Le lendemain, en me réveillant, j'avais un mal de crâne insoutenable. J'étais de mauvaise humeur. La soirée de hier était si forte en émotions que je ne pense pas m'en être encore remise.
Je vais me préparer; me lave, me maquille, prépare mon sac de cours et descend les escaliers pour arriver jusqu'à la cuisine. Je prends une pomme, la mange et m'en vais.
J'ai décidé de me rendre au lycée à pieds. J'ai trop de pensés. Elles amplifient mes maux de tête. J'ai peur. Comment vont agirent Maria et Rafaël aujourd'hui ? Je stresse. Ça ne fait qu'un jour que je suis dans ce lycée et ça me fait déjà suer d'y aller. Qu'est-ce que ça sera dans un mois ?
La sonnerie annonçant le début des cours sonne alors que je suis même pas encore rentrée dans l'enceinte du lycée. J'accélère le pas, dépasse des lycéens se croyant surement encore dans leurs lits et avance jusqu'à la salle où allait se déroulée mon premier cour de la journée. La salle était déjà bondée. Je salut Gab, Diana, Victor, Maria et Rafaël, m'installe, puis le cour commence.
Le cours suivant, Maria s'installa à côté de moi. Elle me sourit de façon un peu forcée. Sur le coup, je ne comprenais pas pourquoi elle s'installait à côté de moi, si ça ne lui faisait pas plaisir. Puis je compris, lorsqu'elle m'adressa la parole;
- Je garderais pour moi ce que j'ai vue hier.
-Merci, vraiment.
- J'ai besoin de ton aide.
- A quel sujet?
-Il faut qu'on sèche la prochaine heure de cour. Je t'expliquerai en y allant.
-En allant où ?
-Moins t'en sais mieux tu te porteras, crois moi! Et ne le dit à PERSONNE. On sera quitte comme ça.
-Ça me vas.
L'heure d'après, on s'en alla discrètement rejoindre le premier bus qui passait par l'arrêt du lycée. Puis à l'intérieur, elle m'expliqua ;
-On descend dans trois arrêts. On vas aller dans un appart, et devoir chercher une boîte. Une boîte rose avec un petit miroir sur le couvercle.
-À qui appartient l'appartement ?
-À mon ex.
-Dans quoi tu m'embarque Maria? Je ne sais même pas ce que je cherche.
-Simplement une boîte rose.
C'est notre arrêt. On descend. On marche environ 3 minutes pour arriver devant un gigantesque bâtiment ultra moderne. Arrivée au 5ème étage, elle s'arrête devant une porte, puis soulève une dalle à proximité et y récupère une clef.
-Comment sais-tu qu'il n'est pas là ?
-Il travail jusqu'à midi, donc il nous reste environ 40 minutes.
On entre, traversons un grand couloir puis arrivons dans une vaste pièce moderne mais salie par des ordures, des bières vides, des mégots de cigarettes et quelques boîtes de pizza à moitié entamées. Mais un détail me perturba plus particulièrement; des jouets d'enfants étaient éparpillés un peu partout dans l'appartement.
Maria m'amena dans une petite chambre toute rose. Dans cette chambre il y avait un berceau, une étagère parsemée d'une dizaine de livre pour enfants, une table à langer et des vêtements minuscules s'écroulant d'une panière à linge sale.
-Aller, dépêchons nous de trouver la boîte!
Après quelques minutes de recherche intensive, sous le tas de vêtements sales, se trouvait la boîte convoitée. Maria me l'arracha des mains;
-Okay, super on s'en va, vite!
Elle ne me laissa même pas le temps de me relever qu'elle était déjà sortie de la pièce. Je pris tout de même le temps de remettre quelques objets à leurs place mais je me fis rapidement ramener à la réalité en entendant crier Maria de me dépêcher.
Sortie de ce dépotoir, elle remis la clef à ça place et on descendit les marches des escaliers quatre par quatre. Il nous resta 20 minutes avant la sonnerie du lycée de midi. On allait arriver pile poil au moment où tout le monde allait manger.
Dans le bus, je m'intrigua sur ce qui venait de se passer.
-Je peut te poser une question ?
-Ça dépend laquelle.
-Quel âge a t'il ?
-Bas, il a la trentaine.
Je m'étouffe avec ma propre salive.
-Donc la boîte que tu as là, et la chambre, c'est celles de sa fille?
-C'est ça.
-Et de ta fille ?
-QUOI ? NAN! T'ES MALADE TOI!
-D'accord, d'accord désolé.
On arrive devant le lycée. En descendant, je lui pose une dernière question;
-C'est quoi dans la boîte ?
-Rien d'intéressant.
-Dit moi, je ne dirai rien.
-De l'argent.
-C'est le tiens ?
-Pas vraiment, mais ne parle de ça ici, c'est trop risqué.
En avançant jusqu'à la porte, la sonnerie retentit. On eu à peine le temps de rentrer à l'intérieur que les couloirs étaient déjà bondés. Arrivée au self, on se servit puis avançons jusqu'à la table où se situait Diana, Victor, Gabriel et Raf. Ils nous regardèrent avec des gros yeux. Puis Victor parla ;
- T'étais où bordel, tu pourrais au moins me prévenir quand tu sèches!
Maria bégaye. Je prend ça défense;
-Je m'étais rendu compte que j'avais fait tombé mes airpods devant le lycée en voulant les ranger dans mon sac. Elle est juste venu m'aider à les retrouver. Et on a pris un peux de temps.
Ils ont vraiment gobé ce que je viens de dire?
Apparemment.On s'assoit et entame notre repas.
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Teen FictionJ'adorais partir en vacances. Pas pour les paysages ou les changements de décors, mais parce que là bas, peut importe se que tu fais ou se que tu dis ce n'est pas grave. Tu ne reverras pas c'est personnes, enfin, c'est se que je croyais. Après mes...