« Je me peindrai de pourpre afin de te revoir,
Prendrai les étoiles de tes yeux d'un baiser
Pour montrer que, comme elles, tu n'es que beauté.
Je me fendrai en deux pour te parler encore,
Pour mieux toucher la preuve du bout de mes doigts
Que je suis bien plus un danger pour moi, que toi.
Je déchirerai mes yeux en pleurs infinis
Enfin déçue dans mes sentiments, dévastée,
Je m'ouvrirai le cœur pour en combler les plaies,
Pleurant mille douleurs que toi seule ne sais.
Je prendrai mes pinceaux d'une peine incisive
S'il faut bien accepter que mon cœur récidive,
Inondant l'univers des couleurs les plus vives,
Pour me blesser les yeux, que le supplice cesse.
Pour m'aveugler et imprimer tes traits, leur finesse
Au fond de ma mémoire, mon âme en détresse.Et je regarde par la fenêtre, morose
Imaginant déjà le raconter en proseSi seulement je pouvais tout te dire, ou t'offrir
une rose »25/04/20
VOUS LISEZ
𝑬𝒏𝒄𝒐𝒏𝒏𝒐𝒊𝒓
Poetry« Les nuits blanches sont des mensonges, elles sont bien plus sombres qu'elles ne luisent » Entonnoir à conneries, et à joies ; poésie au genre fluctuant J'avais jamais lu Baudelaire avant 2021 mais faut croire qu'on se comprenait déjà aurèle Du 12...