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Troublant

En mangeant, le sujet de notre conversation dévia à propos des conquêtes de Rafaël. Je ne m'aventura pas trop dans ce sujet, c'est trop risqué. Il nous raconta ;

-En vrai, j'ai eu seulement deux relation sérieuses dans ma vie. La première a durée 6 mois, elle était d'une naïveté affolante, elle croyait qu'on allait passer le reste de notre ville ensemble, qu'on allait se marier et avoir des enfants, un calvaire. La deuxième, avec elle c'était merveilleux. Je savourais chaque moments passés avec elle. Cette fois ci, c'est moi qui me voyais passer le restant de ma vie à ses côtés. Mais elle m'a quitté du jour au lendemain , pour partir vivre aux USA.

Ce qu'il venait de dire aphasia tout le monde. Il essaya de détendre l'atmosphère.

-Nan mais à part les deux, je me suis tapé des dizaines et des dizaines de bonasses, vous inquiétez pas !

On rigole. Victor s'exclama.

-Mais on ne s'inquiète par pour toi Raf, on se doute bien que tes pas la sainte vierge du groupe !

Sur ce coup, il a pas tord.

-J'en ai vue passer de meufs, mais y'en a une seul qui m'a marquée.

Je lève la tête, de façon à l'avoir dans mon champ de vision.

-C'était cette été.

A quoi il joue ? Il jette un coup d'oeil en ma direction pour savoir si je comprend qu'il parle de moi.

-On veut des détails ! précisa Gabriel.

Rafaël rigola, moi non.

- Nan nan ça vas, moi je me passe de détail. dis-je d'un ton énervé, en me levant et en arrachant mon plateau de la table.

-T'es sérieuse d'agir comme ça ? T'es juste jalouse de ne pas avoir été son meilleur coup ! s'empressa de rétorquer Gabriel.

-J'ai rien à leurs envier.

-Je suis au courant pour l'autre soir, à la fête, Maria me l'a dit. Tu ne peux juste pas supporter qu'il ne dise pas que c'est cette fois là qu'il l'a le plus marquée. T'es vraiment égocentrique Maya.

Je rigole.

-Tu sais Gabriel, si tu connaissais la vérité, je t'assure que tu fermerais bien ta gueule.

Les gens autours commencèrent à s'exciter.

-Mais alors explique moi la vérité, j'attends que ça !

Je m'apprêtai à tout révéler quand Rafaël me coupa la parole.

-La vérité, c'est que Maya est malade, elle a des troubles obsessionnels compulsifs, des multitudes de pensées la prenne d'un coup et la font faire des choses sans qu'elle ne le veuille réellement. Elle me l'as dit à la fête, il ne sait rien passé d'autre dans cette pièce.

Ça y est. Le moment que je redoutai le plus arriva. Il étais, face à moi, entrain de dévoiler mes secrets, ceux que j'avais malgré tout essayée de cacher tout au fond de mon être. J'avais réussi à aller mieux, à moins penser, mais le fait que désormais tout le lycée le sache fait remonter ces putain de pensés à la surface. Une vagues d'émotions me submergea.

-Tu me dégouttes.

Je déposa mon plateau sur une sorte de râtelier, et partie tel une furie.

 Le seul endroit où je pouvait potentiellement être au calme était les toilettes, je mis précipita.

 Arrivé là bas, seul, je lâcha toutes mes émotions et fondis en larmes, mon mascara coula et mes yeux devenaient tout rouges. J'entendis des gens arriver, pour ne pas me confronter a eux,  je m'enferma dans un toilette. Quand la porte s'ouvrit, plus un bruit, seulement mes sanglots. La personne s'approcha et toqua à ma porte.

-Maya, tout vas bien ?