Fiction OrelxGringe - Petit frère.

Partie 14.

28 novembre :

« A-Attend Guillaume, où c'est que tu m'amènes ? »

Guillaume se tourna vers le plus jeune qui essayait de le suivre dans la mer et il lui lança un regard infiniment tendre en voyant l'eau déjà lui arriver au torse alors que lui, elle lui arrivait seulement un peu plus au-dessus du nombril. Ils étaient à Tahiti avec leurs parents, ces derniers ayant décidé de partir pour quelques jours avec eux au soleil avant les périodes de fêtes, profitant de ces quelques jours de vacances bien mérités. Guillaume tendit la main à Aurélien qui l'attrapa rapidement et il l'attira à lui, derrière un rocher qui les cachait à la vue de leurs parents et des quelques rares autres personnes présentes ce jour-là sur la plage.

« Juste là... dit-il en poussant délicatement Aurélien contre la surface plate du rocher, lui souriant d'un air charmeur. Là où personne ne peut nous voir... »

Il se rapprocha doucement d'Aurélien et prit son visage entre ses mains pour venir l'embrasser amoureusement. Il sentit à quel point le cœur du plus jeune battait vite contre sa poitrine et il se recula, lui lançant un regard inquiet.

« Ça va, Orel ?

— O-Oui... C'est juste... Tu sais... L'eau... »

Guillaume observa Aurélien avec un petit air inquiet, se rappelant alors du jour où le plus jeune avait failli se noyer six mois plus tôt :

« Ça te fait encore peur ? demanda-t-il en venant caler une mèche de cheveux du plus jeune derrière son oreille et celui-ci hocha la tête doucement, d'un air embarrassé. T'as rien à craindre avec moi, Orel. Je te promets que t'es en sécurité. »

Il s'approcha encore plus d'Aurélien et déposa ses mains sur ses hanches avant de les descendre sous ses fesses et sous ses cuisses :

« Viens-là... » chuchota-t-il et Aurélien l'aida à le soulever dans l'eau avant d'entourer sa taille de ses jambes.

Ce dernier entoura son cou de ses bras et il le vit rougir de manière adorable. Il s'approcha de lui pour l'embrasser et il le sentit reculer jusqu'à ce que son dos ne touche le rocher derrière lui.

« Qu'est-ce qui ne vas pas ?

— D-Désolé... C'est juste que... papa et maman... bégaya le plus jeune et Guillaume soupira doucement.

— Quoi ? Tu as peur qu'ils nous voient ? »

Aurélien lui lança un petit regard coupable en voyant l'expression qu'il affichait et hocha la tête d'un air embarrassé.

« Tu as honte de moi, Orel ?

— Hein ? Non, non... Pas du tout, Guillaume... s'exclama Aurélien en écarquillant les yeux. C'est pas ça... !

— De notre relation alors ?

— Mais... non...

— C'est quoi alors ? soupira Guillaume. Parce que tu sais, ils sont au courant maintenant...

— J-Je sais mais... J'ai encore peur de leur réaction... De me laisser vraiment aller devant eux et qu'ils trouvent ça déplacé...

— Bordel, Orel... Ils l'ont compris qu'on était amoureux, ils sont conscients qu'on ne va plus agir tout à fait pareil qu'avant l'un envers l'autre. Ils savent bien qu'à un moment ou à un autre, ils vont nous surprendre en train de nous embrasser ou autre, hein. Ils sont pas débiles... Et puis c'est pas comme si on était beaucoup plus avancés que ça dans notre relation après tout, y a pas grand chose à surprendre... »

Il sentit Aurélien se tendre lorsqu'il dit cette dernière phrase et il fronça les sourcils en le voyant lui jeter un regard blessé :

« Tu dis ça pour moi ?