"miroir, miroir. dis-moi : qui est la plus seule ?"
Les reflets m'étourdissent
Me retournent la tête.
J'en ai plein dans le cœur,
Ça blesse et puis ça meurt.
Les sentiments vieillissent
Et peu à peu s'embêtent
Jusqu'à la fin pourrissent ;
Jusqu'à ce que, sur le seuil,
toi ou moi, peu importe,
Choisisse de s'enfuir,
De laisser dans la peur,
Laisser un goût de peine
Et une âcre saveur
De regrets éternels,
Cessant jamais de dire :
"Pourquoi vouloir guérir,
Quand on se pense forte
Et que l'autre est si belle ?".Et c'était encor moi
Qui m'était échappée
Pourtant je veux jouer
Essayer de gagner
Au moins, de t'amadouer.Je te tends l'échiquier,
Échec et mat, ça y est.
On avait conservé les pions de l'an dernier.Je n'ai de synonyme pour
Ton visage anonyme
[acouphène suraigu]Je sais plus qui gagnait,
Pourtant ça je le sais :
T'aimer, ça je voulais.14/03/20
VOUS LISEZ
𝑬𝒏𝒄𝒐𝒏𝒏𝒐𝒊𝒓
Poetry« Les nuits blanches sont des mensonges, elles sont bien plus sombres qu'elles ne luisent » Entonnoir à conneries, et à joies ; poésie au genre fluctuant J'avais jamais lu Baudelaire avant 2021 mais faut croire qu'on se comprenait déjà aurèle Du 12...