Chapitre IV:<Le fruit défendu>

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De son côté, Nartéo se mit en route pour chez lui, dans sa voiture, avec une musique du chanteur congolais Zao "ancien combattant" en fond, il n'y avait que sa conversation avec son père ainsi que les nombreux flashes dont il fut victime le long de la journée malgré le vacarme qu'il y avait de gauche à droite à l'arrêt au feu; un mariage au grand restaurant "MESS MIXTE DE GARNISON". La journée fut tellement éprouvante, rentrer était la meilleure solution, question de digérer sa journée chargée en émotions et en information.

Nartéo était à la fois heureux et confus ... heureux parce qu'il venait enfin de mettre un visage à son paternel mais confus car l'histoire de sa mère était digne d'un film hollywoodien, des enchaînements incroyables de scènes improbables.

Arrivé chez lui, après un bon bain chaud et il s'allongea sur le canapé devant sa Télévision avec un verre de vin de palme encore appelée "Tsamba"; écrit à Carmen malgré plusieurs sms sans réponses. Carmen ne répondait à aucun des ses textos alors il décida de regarder sur la box, le fameux film que sa mère aimait tant et dont le nom du personnage principal lui avait été donné. Pendant que Nartéo était en train de suivre le film, il reçut un message de Dyvine, la fille qu'il rencontra au Palm-Rich.

—Bonsoir chéri, c'est Dyvine la fille de Palm-Rich, je m'ennuie que fais-tu mon chou !? C'est ton ami Angélo qui m'a passé ton numéro, écrit Dyvine par message.

— Ah salut beauté, je suis juste allongé je me fais un film rétro.

—Je peux passer chez toi alors !?

—Mais il est minuit !!

—Et alors ?

— Tu n'as pas peur ... où es-tu ?

—Je suis seule chez moi et ma cousine Yvanie est allée rejoindre son homme !!

—Ah bon !?

— Allez !!! Dis oui stp !!!

—Ok mais emmène le champagne pour pimenter la soirée ; je t'envoie mon adresse c'est le ******* rue ******.

—ok bébé je suis à toi dans une heure bisous.

La conversation terminée avec la belle Dyvine, Nartéo se mit à préparer "le terrain" pour la recevoir comme il le fallait ainsi il suffit juste de quarante-cinq minutes et Nartéo fut prêt laissant la fatigue de la journée de côté car il était temps pour lui de manger le fruit tant défendu mais en même temps si désiré, un sourire pervers parcourait rien qu'à l'idée. Et là ; il reçut un autre message sauf que c'était celui de Carmen lui disant qu'elle était juste devant sa porte. Carmen devant la porte cela signifiait l'annulation du match avec Dyvine. Nartéo se rua vers la porte et l'ouvrit avec précipitation.

—Carmen ! mais que fais-tu ici, en plus il est presque une heure ! Dit Nartéo avec sa brosse à dent à la main.

—j'étais à la "veillée de prière" à l'église, voilà pourquoi je ne pouvais répondre à tes appels et sms mais comme mon église se trouve à quelques pas de chez toi j'ai décidé alors de venir te faire un petit "coucou" peut-être que tu avais besoin d'un peu de compagnie puisque tu vis seul; voilà ... Je reconnais t'avoir mal parlé la dernière fois et je m'en excuse mais c'est juste que j'aimerais que notre relat --

Sans même finir sa phrase, il eut un grand « Alors bébé, on m'attend depuis la porte !? c'est chaud à ce point mon parisien !? » derrière Carmen et c'était Dyvine, vêtue d'une mini-jupe à moitié transparente accompagnée d'une petite veste.

—Bébé !? comment ça bébé ? S'écrie Carmen ... Nartéo tu m'explique ?

—Dyvine !? Déjà !? Mais il est ... non Carmen ce n'est pas ce que tu crois !

Nosocratique TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant