Chapitre 68 : Je refais le monde

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— TEMA LES GILETS JAUNES EH !

Ça n'en finit pas. Je continue d'entendre ce — médiocre — chanteur et mon insonorisation n'avance toujours pas. Je n'arrive même plus à dormir alors que je ne dors même pas ici ! Mais mon chien Nemo n'est pas content, et quand il n'est pas content, il mord ! Attention !

— J'AI VOULU METTRE L'ESSENCE ! C'EST TROP CHER ! J'AI PAYÉ LES TAXES ! C'EST TROP CHER !

J'en ai marre.

Je tire les rideaux.

— Monsieur, on les entendra encore.

— Je sais. Je sais.

Je me tourne vers les stag— employés tous assis autour d'une table pour une réunion de crise.

— Les gilets jaunes continuent de me tuer les oreilles depuis des semaines, il nous faut un plan d'attaque !

— Une réforme des retraites !

— Taxer les pauvres !

— Les écouter et taxer les riches ?

Pris d'une soudaine rage bien violente, je balance cet abruti par la fenêtre. J'en ai assez entendu des conneries comme ça.

— On disait ? je reprends, tout sourire.

— Supprimer le Black Friday ?

— C'est une excellente idée ça aussi ! Mais avant, on va réformer les retraites ! Les transports en commun ne sont pas assez rentables ! Et si les gens ne sont pas contents, ils n'ont qu'à habiter à Paris et pourraient faire tous leurs déplacements à pied !

— Vous êtes si intelligent monsieur le Président !

— Merci, merci. Maintenant, faites passer l'information sur toutes les chaînes d'information pour informer toutes les personnes qui devraient en être informées et même celles qui ne pourraient pas être informées. N'oubliez pas, l'information c'est important ! En particulier quand elle passe sur BFMtv !

Ils acquiescent tous. Ça fait plaisir d'être aussi suivie. Et heureusement que j'ai balancé l'autre abruti par la fenêtre. En plus, je le vois chanter avec l'autre mec des Kids United ou des One Direction — je sais plus du tout en fait.

— ON VA SE VENGER MACARON ! hurle Valls.

Ça me fait de la peine de le voir comme ça.

Enfin, ça dure cinq secondes jusqu'à ce que je lui fasse un doigt d'honneur.

Nous avions le même nom, mais il a finalement décidé d'être un connard. Honte à lui.

Soudainement, un stag— employé — je ne sais plus du tout c'est quoi son poste — entre dans mon bureau.

— Monsieur le Président ! Le peuple n'est pas content suite à votre volonté de réformer les retraites !

— Ils font faire une grève des transports infinie ! Ça va être l'apocalypse !

J'en ai marre.


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Comme promis, un chapitre dès le lendemain. Incroyable n'est-ce pas ? :D

À quand la suite ?

Personne ne le sait. Même pas moi. :)

Sur ce, à dans plusieurs siècles/années/mois/jours/heures/minutes/secondes ? :D

C'est mon ProjetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant