Chapitre 56 : J'ai pas ma peluche

1K 165 41
                                    

Il est maintenant temps de reprendre les aventures dans l'Élysée. Je pourrais également vous parler d'un autre évènement tout aussi important que mon anniversaire, mais vous allez probablement râler. Je vous connais. Vous voulez juste savoir ce qui se passe après qu'on a récupéré le chat Dracula.

Le brun se casse la gueule. Je me casse la gueule aussi. On est coordonné, c'est assez beau.

Soudainement, on entend un étrange bruit. Et comme on n'a pas beaucoup de lumières, ça fait un peu comme un film d'horreur. Si seulement j'avais ma peluche cordon bleu avec moi pour me rassurer...

— Manu, j'ai peur, me dit le brun.

— Moi aussi, j'ai peur. Mais grâce au pouvoir de l'amitié, nous surmonterons tout ça !

Je me lève d'un geste héroïque.

— Nous y arriverons mon ami ! Et nous marcherons jusqu'à la victoire, jusqu'à notre ascension ! Parce que nous marcherons pour toujours ! Nous sommes en marche !

— Wow ! C'est beau ce que tu dis là Manu, me dit le brun en se relevant.

— Je sais.

On se regarde.

— Mais j'ai quand même besoin de ma peluche cordon bleu, ajouté-je.

— Où est-elle ?

— Bonne question. Nous devons la retrouver...

En marche pour de nouvelles aventures ! Nous sortons tous les deux nos lampes torches mais nous ne les allumons pas. Nous devons faire des économies d'électricité. C'est important quand même. Alors, on se casse la gueule.

Encore une fois, on entend un étrange bruit puis un rire un peu étrange, comme si quelqu'un avait un plan machiavélique contre nous qui pourrait amener la fin de cette parodie bien plus rapidement qu'on ne le croie.

— On y va ? me demande le brun.

— Je sais pas.

On se relève. Ça serait bien qu'on trouve un plan plus efficace. Nous n'avons avancé que d'un mètre depuis le début du chapitre.

Soudainement, un vendeur de hot-dogs fait son apparition.

— Vous voulez des hot-dogs ?

— Non merci, je réponds.

— Dommage, il y avait même un hot-dog goût caca.

Il s'en va en clignotant. Si vous n'arrivez pas à vous imaginer cette disparition, tant pis pour vous.

— On y va ? me redemande le brun.

— J'ai peur. J'ai pas ma peluche.

— Peut-être qu'il retient ta peluche...

Putain, je chiale.


C'est mon ProjetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant