Je prenais une grande inspiration avant de me lancer dans le récit des évènements.
Rayan: J'ai rencontré une femme...
Amel: Oh mon dieu tu as rencontré une femme, mais c'est super!!Avait-elle dit en me coupant la parole.
Rayan: Am'...
Amel: Désolée, je t'écoute.
Rayan: C'est la femme à qui tu avais dit que je la trouvais magnifique au bar, le soir du festival.
Amel: Pourquoi tu m'as dit qu'il n'y avait rien a dire. Seulement l'histoire d'une nuit?
Rayan: Parce que c'était le cas, mais je l'ai revu. Elle habite dans cette ville en faite.
Amel: Le monde est petit. Enfin pour le moment je ne vois pas ce qui pourrait faire que tu ne vas pas bien.
Rayan: Je l'ai revu dans le cours que je donnais.
Amel: Attends, tu veux dire que c'est une de tes élèves?
Rayan: Oui. Au début, j'ai été clair, je ne voulais pas que ce qui s'était passé cette été affecte la relation élève professeur que nous devions avoir, mais elle ne voyait pas les choses sous cette angle. Elle avait envie de plus. Cette femme est sacrements tenace quand elle veut.C'est en souriant que j'avais dit cette dernière phrase.
Amel: Et tu as fini par tomber sous son charme.
Rayan: Oui et pourtant j'ai bien essayé de rester loin. J'ai même coupé les ponts vers la fin novembre. J'avoue que la rumeur sur laquelle j'entrenais une relation avec une élève m'a fait réfléchir. Bien sûr ça s'est calmé, mais certaine de mes élèves venaient me voir espérant que ce soit le cas pour avoir leur chance avec moi ou augmenter leur note.Amel: Mais elles sont connes! Pourquoi tu ne m'as rien dit?
Rayan: J'avais peur, j'avais honte. À quoi je ressemble dans tout ça? On va me prendre pour ses professeurs sans moral qui adore baiser ses jeunes élèves.
Amel: Rayan, je te connais. Je sais que tu n'es pas ce genre d'homme. Je suis ta sœur, je ne vais pas te juger.
Rayan: Attends la suite avant de trop parler.
Amel: Je m'attends au pire.Avait-elle dit sur un ton moqueur.
Rayan: J'ai discuté avec le directeur de la situation, affirmant que les rumeurs étaient fausse et il a été compréhensif. Nous avons trouvé une solution. J'ai donc fait un message dans chacun de mes groupes pour avertir que ce genre de demande était inacceptable et que la prochaine à demander serait expulsée pour la session.
Amel: J'imagine que ça les a calmée.
Rayan: Oui, enfin je suis tombé en arrêt de travail pour épuisement professionnel. Même si c'est surtout personnel. Entre temps Claire est venue s'installer chez moi, parce que chez Pierre c'était devenu problématique avec ce qui arrivait à sa fille. Oh et Pierre est l'ancien beau-père de Maeva. Elle le considère comme son père.Amel: Maeva?
Rayan: C'est le nom de la femme dont je te parle.
Amel: Sérieusement? Le beau-père de ton fils est le beau-père de Maeva. C'est tellement ironique.
Rayan: Claire à quitter Pierre mercredi passé.Amel: Pourquoi?
Rayan: Parce qu'elle m'aime toujours.
Amel: Elle se fou de ta gueule? Elle te brise le coeur en te quittant et revient la bouche en coeur quand tu as une nouvelle femme dans ta vie.
Rayan: J'ai recommencé à fréquenter Maeva le 3 janvier.
Amel: Trop mignon, tu te souviens de la date.Rayan: On est encore au mois de janvier.
Amel: Chute et continue. J'aurais dû m'apporter du pop Corn.
Rayan: Tu me prends pour un feuilleton?
Amel: Ta vie est aussi mouvementé qu'un épisode des feux de l'amour que papa et maman écoutaient quand on était jeune.Nos rires raisonnaient ensemble dans ma chambre. Nous avions toujours été si complice, si proche. Elle avait toujours été là pour moi et moi pour elle. Le fait de l'avoir ici me faisait beaucoup de bien.
Rayan: Pour en revenir à ce que j'allais dire. J'ai... J'ai merdé. Je me suis laissé prendre par le moment, l'ambiance, le baisé...
Amel: Tu as couché avec Claire, Maeva est au courant et elle a rompu. C'est ça?
Rayan: Comment tu fais pour toujours deviné ce que je vais dire? Mais non ce n'est pas tout a fait ça.
Amel: Je te connais. Je sais comment tu es. Dévoué pour les gens que tu aimes et parfois un gros imbécile aussi... Non souvent.
Rayan: Va te faire tu sais quoi!Elle se penchait pour me donner un baisé sur la joue. Je passais mon bras sur ses épaules et je la serrais. Je la.relachais pour continuer mes dires.
Rayan: J'ai couché avec Claire. J'ai fini par l'avouer à Maeva même si j'ai pensé à bien des reprises de ne rien lui dire. Nous venions de nous mettre ensemble hier. Elle m'a dit qu'elle avait besoin de temps pour digérer tout ça. J'ai parlé avec Claire avant que tu n'arrives. J'ai mis carte sur table et j'ai réglé la situation. Elle est sensé voir avec sa sœur pour s'installer chez elle. Je devais récupérer mon espace.
Amel: Wow... Rayan je suis fière de toi.
Rayan: J'ai blessé deux personnes importantes. Comment tu peux être fière?Elle allait me répondre quand le bruit d'une porte qui s'ouvrait se faisait entendre. Je sortais de ma chambre.
Jordan: Papa!
Mon fils courait se jeter dans mes bras avant de voir sa tante.
Jordan: Tante Mamel.
Je me retenait de ne pas rire. Elle me chuchotait qu'elle me détestait. Ce surnom stupide était celui que j'avais donné à ma soeur pour l'emmerdé. Mon fils l'avait entendu et l'utilisait depuis ce temps.
Amel: Salut mon grand! Qu'est-ce que tu m'as manqué.
Claire: Bonsoir Amel
Amel: Salut.Depuis le divorce Amel était plutôt froide avec Claire. Elle lui en voulait de m'avoir fait tant de mal.
Rayan: Je reviens deux minutes, je dois passer un appel.
Amel: D'accord Ray.. du...
Rayan: Taie-toi.Je savais ce qu'elle voulait dire et je ne voulais pas que mon fils répète ses bêtises. Je trouvais quand même amusant de nous chamailler ainsi. Ça faisait longtemps.
Je retournais dans ma chambre et composais son numéro. Je voulais seulement entendre sa voix et savoir comment elle allait. Elle me manquait déjà.
Après quelques sonnerie, quelqu'un décrochait son téléphone. C'était une voix masculine. Qu'est-ce que ça voulait dire?
Inconnu: Allo?
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Le temps d'une soirée [Arrêt]
FanfictionVous êtes fan de Rayan? Vous aimez son histoire dans le jeux, mais vous cherchez quelques choses de différentes, de nouveau. Découvrez cette Fanfiction d'amour sucré sous le point de vue de Rayan. Ce n'était qu'un soir avant même que je commence mo...