Route barrée : Aucuns échappatoires

Un jour incertain

- Lâchez moi ! Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous me voulez ?
Des hommes d'environ un mètre quatre-vingt dix se tenaient tout autour de moi, ils avaient un Levis bleu foncé et en haut un vêtement jaune accompagné d'une veste en jeans. L'un s'approcha de moi, il avait les manches déchirées et sur son bras droit se dessinait une longue cicatrice.
Il commença à me parler...
- Sais-tu pourquoi tu es là ?
Instinctivement, je le regarda dans les yeux, il avait les pupilles noires et les cheveux châtains.
- Non, si je vous le demande, c'est que je sais pas, ça paraît évident.
Il me fixa et me répondit que je n'avais pas à m'inquiéter et que j'étais en lieu sûr. Je continua :
- Je suis censé me protéger de quoi enfaîte ? Pourquoi m'envoyer en "lieu sûr" ? Je vais bien, j'ai aucuns problèmes.

En réalité, ma pauvreté, mon manque de connaissance et d'entourage étais très sûrement un problème, mais pourquoi en être capturés ?!

Après un long silence il poursuivit :
- Te souviens tu du vendredi 19 Mars ? Le jour où on t'as sauvé...
- Vous appelez ça un sauvetage ?! C'était plutôt un enlèvement !
- Et de l'homme qui t'as suivi ?
- Bien sûr que je m'en souviens... Bon, c'est une prise d'otage ou un interrogatoire ? Je le sais que j'avais pas à traverser les voies, je m'excuse, c'est bon...
Tout le monde autour du mec à la cicatrice me regardais avec les yeux surpris comme quand y'a plus de gâteau dans le placard.
Un des gars s'avança.
- Tu ne savais pas qui c'était ?
- Mais non, j'en ai aucune idée, surement un voleur.
Le balafré du bras s'impose encore une fois devant moi pour me dire :
- Suis moi s'il te plaît, je vais t'expliquer...
Je lui lâcha un regard méfiant, il faut toujours se méfier des gens, même ceux que tu penses fidèles.

Le batiment étais grand et blanc, les murs étaient couverts de banderoles colorées pour se repérer dans le bâtiment.
Sur le sol se répétait un logo, un peu comme la monnaie ¥ mais pas vraiment, en plus de ça, il était accompagné de deux lettres : It...

Contre la façade de droite se trouvait plus qu'une frise de couleur orange et une bleue, au bout du long couloir où l'on s'enfonçaient, deux portes, les plaques vissés sur chacune d'elles sont de la même couleur que celles observées tantôt.
Mon guide s'engagea dans la porte de droite, la orange, je fis de même, j'avais l'impression d'être dans un énorme labyrinthe.
Au bout de quelques minutes, nous sommes arrivés dans une salle entièrement peinte en orange, ça me faisait mal aux yeux tout ce flachi.

Au milieu de la pièce se trouvait une table, accompagnée de deux chaises, mon protecteur me fit signe de m'asseoir, je m'exécuta.
Tandis qu'il allait siéger de l'autre côté, je remarqua dans sa nuque un cercle, je ne posa aucunes questions, c'était un tatouage rien de bien spécial.

- Tu connais les Saylim ?
- Jamais entendu parlé.
- Ni la maladie de la Say ?
- Non.
Ces bref mots ne me disais absolument rien.
Il chuchotait, je n'entendais que quelques mot :
- ..... faudra......s'étonner.......trop tard...
- Comment ?
- Non, rien.
- Du coup, qui étais ce mec ? Qui est tu ? On est où ? Me protéger de quoi ?
- Ce mec faisait parti des Saylim.
- Alors ce groupe est nuisible ?
- Pas encore. Pour ma part, je m'appelle Omi et ici on est dans un endroit protégé, ici tu ne risque rien.
- Ça m'aide pas vraiment sur notre position géographique...
- Et on te protège de la menace mondiale.
- Une menace mondiale ?!
- Pas encore
... [Blanc] ...
- Bref, sache juste que tu es sauvé ici. Tu peux te balader, il y a plein de salles, respecte juste les panneaux.

Je me leva et repris la porte qui avais servi d'entrée dans cette grande salle et je commençais déjà à partir dans les longs couloirs qui paraissaient interminable...

***

Je suivais depuis un bon moment la ligne orange, et j'en vis toujours pas le bout.
Quelques minutes après je me rendis compte qu'elle faisai le tour du bâtiment, j'avais fais tout le couloir qui faisai une boucle.
En marchant j'avais repéré une salle pas comme les autres, tout simplement parce qu'elle avait pas de porte, c'était une grande ouverture rectangulaire, au centre de la pièce se trouvait une grande table, avec dessus la maquette d'une grande ville, avec de hauts immeubles.
Pleins de gens avec des blouses blanches d'infirmier se tenait autour, ils parlaient, je ne sais pas de quoi, je suis trop loin pour les entendre.
Le type à la cicatrice de tout à l'heure y était aussi, accompagnée de deux de ses hommes, en me voyant ils chucottèrent dans l'oreille de leur chef qui me fit signe de venir à lui.

- C'est quoi ton nom déjà ?
- Tenshi.
- Et connais-tu cette ville mon cher Tenshi ?
- Non, ça ne me dis absolument rien.
- Elle est récente, elle s'appelle Lyas, et nous devons veiller à sa sécurité.
- Elle est grande, combien y'a t'il d'habitants ?
- Environ deux mille.
- Seulement ?
- Oui, c'est à cause de la maladie de Say, tout le monde cherchent à partir le plus loin possible.
- Et nous ? Où sommes nous en ce moment ?
- Tu es au labo de It, c'est un tout petit village juste au sud.

***

Samael, voilà mon prénom, enfin, où suis-je ?
Pour l'instant , je suis sur un lit d'hôpital. Ah oui, je m'en rappelle, des gars armés étaient rentré chez moi en défoncant la porte.
J'étais pourtant bien chez moi, où sont mes parents ?
Un mec à la carrure assez sportive entra dans la chambre où je suis installé.

- Salut, moi c'est Lim, je suis le boss de ce bâtiment, je préfère te le dire tout de suite, tes parents sont morts, ils ont pas coopérés.

Ce qu'il venais de me dire ne me touchais pas tant que cela etant donné que c'était de vrais saloperies.

- Ou suis je ?

- Dans le QG de Say, situé à la ville de Lyas.
- Vous me voulez quoi ?
- Tes connaissances...

○●○●○

Serai-ce les Saylim ou les Itomi les gentils ? Qui est Samael ? Rencontrera t-il Tenshi un jour ? Peut-être se connaissent t'il déjà. N'hésitez pas à commenter vos hypothèse, ou à me poser des questions, je serai là pour y répondre, bisou et bonne journée.