Chapitre 2: La prise d'une décision lourde

69 8 11
                                    

Mardi après-midi, 28 Novembre

J'avais essayé à plusieurs reprise de contacter Maeva sans succès. Mes messages Messenger restaient sans réponse. À l'école, je ne pouvais pas l'approcher. En vue des rumeurs, je devais éviter de me retrouver seul avec elle.

Ceux-ci s'était d'ailleurs calmé. J'avais malheureusement vécus un seconde expérience similaire avec Kelly. C'est ce qui m'avait pousser à parler ce matin. J'allais le faire dans chacun de mes groupes. Je voulais que les choses soient clarifiés.

La cloche sonnait. J'allais devant mon bureau regardant les élèves avant de m'asseoir sur celui-ci.

Rayan: Qui connait le jeu du téléphone arable?

Plusieurs mains se levait. Je choisissais donc Melody pour l'expliquer.

Rayan: Pouvez-vous nous expliquer brièvement ce que c'est pour ceux qui ne connaissent pas?
Melody: C'est un jeu dans lequelle on chuchotement quelques choses à une personne qui l'a chuchotement à une autre et à la fin, c'est toujours déformé.
Rayan: Exactement, c'est un message qui circule de bouche à oreille et plus il avance, plus il se déforme. C'est le même principe avec les rumeurs.

Je voyais Maeva qui ne me regardait pas, bouger nerveusement sur sa chaise.

Rayan: Mais comment ce déforme l'information? Frédéric Barkley psychologue à répondu après une analyse que la déformation n'était pas aléatoire, mais elle reflète les préjugés d'une personne ou d'un groupe...

Élève: Désolée professeur, mais c'est quoi le lien avec le cours.
Rayan: Aucun

Les élèves se regardaient l'air perdu. Ce qui était normal vu la situation.

Rayan: Je n'aurais pas besoin d'en parler si cela n'avait pas prit des propositions aussi démesuré.

Maeva avait relevé la tête surprise.

Rayan: Une rumeur à circuler comme quoi j'entrenais une relation avec une étudiante. Je ne cherche pas le responsable, seulement à clarifier une chose. La prochaine personne qui vient me voir pour me proposer une proposition pensant que je suis ce genre de personne sera mit à la porte de mon cours pour toute la cession. Le directeur est au courant et d'accord de cette arrangement. Maintenant que vous êtes tous au courant, nous pouvons début le cours. Je ne reviendrais pas sur le sujet et je ne répondrais à aucune question.

Les étudiants se regardaient sans dire un mot. Personne n'osait parler. Tant qu'à Maeva, elle me fixait. Je ne faisais pas attention à elle et poursuivait mon cours.

Il restait 20 minutes à mon cours. J'étais assis à mon bureau laissant les élèves parler avec leur coéquipiers sur le projet qu'ils devaient faire en équipe. Habituellement, je me serais lever pour aller voir si tout allait bien et discuter avec les élèves, mais présentement jetais beaucoup trop pensif.

La tête appuyée sur ma main je réfléchissais à ce que j'avais dit en début de cours. Je n'étais pas ce genre de professeur. Non je n'étais pas ainsi. Ce qui se passait avec Maeva n'était pas approprié.

Je pensais à mon fils. Quel impact cela aurait-il eu sur lui si la vérité aurait éclater au grand jour? Aurait-il subit les moqueries de ses camarades. Qu'aurait-il pensée de moi?

Je pensais tout ce que j'avais dit à Maeva. Elle me plaisait vraiment, mais je devais agir de façon responsable. Mon fils devait rester ma priorité.

Pardonne-moi Maeva. J'aurais dû réfléchir plus tôt.

Dans tout les cas, elle ne me parlait plus, donc peut-être que je devais juste laisser les choses aller.

La cloche sonnait enfin, annonçant la fin du cours. Je n'avais jamais eu aussi hâte à la fin d'un cours. J'aimais mon boulot, mais je détestais ne l'as avoir la tête à faire mon travail comme il se devait.

J'entendais des sons de talons avancer vers moi.

Le message n'avait pas été assez claire?

Je relevais la tête et voyait Maeva.

Pourquoi maintenant?

Maeva: Rayan est-ce que l'on peut parler?
Rayan: Monsieur Zaidi serait plus approprié mademoiselle Hastings.
Maeva: Bien sur, excusez... Non... Rayan, je suis tellement désolée pour l'autre jour. Je ne savais pas que tu avais du subir ce genre de chose avec d'autre élève. J'ai mal réagi, parce que j'étais... jalouse et avec tout le stress... Excuses-moi.
Rayan: J'accepte vos excuses mademoiselle Hastings. Je ne vous en veux pas.

Elle regardait autour d'elle et me proposait quelques choses à voix basse.

Maeva: Si tu veux passe chez moi ce soir. Je sais comment me faire pardonner.
Rayan: Mademoiselle Hastings tout ça, nous ça s'arrête maintenant. Nous n'auront qu'une relation professeur élève.
Maeva: Rayan, je suis vraiment désolée si je t'ai blessée...
Rayan: Maeva ce n'est pas toi. Écoute... Je pensais tout ce que je t'ai dis, mais imagine que ce qui sait passé aurait été dévoilé au grand jour. Comment mon fils aurait vécu tout ça? Je dois penser à lui avant tout. Je suis vraiment désolée.

Elle ne disait absolument rien. Elle était pensive. Je pouvais lire dans ses yeux qu'elle était aussi blessée.

Si seulement je n'étais pas ton enseignants, nous aurions pu vivre quelques chose de beau.

Maeva: Je comprends Rayan... Je vais te laisser.
Rayan: Merci. Rentrez bien mademoiselle Hastings.

Elle quittait la pièce, me laissant seul.

Voilà... Tout était officiellement fini.

Je prenais mes choses et quittait la salle à mon tour. Je me dirigais vers la sortie du bâtiment quand on m'appelait.

Directeur : Rayan?

Je me retournais vers celui-ci. Il s'approchait de moi un air compatissant au visage.

Directeur : Vous allez bien?

J'aurais dû répondre oui comme à mon habitude, mais je n'en avais pas la force.

Rayan: J'ai connu de meilleurs jours. Excusez-moi, je vais rentrer je suis épuisé.
Directeur : Je comprends, vous avec eux des semaines mouvementé. Je vous remercie encore d'être venu me voir. Le problème est réglé avec tous.
Rayan: Oui.
Directeur : Reposez vous bien et nous nous revoyons jeudi.
Rayan: J'ai des cours demain.
Directeur : Non. Vous allez prendre votre journée pour décompresser de tout ça. Ce weekend vous avez Jordan.
Rayan: Merci Arthur.

Il déposait sa grande main sur mon épaule. Comme pour me faire comprendre qu'il était là pour moi. Nous nous sourions avant que je ne rentre chez moi médité sur tout cela. 

Le temps d'une soirée [Arrêt]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant