Professeur : Toutes mes excuses Mr Killua , je suis très en retard.
Killua : C'est pas grave , l'important est que vous soyez là .
Professeur : Très bien commençons.
Pendant tout le cours je ne peux m empêcher d épié Gon à travers la vitre.
Professeur : Vous vous sentez bien monsieur Killua ?
Killua : ......Hein....?
Professeur : Je vous trouve extrêmement distrait aujourd'hui . Y'a t-il quelque chose qui ne va pas ? Voulez-vous arrêté pour l'instant ?
Killua : Non c'est pas la peine tout va bien
Professeur : Très bien monsieur alors continuons .
Killua : J'ai une question
Professeur : Je vous écoute .
Killua : C'est quoi l'utilité d'un trèfle à quatre feuilles ?
Professeur : Oh... Eh bien c'est une feuille qui porte chance , depuis des décennies elle est réputée pour éloigner la malchance.
Killua : Je vois .. merci.
Professeur : Pourquoi cette question ?
Killua : Le nouveau domestique me l'a donné ce matin.
Professeur : C est votre ami ?
Killua : Mon ami?
Professeur : Oui
Killua : À quoi ça sert les amis ?
Professeur : Un ami vous soutien et reste à vos côtés dans les bons et mauvais moments.
Killua : Hmm ... Je n'en ai pas besoin. Je suis très bien tout seul.
C'est ce que dit ma famille en tout cas.
Après avoir fini d'étudier, je partis voir ma grand-mère dans sa chambre. Ma grand-mère est la seule personne de ma famille que j'aime avec ma petite sœur Alluka , les autres sont juste des robots sans âmes qui ne pensent qu'à l'argent et leur réputation. Ils me forment à devenir ainsi car je suis le plus prometteur de mes frères, et je n'ai jamais protesté après tout ce n'est pas comme si j'avais un autre but dans la vie . J'arrive devant la chambre de ma grand-mère et toque à la porte .
Grand-mère : Entrez
Je m'exécute et rentre dans la chambre je trouve ma grand-mère en train de coudre, dès qu'elle me voit elle stoppe son occupation pour venir me prendre dans ses bras.
Grand-mère : Killua comment va tu mon garçon ?
Killua : Très bien mamie. J'ai fait une rencontre étrange .
Grand-mère : Oh vraiment ? Viens me raconter ça
Je m'assois sur la chaise près de la machine à coudre , ma grand-mère s'assoit près de moi tout en continuant à coudre . Je lui raconte alors mon entrevue de ce matin avec Gon.
Grand-mère : oh mais oui je l'ai déjà vu hier. C'est un enfant vraiment adorable
Killua : Il est étrange, il sourit sans arrêt alors qu'il travaille comme domestique.
Grand-mère : C'est un très bon garçon tu devrais essayer d être son ami .
Je reste perplexe c est la deuxième fois qu'on me parle d amitié aujourd'hui. Mes parents m'ont toujours dit que les Zoldyck n'avaient pas besoin d amis car nous sommes supérieurs aux autres . Mais ce Gon m'intrigue vraiment .
Killua : Tu pense que Gon pourrait être mon ami ?
Grand-mère : Bien sur . Je suis certaine que vous allez devenir très proche tous les deux .
Elle dit ça avec un petit sourire en coin . Qu'est ce qu'elle insinue ? Je n'ai pas le temps de lui poser la question qu'un domestique vient nous chercher pour le dîner . Après celui-ci tandis que je marchais dans les couloirs du manoir , je surpris mes parents en pleine discussion. Je m'apprêtais à passer mon chemin jusqu'à ce que j'entends le prénom de Gon , je me cachait donc pour pouvoir écouter.
Père : Je ne comprends pas pourquoi tu as insisté pour que l'on prenne Gon . Ce gosse ne nous sera d'aucune utilité .
Mère de killua : Son père n'avait pas d'argent pour payer ses dettes il fallait bien trouver un moyen pour qu'il nous rembourse. Et puis je suis sur qu'il nous sera utile quand nos enfants verrons à quel point la classe populaire est minable ça leur enlèvera toute envie de côtoyer le monde extérieur .
Père de Killua : Tu as raison ils ne doivent pas oublier qu'ils vivent pour nous et juste pour nous.
Je vois ensuite mes parents s'éloigner et je me laisse glisser sur le sol choqué de ce que je viens d'entendre . Le fait que nous soyons juste des pions pour mes parents ne me surprend pas, j'ai depuis longtemps que nous n'étions que des pantins conçu et élevés que pour écraser les autres. Mais je ne pensais pas que l'on pouvait considéré des enfants comme des marchandises . Je sors le trèfle à quatre feuilles de ma poche. Gon comment fais-tu pour être si souriant avec ce que tu vis ? Je me lève avec détermination c'est décidé je deviendrai son ami coûte que coûte.