Chapitre 3 : Weekend de rêve [Partie 3]

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Je réfléchissais à ce que je devais faire. En disant tout se suite la vérité, j'allais faire un premier pas vers le pardon. C'étais ce que je devais faire.

J'ouvrais la bouche pour parler, mais je la voyais bouger et se tournée vers moi, à genou sur le canapé.

Allez Rayan, c'est le moment.

Maeva: Rayan?
Rayan: Oui?

Ok laisse la dire ce qu'elle veut dire et ensuite plus d'excuses tu lui dis.

Maeva: Je t'aime.

Merde... Pourquoi à ce moment?

M'aimerais-tu en sachant la vérité?

Elle me regardait, attendant une réponse de ma part. Il me fallait quelques seconde qui paraissait une éternité pour lui répondre.

Rayan: Moi aussi je t'aime Maeva.

Elle se penchait et m'embrassait avec une telle tendresse. Pourquoi tout gâcher pour ça? N'avait-il pas un dicton qui disait que ce qui ne se savait pas ne faisait pas mal?

C'est ça cherche des excuses pour éviter ce moment.

J'essayais de me dire que c'était avant que nous soyons ensemble. Que se n'était pas si grave. Mais visiblement ce weekend était le mauvais moment d'en parler. J'allais sans doute le faire... Un jour.

On passait une partie de la soirée à s'embrasser et se coller. Je devais me contrôler pour ne pas lui enlever ses vêtements et lui faire l'amour. J'étais pire qu'un adolescents en pleine puberté. Si j'avais été peu actif sexuellement ses deux dernières années, on pouvait dire que je rattrapais le temps perdu. 

Il était 23h40 et Maeva se levait d'un coup.

Rayan: Hey! Reste ici!

Je l'agrippais par les hanches et la ramenait sur me canapé.

Maeva: Attends! Je dois aller préparer les truc pour ta surprise.
Rayan: Tu veux que j'aille dans la chambre patienter pour ne pas voir.
Maeva: Non, c'est moi qui va dans la chambre. Ferme juste les yeux le temps que je prenne quelques truc.

Je fermais les yeux comme prévu.

Maeva: Et ne triche pas! Vraiment c'est important pour moi.
Rayan: Promis je ne tricherais pas.

J'entendais du bruit, mais les seuls que je reconnaissais étaient ceux de la vaisselle et du réfrigérateur.

Mais qu'est-ce que tu fais?

Après au moins 15 minutes, je l'entendais m'appeler. 

Maeva: Rayan? Ramène ton jolie p'tit cul dans la chambre. 

Rayan: J'arrive! 

Je me levais, étant un excité de découvrir ce qu'elle me réservait. Peut-être un truc cochon avec de la nourriture. Cette idée ne me déplaisait pas. Je marchais d'un pas pressé jusqu'à la chambre. En ouvrant la porte, je restais sans voix. 

Flash Back

Le soir était tombé, depuis 15 heure de l'après-midi nous étions dans son lit. On s'embrassait depuis un bon moment. Je n'étais plus capable de quitter ses lèvres. Après un moment, je décollais mes lèvres des siennes.

Rayan: Il va falloir que je rentre bientôt.
Maeva: Pourquoi? Tu as quelques choses de prévu?
Rayan: Non, mais je n'ai pas été là de la journée et...
Maeva: C'est ton weekend avec ton fils? Enfin je ne sais plus si tu en as vu qu'elle est chez toi.

Rayan: C'est mon weekend de congé.
Maeva: Alors tu ne dois rien, sauf si tu as envie de rentrer. Je peux comprendre.
Rayan: Je n'ai pas envie d'aller ailleurs, sauf si tu es avec moi.
Maeva: Alors reste cette nuit encore.

Je déposais un baisé sur son front.

Maeva: Tu veux que je mettes un film à la tv?

Sur sa commode qui n'était pas très haute était placer une petite tv écran plat. Pratique pour écouter la télévision dans son lit.

Rayan: Oui, pourquoi pas. Tu veux quel genre de film?
Maeva: Tu aimes les comédies romantiques?
Rayan: J'apprécie la romance oui, je suppose que toi aussi.

Maeva: J'adore! Les histoires sont si belles, si intense pour plusieurs.
Rayan: Malheureusement, peu de gens vivent ce genre d'histoire d'amour. La littérature et le cinéma aiment embellir les choses.
Maeva: Quel pessimiste!

Rayan: Juste réaliste.
Maeva: Juste triste, oui. Les moments magiques comme dans les livres ou les films peuvent se passer dans la vrai vie.

Rayan: Je reprendrais espoir à ce genre de moment "magique" le jour où une femme se tiendra allongé sur le lit en sous-vêtements rouge super sexy, de la dentelle. Dans une chambre illuminé de bougie ou de petites guirlandes, avec une petite musique en fond, des pétales de rose partout et un bon gâteau à la vanille qu'elle aura fait elle-même. Et qu'elle me  citera une déclaration d'amour digne de la littérature romanesque.

Maeva: Du gâteau à la vanille?
Rayan: Et ça doit se passer à minuit!
Maeva: Eh...
Rayan: je rigole Maeva. J'ai dit tout ce qui me passait par la tête. Tout ça pour dire que ce n'est pas prêt d'arrivé. Que je retrouve espoir de vivre ses moments si "magique" du cinéma.

Fin du Flash Back

Maeva: Il y a environ 6 mois, tu n'étais qu'un inconnu de plus avec qui j'avais partagé une nuit. Il y a 4 mois, tu n'étais qu'un homme qui me plaisait. Il y a deux mois, tu étais l'homme qui pour qui je commençais à avoir des sentiments. Aujourd'hui tu es l'homme que j'aime.

Elle marquait une légère pause et reprenait.

Maeva: Je n'avais pas compris ce que tu représentais vraiment pour moi jusqu'à ton absence. Je sais que nous apprenons encore à nous connaître, que c'est nouveau tour ça. Mais je n'ai jamais été aussi certaine de ce que je ressens que maintenant.

Rayan: Maeva...

Elle me coupait la parole pour continuer sur sa lancée.

Maeva: Je sais que tu m'avais dit ça en rigolant ce jour là, mais je l'ai fais pareil, parce que je suis persuadé que notre histoire va être encore plus belle que ses films qui font rêver. Tu m'as dit que tu reprendrais espoir, alors aie espoir en la beauté de ce que nous vivons même si c'est compliqué. Même si on se plante à certain moment. Tant que l'on reste uni, on peut tout affrontée, je veux y croire.

Étendu sur le lit en petite tenue rouge avec quelques bougies, des guirlandes lumineuses, un gâteau à la vanille sur la table de chevet, des pétales de rose un peu partout et une musique très peu audible pour habillé le fond. Elle avait tout fait pour que je crois en nous.

Maeva: Le gâteau ce n'est pas moi qui l'ai fait. Tu dois t'en douté vu qu'on l'a acheté ensemble. J'ai essayé d'en faire un, mais il était immonde.

Je rigolais tristement à sa plaisanterie.

Si jeune, si pleine de vie, si douce, si passionnante, si belle, si sensuel, si joueuse, si attentionnée, si rêveuse, si pleine d'espoir, si naïve, si innocente, si amoureuse...

Elle ne méritait pas le mensonge, elle ne méritait pas un homme comme moi. Elle méritait bien plus.

Maeva: Rayan, ça va pas?

Elle avait dit ses mots en se levant du lit pour venir me prendre dans ses bras. C'est la que je constatais une larme coulant le long de ma joue.

Allais-je gâcher une histoire si belle dès le début.

Rayan: Je suis tellement désolée Maeva...
Maeva: Rayan qu'est ce qu'il y a?
Rayan: J'ai merdé, j'ai couché avec Claire.

Le temps d'une soirée [Arrêt]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant