ne trouves-tu pas la situation excitante?
Rayan: Oui, mais c'est stressant aussi.
Maeva: On peut toujours aller se détendre dans ton lit.
Rayan: Il faudrait retirer ses vêtements en trop.
Maeva: Bien sûr!

Je retirais son haut de pyjama qu'elle avait mit suivis du bas. Je la poussais délicatement sur le lit avant de lui retirer les bas. N'ayant pas de soutien-gorge, il ne restait que sa culotte noir.

Je la voyais se mordre la lèvre tout en me regardant. Comme j'aimais quand elle me regardait désireuse de moi.

Je retirais mon haut suivis de mon pantalon et mes bas. Je me cachais sous les couvertures avec elle, l'embrassant avec passion.

Après un moment, je me retrouvais sur le dos, avec elle en califourchon sur moi. J'avais envie d'elle au point d'être en érection. Cette femme réveillait tout mes sens.

Maeva: J'ai l'impression que monsieur à envie de faire beaucoup plus que dormir.
Rayan: Ah bon? J'ignore comment tu peux le savoir.
Maeva: Je suis devin.
Rayan: Wow impressionnant. Vos pouvoirs sont fabuleux. Ce n'est pas comme si j'étais bandé actuellement.

Nous avons éclater de rire le plus discrètement possible quand tout à coup la porte s'ouvrait...

Le temps d'une soirée [Arrêt]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant