Pendant la nuit, je travaille au Mc drive tout près. Étant insomniaque, ça m'aide. Mais personne ne le sait et je ne tiens pas à ce que ça se sache.
- Ah, tiens, salut Robin.
- Salut Quentin.
Il me fixe avec ses yeux verts destabilisants. Rares sont les gens qui me déstabilisent et Quentin en fait clairement partie. Il a le mental et l'apparence d'un mort. Et je ne blague pas. Sa peau est toujours pâle et ses cheveux tombent sur ses yeux, ce qui ne permet que de voir la moitié de ses yeux. Il est très silencieux, mais quand il parle, tout le monde a envie de lui obéir parce qu'il fiche la trouille. Si par hasard, tu le surprends en train de te regarder, c'est toi qui sursautes. Je n'ai jamais su pourquoi il était aussi bizarre. Peut-être qu'il est juste quelqu'un de très calme? Mais franchement, tout le monde est d'accord avec moi.
- Salut les gars!
Nos collègues arrivent petit à petit et personne n'ose regarder Quentin. Je ne suis pas du tout à l'aise avec lui.
- Robin, tu devrais te mettre derrière le micro aujourd'hui.
- Ok.
Ce n'est pas vraiment la chose que je préfère au monde mais c'est mon boulot. Je déteste me mettre derrière le micro. Le premier client de la soirée s'arrête. Oh non... Un homme ivre.
- Vous ne devriez pas conduire monsieur.
- Salut ma poulette, t'es bien jolie... On s'arrange un coup dans ma voiture?
- Heu... Vous commandez quoi?
- Un cheeseburger et si possible, toi en supplément, tu peux me faire ça?
Je regarde l'homme avec dégoût, mais quel idiot! Ce genre de phrase me donne envie de me taper le front avec une planche de bois. J'ai envie de vomir. Je répète sa commande, sans le supplément -bien sûr. L'autre abruti n'arrête pas de me fixer et de me sourire bizarrement.
- Voilà votre commande monsieur.
Il effleure ma main exprès et je manque de lui cracher dessus.
- Alors? Le supplément?
- Merci de nous avoir choisi monsieur et au revoir.
Il me fait un clin d'oeil et démarre en dévorant son cheeseburger.
Je déteste les alcooliques, les gens ivres, l'alcool.
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Il est une heure du matin, tout le monde est déjà endormi et confortablement installé sous sa couverture.
Rafael et Ulysse ronflent légèrement. C'est un spectacle attendrissant mais ennuyeux à la longue surtout pour une insomniaque. Je vais passer le reste de la nuit sur le toit à contempler le ciel... Et essayer d'ouvrir cette espèce de boîte. Je vais m'y mettre dès maintenant.Je fixe la boîte avec curiosité. Noire, petite et fermée à clé. Je crois que j'ai une épingle dans ma poche. Voyons voir... Bingo! Le petit clic me fait sourire. J'ouvre la boîte.
Oh mon Dieu! C'est quoi ce bordel?!
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Je ne sais pas quoi faire. Purée! Qu'est-ce que je dois faire?- Robin? Tu vas bien?
- Ouais.
- Hum... Pourquoi est-ce que j'en doute?
Logan me regarde avec un regard rempli de suspicion.
Je ne peux pas le lui expliquer. Il ne connaît pas mes activités. Ce serait trop compliqué. Je dois retourner à la gare. Et vite. Dalid renverse de l'eau chaude sur Cayenne qui hurle.
- Je dois y aller.
J'attrape le petit sac que j'ai préparé et m'en vais. Je ne sais pas ce que je dois faire. Putain! C'est quoi ce truc? Je sais que si je garde cet objet avec moi, il risque de m'arriver un truc. Et je ne tiens absolument pas à mettre mes frères et sœurs en danger.
Patrick, un juif qui vit près de notre immeuble me salue et je le salue aussi. Entre parias, on doit se respecter. Quand tout le monde nous rejette, il faut bien qu'on soit solidaires les uns envers les autres.
Sur le chemin, j'enfile le sweat que j'ai piqué à Rafael. Au travail.La gare est bondée, je viens ici tous les jours. Et j'ai toujours excellé dans mon boulot. Je dois repérer ma cible. Chose faite. Cet homme en costume noir. Je le surveille de très près. Il prend le même chemin que ma cible d'hier.
- Monsieur, quelque chose...
Soudain, il se retourne.
- FBI, vous êtes en état d'arrestation.
Quoi?
- Quoi?
Je ne comprends pas, je ne capte pas. Comment?
- Vous avez le droit de garder le silence.
Tout ce que vous dites peut être gardé contre vous.FBI?
En une seconde, la moitié de mon cerveau réagit: je m'enfuis. Je zigzague entre les personnes pressées. Mes pieds courent le plus vite possible. Il ne faut pas qu'on m'attrape. Mais une poigne forte me tire brusquement en arrière. Je suis prisonnière. Bordel. Je me débats de toutes mes forces.- Arrêtez de bouger ou je vous mets un teaser dans le cou!
Je ne sais pas ce que c'est mais ça doit être dangereux alors je me calme.
- Monsieur, qu'est-ce que j'ai fait? Je demande une fois qu'on est dans la voiture, feignant l'innocence.
L'homme se tourne vers moi en fronçant les sourcils puis enlève ma capuche.
- Vous... Vous êtes une femme? En fait, même pas. Encore un enfant.
Il reste ahuri. Je me tais afin de ne pas l'insulter. C'est qui que tu traites d'enfant gros bêta?
- Ça alors! Quand Gallagher apprendra ça!
Il s'esclaffe tout seul tandis que je ne réalise pas encore tout à fait ce qui se passe. Je suis arrêtée. Je vais aller en... prison. Oh, merde! Je secoue mes mains dans tous les sens mais mes menottes s'en foutent. Ce sont des menottes Robin, réfléchis un peu!
- Pourquoi avoir choisi un destin pareil? Vous auriez pu faire autre chose que pickpocket quand même, mais je suis impressionné! Presque tous les millionnaires se sont plaints de vol depuis des mois! Vous savez, vous avez un surnom: the richs stealer.
N'importe quoi. Je n'ai pas le temps de répliquer. Une voiture freine juste devant nous, entraînant un chaos insupportable. Les klaxons retentissent de partout.
Un homme entièrement vêtu de noir en sort et s'avance vers nous.Il tire sans ciller sur l'agent chargé de mon arrestation.
- Mais! C'est quoi votre problème à tous aujourd'hui? Je crie.
Sans un mot, l'homme m'attrape sans ménagement et me plante une seringue dans le cou. Je n'eus que le temps d'entrer dans une magnifique voiture noire et ce fut le trou noir.
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Hou! Hou! J'adore faire ça. Chapitre 2 et un peu court. L'élément déclencheur. Je vais rallonger les chapitres au fil du temps. Je ne sais pas trop quoi écrire comme nda, alors... Bye! Bonne journée! 😊😂🙈👌
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Steal (To Be) alive
ActionCertaines personnes n'ont pas (vraiment) choisi leur destin. Et généralement, c'est à cause de quelqu'un ou de quelque chose. Moi, c'est à cause de mon alcoolique de père et pas que. Même dans l'au-delà (probablement dans un endroit moche et pourr...