« Envolé, le papier, envolées, les années
Comme les aventures que tu y contais
Toutes fables et contes que tu n'osais dire
Sont partis dans le vent pour ne plus revenir.
Et c'est rire du noir de ton carnet tout rose
Qui te faisais décrire tes malheurs en prose.
Comme si la peine n'était pas suffisante
Comme s'il fallait y ajouter le silence,
Tu écrivais les jours pour tous les déchirer,
Comme s'il t'écoutait, maigre tas de feuillets.
Comme s'il oubliait, caché dans un carton,
Les mots indélébiles et les abandons.
Tu connais la chanson.Maintenant, dans le feu, l'encre s'est déchirée,
Et les mots qui pleuraient sont partis en fumée.
Maintenant, c'est fini, je n'ai plus jamais peur,
Jamais peur. »25/03/20
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𝑬𝒏𝒄𝒐𝒏𝒏𝒐𝒊𝒓
Poetry« Les nuits blanches sont des mensonges, elles sont bien plus sombres qu'elles ne luisent » Entonnoir à conneries, et à joies ; poésie au genre fluctuant J'avais jamais lu Baudelaire avant 2021 mais faut croire qu'on se comprenait déjà aurèle Du 12...