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L'affaire faisait la une des journaux, chaque article titrant sur le drame qui avait frappé notre ville. Mon oncle Kai s'était proposé d'être mon avocat, et je l'attendais avec une appréhension croissante.

- Bonjour, Jimin.

- Bonjour, oncle, dis-je d'une voix basse, presque inaudible.

- Comment tu vas aujourd'hui ?

- Plus mal que les précédents jours. Et ma mère ?

Il baissa la tête, sa mine triste pesant sur mon cœur.

- Elle est abattue.

À cette révélation, j'éclatai en sanglots, les larmes dévalant mes joues.

- (pleurant) Oncle, je ne l'ai pas tué. J'en serais incapable, et d'ailleurs, je n'ai aucune raison de le faire.

- Moi, je te crois. Je me battrai jusqu'au bout pour prouver ton innocence. En attendant, ce n'est pas moi qui veux te voir.

- Qui ? demandai-je, l'inquiétude grandissant.

Il sortit, me laissant avec mes pensées tourmentées. Mon cœur s'emballa lorsque je vis entrer une silhouette familière.

- Jungkook !

- Mon bébé, dit-il, une larme échappant de ses yeux.

- Jungkook, je ne l'ai pas tué. Crois-moi.

- Raconte-moi tout, dit-il, ses yeux pleins de sollicitude.

- Quand tu es parti de chez moi, j'ai reçu un message de Jisoo disant qu'elle voulait me voir. Mais à mon arrivée, elle a été désagréable, m'a même menacé avec un couteau. Je ne sais pas comment l'arme s'est retrouvée chez moi...

Il prit mes mains dans les siennes, y déposant une bise sur chacune.

- Tu me crois, n'est-ce pas ?

- Oui, répondit-il, la voix ferme.

J'avais mal, désespérément envie de le prendre dans mes bras, mais les menottes me l'en empêchaient. Après plusieurs jours de doutes, je commençais à croire qu'il m'avait abandonné, mais je m'étais trompé.

- Les visites sont terminées ! cria le gardien de cellules, sa voix brisée par l'écho des murs froids.

Jungkook contourna la table, m'embrassant doucement sur le front, un geste plein d'affection.

- Sois fort, mon Jimin. Je crois en ton innocence et je sais que tu n'iras pas en prison.

Je hochai la tête, reconnaissant. Il essuya mes larmes d'un geste tendre, puis sortit, me laissant seul avec mon oncle Kai.

- Il va falloir être fort et être prêt, dit-il. Dans quelques jours, un combat commencera...

L'angoisse m'étreignit, mais au fond de moi, une lueur d'espoir persistait. Je devais me battre pour prouver ma vérité.



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Tu m'a aimé ? ( jikook) Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant