Le temps d'une soirée [Arrêt]

Chapitre 3: Weekend de rêve [Partie 1]

Nous sommes enfin le weekend. Celui que j'attendais avec impatiente, du moins avant mercredi soir. Aujourd'hui, je me sens stressé de revoir Maeva. Je l'avais croisé au campus, mais ce n'était pas pareil. J'allais être seul avec.

Tu es vraiment con Rayan, très con, me disais-je.

Elle ne devait jamais savoir ce qui c'était passé avec Claire. Nous n'étions pas officiellement ensemble moi et Maeva, mais je savais que ça allait la blesser.

Après la nuit passée avec Claire, j'avais fait exprès de l'éviter. Je verrouillais même ma porte de salle de bain et celle de ma chambre où je passais tout mon temps quand Jordan n'était pas là. Mon sac sous le bras, je déposais un baisé dans les cheveux de mon fils.

Jordan: Tu vas revenir papa?
Rayan: Bien sûr! Je rentre dimanche soir. Tu devras être sage avec maman. Je compte sur toi.
Jordan: D'accord! Je t'aime!
Rayan: Moi aussi je t'aime.

Je me relevais et me dirigeais vers la porte, faisant un bref signe de la main à Claire. J'allais sortir de l'appartement quand elle me retenait pas le bras. Pour ne pas que Jordan entende, elle chuchotait.

Claire: Rayan... Il va falloir que l'on parle de ce qui sait passé.
Rayan: Il n'y a rien à ajouter, c'était une erreur qui ne se reproduira plus.
Claire: Alors pour toi je suis une erreur?
Rayan: Ne déforme pas mes propos. C'est ce que nous avons fait qui est une erreur.
Claire: Ne va pas la rejoindre... Rayan. Ça me rends malade de t'imaginer passer le weekend avec elle.
Rayan: Je suis désolée Claire, mais je dois y aller.

Je dégageais mon bras sous son regard blessé. Je n'aimais pas lui faire de mal. Je n'aimais pas leur faire de mal. Je ne voulais pas qu'une personne souffre et pourtant c'était inévitable dans ce genre de situation.

J'avais conduit jusqu'à chez elle lentement. J'avais chaud, vraiment chaud. J'inspirais profondément pour essayer de me calmer. Le son de la porte arrière du côté passager qui s'ouvrait me parvenait au oreille. Je tournais la tête et regardais Maeva qui déposait sa valide. Elle bouclait la ceinture pour ne pas qu'elle bouge. Elle fermait la porte et s'installait en avant.

Son regard se promenait de gauche à droite avant qu'elle ne m'embrasse. Je répondais à son baiser avant de démarrer.

Nous discutions de tout et rien. Elle était vraiment énergétique ce soir. L'entendre plaisanter et rire me faisait du bien. Après un moment elle allumait la radio et chantait certaine chanson qu'elle connaissait. Je me prenais au jeu au bout d'un moment. C'est le coeur plus apaisé que nous nous rendons dans un petit chalet que j'avais loué.

Ici le sol était recouvert de neige. Les sapins étaient partout. Je me sentais vraiment bien. Peut importe ce qui c'était passé cette semaine, j'allais profiter de ce weekend avec elle.

Nous arrivons enfin dans un petit chalet. Il n'avait rien avoir avec ses chalets luxueux, je n'avais pas l'argent pour me le permettre. Nous sortions de ma voiture pour regarder le chalet vu de l'extérieur.

Maeva: Notre ni douillet pour les deux prochaines nuits.

Maeva se tournait vers moi et me sautait au coup pour m'embrasser. Heureusement je n'avais pas les valises. Je répondais à son baisé de nouveau.

Maeva: Je peux t'embrasser dehors sans que sa ne dérange. Ça fait tellement de bien Rayan. Je voudrais que ce soit comme ça chez nous.
Rayan: Ce sera comme ça après tes études.
Maeva: Tu nous imagines déjà ensemble dans le futur.
Rayan: J'aimerais beaucoup que tu sois encore dans ma vie, oui.
Maeva: Et moi j'aimerais beaucoup que nous soyons officiellement ensemble. Pas dans 6 mois, maintenant. On a dit que l'on verrait comment vont les choses, mais on dirait que nous sommes un couple.
Rayan: Alors soyons officiellement ensemble, parce que moi aussi j'ai envie de ça. À condition de survivre à ce weekend avec moi. Tu devras me supporter plus de 24 heures.
Maeva: Ça ne devrait pas être compliqué.
Rayan: Bon je dois amener tout les bagages à l'intérieur.
Maeva: Attends, non, mais qu'est ce que tu fais? Arrête!

Je m'étais tournée vers Maeva pour la soulever dans mes bras. Je savais que mon dos allait m'en vouloir après, mais peu importe. Je me dirigeais avec elle vers la porte et la déposais sur le perron.  Je prenais mes clés et j'ouvrais la porte.

Je me tournais pour reprendre Maeva dans mes bras, mais elle n'était plus là. Je me tournais pour la chercher quand je recevais une boule de neige en pleine figure. Je l'entendais rire au éclat. Retirant la neige sur mon visage, je descendais du perron pour prendre de la neige et lui lancer. Elle esquivait.

Maeva: C'est tout ce que tu peux faire?
Rayan: Attends tu vas voir.

Je m'élançais vers elle. Celle-ci s'enfuyait.  Je finissais par la rattraper, mais elle de débattait au point où je perdais l'équilibre, l'entraînant dans ma chute. Nous nous regardions, avant d'éclater de  rire.

J'en profitais pour prendre une poignée de neige et lui lançait doucement dessus. Elle arrêtait de rire et cela avait pour effet de me faire rire d'avantage jusqu'à ce qu'elle lève le bas de mon manteau pour mettre la neige que je lui avais jeté dessus.

Rayan: Ahhhh! Bordel c'est froid.
Maeva: J'ai hésité un instant à t'en mettre dans le pantalon, mais je me suis dit qu'elle pouvait être plus utile au chaud.

J'avais secouer ma neige sur moi, puis Maeva se redressait pour s'installer en califourchon sur moi. J'aurais pu pleinement apprécié si je n'avais pas froid au sol.

Elle se penchait pour m'embrasser avec passion et envie. Je répondais à son baiser.

Rayan: J'adorerais poursuivre ça, mais une fois à l'intérieur. Je meurs de froid.
Maeva: Très bien, allons à l'intérieur monsieur Zaidi, que je m'occupe de vous réchauffer le corps et le coeur.

Nous nous regardions pleine de tendresse un instant avant de se relever. Je prenais mon sac et la valise de Maeva que je traînais dans notre futur nid d'amour.