« Lorsque tout est dit, comment parler ?
Comment ne pas se laisser pleurer
Face à l'immensité du 'fait'
Ce puits sans fond, reflet du vide
De mon inspiration qui ride.
Je suis creuse de toute émotion,
Les pieds dans le vide ; de toute façon,
Je ne suis qu'une fille sans cœur
Une fille brisée qui écœure.
Je ne suis qu'une plaie, un gouffre
Si pleine et vide, tout à la fois
Je suis un étang plein d'amour
Qui déborde quand les larmes accourent.
Je ne sais écrire que la peine-
C'est si triste et drôle à la fois
Je prends ma source dans ma haine
Pour écrire sans arrêt, sans joie.
Mes seuls poèmes joyeux,
Sois certain qu'ils sont tous pour toi.
Alors conserve les au chaud,
En attendant la fin des froids.
Si alors je tombais de haut,
S'il fallut alors que je souffre,
Je me complairais dans le gouffre,
Chacun de mes souffles pour toi, bel inconnu, espoir du jour,
Belle inconnue... Tous mes détours,
Tous mes poèmes,
Sont faits pour toi.
Ne les perd pas »
15/12, au coucher de la nuit sur le solitaire Paris.
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𝑬𝒏𝒄𝒐𝒏𝒏𝒐𝒊𝒓
Poetry« Les nuits blanches sont des mensonges, elles sont bien plus sombres qu'elles ne luisent » Entonnoir à conneries, et à joies ; poésie au genre fluctuant J'avais jamais lu Baudelaire avant 2021 mais faut croire qu'on se comprenait déjà aurèle Du 12...
